1928 Solitude (lonesome) de Paul Fejos avec Glenn Tryon, Fay Holderness, Gusztáv Pártos & Andy Devine | 1929 Quel phénomène! (welcome danger) de Clyde Bruckman avec Harold Lloyd & Charles Middleton | 1931 Indiscret (indiscreet) de Leo McCarey avec Gloria Swanson, Ben Lyon, Arthur Lake & Henry Kolker | 1935 La troisième flèche tuera (guard that girl) de Lambert Hillyer avec Robert Allen, Florence Rice & Ward Bond | ||
Barbara Kent de son vrai Barbara Cloutman est née le 16 décembre 1906 à Gadsby, le plus petit village de l’état d’Alberta au Canada. Sa famille quitte le Canada pour s’installer en Californie en 1913. Etudiante à la Hollywood High School, devenue une magnifique jeune fille, elle se présente en 1925 au concours de Miss Hollywood et le remporte haut la main. L’année suivante, elle signe son premier contrat chez Universal Studios.
La très allurale Barbara Kent est «prêtée» à la MGM pour être la partenaire de Greta Garbo et Lars Hanson dans «La chair et le diable» (1926) sous la direction de Clarence Brown. un rôle secondaire, mais très remarqué. L’année suivante, Fred Jackman la réclame pour «No man’s law» avec Oliver Hardy et James Finlayson. Un petit western sans prétention où une scène de baignade nue de l’actrice fait scandale. Dans plusieurs états américains il est censuré et, afin qu’il puisse être projeté, le film est amputé de la fameuse scène. On sait maintenant que l’actrice portait un maillot de bain couleur chair. Mais cette publicité fait de Barbara Kent une étoile très en vue dans le Hollywood de la fin des années vingt et lui vaut d’être récompensée au concours des WAMPAS Baby Stars en 1927.
En 1929, Barbara Kent tourne ses premiers films parlants «L’école du courage» sour la direction de William Wyler avec James Murray et «Reportage nocturne» de John S. Robertson aux côtés de Joseph Schildkraut et Edward G. Robinson. Elle enchaîne avec «Quel phénomène!» (1929) et «À la hauteur» (1930), deux productions de Clyde Bruckman avec Harold Lloyd comme partenaire, où elle fait preuve d’un véritable talent comique. Elle livre le meilleur d’elle-même face à Gloria Swanson dans «Indiscret» (1931) de Leo McCarey. Hélas, par la suite, l’actrice ne retrouve plus de grands rôles à la hauteur de ses espérances et reste cantonnée dans les personnages secondaires. On la voit encore dans «Mes petits» (1931) auprès de Marie Dressler, «Vanity fair» (1932) avec Conway Tearle et Myrna Loy et dans une des nombreuses versions du roman de Charles Dickens «Oliver Twist» (1932) dirigé par William J. Cowen avec le petit Dickie Moore dans le rôle-titre.
En 1932, le jour de son 26ème anniversaire, Barbara Kent se marie avec Harry. E Edington, l’agent artistique qui accompagne les carrières de, entres autres, Greta Garbo, Marlene Dietrich, Ruth Chatterton et Ann Harding. Trois ans plus tard, elle met un terme à sa carrière et se retire de la vie publique. En 1949, son mari qui est devenu producteur exécutif chez RKO, meurt prématurément. Dès lors, elle refuse toutes interviews ou articles la concernant, et ceci, jusqu’à la fin de ses jours. En 1954, elle se remarie avec Marc Monroe, un ingénieur qui la laissera veuve en 1998.
Alors que ses amies Gloria Stuart et Miriam Seegar se sont respectivement éteintes en septembre 2010 et janvier 2011, Barbara Kent reste l’une des dernières représentantes de l’époque du cinéma muet. Elle meurt à son tour le 13 octobre 2011 à l’âge vénérable de 103 ans. Avec une carrière d’une dizaine d’années, elle a su imposer son style et son légendaire visage. La mort de Barbara Kent marque la fin d’une époque, puisqu’elle fut l’une des dernières légendes du cinéma muet.
© Mickael EPITALON & Pascal DONALD
1926 | La chair et le diable ( flesh and the devil ) de Clarence Brown
avec John Gilbert
Prowlers of the night – de Ernst Laemmle avec Fred Humes |
1927 | No man’s law / No man’s land / Man’s law – de Fred Jackman
avec James Finlayson
The lone eagle – de Emory Johnson avec Raymond Keane The drop kick / Glitter – de Millard Webb avec Richard Barthelmess The small bachelor – de William A. Seiter avec George Beranger C’est mon papa ! ( that’s my daddy ) de Fred C. Newmeyer avec Reginald Denny |
1928 | Stop that man – de Nat Ross
avec Arthur Lake
Modern mothers – de Phil Rosen avec Douglas Fairbanks Jr. Solitude ( lonesome ) de Paul Fejos avec Glenn Tryon His destiny / North of 49 – de Neal Hart avec Frank Newton |
1929 | L’école du courage ( the shakedown ) de William Wyler
avec James Murray
Quel phénomène ! ( welcome danger ) de Clyde Bruckman avec Harold Lloyd Reportage nocturne ( night ride / out to kill ) de John S. Robertson avec Edward G. Robinson |
1930 | Dumbbells in ermine – de John G. Adolfi
avec Robert Armstrong
Ce que les hommes désirent ( what men want ) de Ernst Laemmle avec Ben Lyon À la hauteur / Les pieds dans le plat ( feet first ) de Clyde Bruckman avec Harold Lloyd |
1931 | Indiscret / L’imprudente ( indiscreet / indiscretion / obey that impilse ) de Leo McCarey
avec Gloria Swanson
Grief Street / Strange whispers – de Richard Thorpe avec John Holland Chinatown after dark – de Stuart Paton avec Rex Lease Freighters of destiny – de Fred Allen avec Tom Keene Mes petits ( Emma ) de Clarence Brown avec Jean Hersholt |
1932 | Exposed – de Albert Herman
avec William Collier Jr.
Vanity fair – de Chester M. Franklin avec Conway Tearle Beauty parlor – de Richard Thorpe avec John Harron No living witness / A gangster talks – de E. Mason Hopper avec Gilbert Roland Je ne suis pas un lâche ( pride of the legion / the big pay-off ) de Ford Beebe avec Victor Jory Self defense – de Phil Rosen avec Theodore von Eltz Oliver Twist – de William J. Cowen avec Dickie Moore |
1933 | Reckless decision / Protect your daughters / Suspicious mothers – de ?
avec William Farnum
Her forgotten past – de Wesley Ford avec Monte Blue Marriage on approval / Married in haste – de Howard Higgin avec Don Dillaway |
1935 | Swellhead / Swell-head – de Benjamin Stoloff
avec Wallace Ford
Old man rhythm – de Edward Ludwig avec Charles Buddy Rogers La troisième flèche tuera ( guard that girl ) de Lambert Hillyer avec Robert Allen |