![]() 1954 La porteuse de fleurs (rosen-resli) de Harald Reinl avec Paul Klinger, Josefin Kipper & Otto Gebühr | ![]() 1957 El batallón de las sombras – de Manuel Mur Oti avec Lida Baarova, Emma Penella, Tony Soler & Amparo Rivelles | ![]() 1957 Le chevalier blanc (Sigfrido) de Giacomo Gentilomo avec Sebastian Fischer & Ilaria Occhini | ![]() 1957 Témoins à abattre (Dr. Crippen liebt) de Erich Engels avec Peter van Eyck, Carl Lange & Elisabeth Müller | ||
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Katharina Mayberg naît le 31 mars 1925 à Hambourg. Elle reçoit une formation artistique dans le domaine du chant et de la comédie. Son premier rôle cinématographique est celui de la naïve Barbarina courtisée par le Comte d’Almaviva dans «Le mariage de Figaro» de Georg Wildhagen, d’après Beaumarchais et Mozart. Le film tourné au printemps 1945 dans les studios de Babelsberg, ne sortira qu’en 1949 sous le sigle de la DEFA (Deutsche Film AG (Berlin/Est). La jeune femme reprend le chemin des studios en 1948, dans un Berlin dévasté et divisé en quatre zones d’occupation, pour une petite interprétation dans «Les fils de Monsieur Gaspary» (1948) où sont évoqués le destin de deux frères, l’un émigré en Suisse pendant le régime nazi, et l’autre resté en Allemagne avec sa mère, Lil Dagover.
Dans les années cinquante, Katharina Mayberg a des rôles plus étoffés et tourne une vingtaine de films. En 1951, elle figure notamment au générique de «Unvergängliches licht / Lumière éternelle» de Arthur Maria Rabenalt, tourné sous le label de la République Fédérale d’Allemagne et de la romanesque histoire produite par la firme autrichienne Vindobona-Film, «Der blaue Stern des Südens / L’étoile bleue du sud» de Wolfgang Liebeneiner, avec Gretl Schörg. Citons aussi en 1953: «Ehe für eine nacht / Mariage pour une nuit» de Victor Tourjansky avec Gustav Fröhlich et Adrian Hoven; et «Die Todesarena / Arène mortelle» de l’Autrichien Kurt Meisel avec Richard Häussler. En 1954, Katharina joue dans des longs métrages très différents parmi lesquels: «La porteuse de fleurs», avec Olga Tschechowa, à partir d’un scénario tiré d’une œuvre de la Suissesse Johanna Spyri; et «Esclaves pour Rio» de Kurt Neumann, une histoire de trafic de femmes blanches vers le Brésil, avec Raymond Burr et Gert Froebe dans des rôles exotiques. Durant cette décennie Katharina est aussi la vedette féminine de «La Mazurka des amours», d’après l’opérette du Viennois Carl Millöcker, réalisée à Berlin-Est sous la direction de Hans Müller. Elle travaille un peu à l’étranger et apparaît dans «Klisura» (1956) film yougoslave de Bosko Kosanovic et dans «El batallón de las sombras» de l’Espagnol Manuel Mur Oti, le récit contemporain de la vie des différents habitants d’un immeuble modeste dans le quartier de la Arganzuela à Madrid, avec Amparo Rivelles et José Suárez. Mais c’est sans doute «Le chevalier blanc» (1956) de Giacomo Gentilomo d’après la légende germanique si chère à Richard Wagner, avec Siegfried interprété par Sebastian Fischer, qui marque les esprits même si, pour les puristes, il s’agit plus d’une série B aux décors et effets spéciaux.
Dans les années soixante, Katharina Mayberg se produit surtout à la télévision. Elle joue notamment dans la pièce de Victorien Sardou, «Madame Sans-Gêne» (1960) avec Inge Meysel en Catherine Hubscher. Pour le cinéma elle tourne aussi «Durbruch lok 234» (1963) de Frank Wisbar, un film qui relate des évènements authentiques, l’évasion en train de plusieurs familles de l’Allemagne de l’Est en décembre 1961. La décennie suivante, l’actrice n’apparaît que dans deux films dont l’un à ne mentionner que pour les amateurs du genre!
Katharina Mayberg, veuve depuis 1992 du producteur de film Alf Teichs dont elle a eu un fils, décède dans sa quatre-vingt deuxième année des suites d’une longue maladie, à son domicile de Othmarschen-Hambourg, le 21 février 2007.
© Caroline HANOTTE

1945 | Le mariage de Figaro ( Figaros hochzeit ) de Georg Wildhagen avec Willy Domgraf-Faßbaender |
1948 | Les fils de Monsieur Gaspary ( die söhne des herrn Gaspary ) de Rolf Meyer
avec Hans Stüwe
CM Die zauberschere – de Horst Beck avec Manfred Steffen |
1949 | Mordprozeß Dr. Jordan – de Erich Engels avec Rudolf Fernau |
1950 | Der Theodor im fußballtor – de E.W. Emo
avec Theo Lingen
Unvergängliches licht – de Arthur Maria Rabenalt avec Cornell Borchers |
1951 | Der blaue stern des Südens – de Wolfgang Liebeneiner avec Viktor de Kowa |
1952 | Hinter klostermauern / Das entweihte haus – de Haral Reinl avec Frits van Dongen |
1953 | Ehe für eine nacht – de Victor Tourjansky
avec Gustav Fröhlich
Die süßesten früchte – de Franz Antel avec Oskar Sima Die Todesarena – de Kurt Meisel avec Fritz Imhoff |
1954 | La belle meunière ( die schöne müllerin / mädel, ich bin dir so gut ) de Wolfgang Liebeneiner
avec Hertha Feiler
La porteuse de fleurs ( rosen-resli ) de Harald Reinl avec Paul Klinger Esclaves pour Rio ( mannequins for Rio / mannequins für Rio / party girls for sale / they were so young / violated ) de Kurt Neumann avec Scott Brady Heideschulmeister Uwe Karsten – de Hans Deppe avec Claus Holm |
1955 | Die wirtin an der lahn – de J.A. Hübler-Kahla avec Werner Fuetterer |
1956 | Le premier jour du printemps ( der erste frühlingstag / es liegt was in der luft ) de Helmut
Weiss avec Paul Dahlke
Klisura – de Bosko Bosanovic avec Rolf Wanka Mazurka der liebe – de Hans Müller avec Albert Garbe |
1957 | El batallón de las sombras – de Manuel Mur Oti
avec Lida Baarova
Témoins à abattre / Docteur Crippen ( Dr. Crippen liebt ) de Erich Engels avec Peter van Eyck Le chevalier blanc ( Sigfrido / la leggenda dei Nibelunghi ) de Giacomo Gentilomo avec Sebastian Fischer |
1958 | Congé de mariage ( immer die radfahrer ) de Hans Deppe avec Christiane Hörbiger |
1959 | Brigitte et les hommes ( ich heirate herrn direktor ) de Wolfgang Liebeneiner avec Gerhard Riedmann |
1960 | Au nom d’une mère ( in namen einer mutter ) de Erich Engels
avec Claus Holm
Rêve de jeune fille ( kauf dir einen bunten luftballon ) de Géza von Cziffra avec Ina Bauer |
1961 | Midi midinette ( junge leute brauchen liebe ) de Géza von Cziffra
avec Johannes Heesters
Un homme dans l’ombre ( mann im schatten ) de Arthur Maria Rabenalt avec Barbara Frey |
1962 | Auf wiedersehen am blauen meer – de Helmut Weiss avec Toni Sailer |
1963 | Durbruch lok 234 – de Frank Wisbar avec Erik Schumann |
1972 | Wilder sex junger mädchen / Aus dem tagebuch einer frühreifen / Tagebuch einer frühreifen – de Nino Casale & Jürgen Schindler avec Monica Marc |
1977 | Der schimmelreiter – de Alfred Weidenmann avec John Philip Law |