1990 Toubab Bi – de Moussa Touré avec Makena Diop, Hélène Lapiower, Khalil Gueye & France Anglade | 1996 Le plus beau métier du monde – de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu & Souad Amidou | 2001 Le raid – de Djamel Bensalah avec Josiane Balasko, Roschdy Zem, Lorànt Deutsch & Hélène de Fougerolles | 2007 L’absence – de Mama Keïta avec Ibrahima Mbaye, William Nadylam, Jacky Tavernier & Omar Seck | ||
Né le 28 octobre 1964 à Dakar sous le nom de Pierre Moustapha Diouf, Mouss Diouf arrivé du Sénégal à l’âge de trois ans. Il grandit à Bobigny où il prépare un CAP et un BP de serrurier avant de chausser les gants de boxe avec Stéphane Ferrara comme sparring-partner. Après un passage dans un cours de comédie toujours avec Stéphane Ferrara et divers castings, Mouss Diouf débute dans des petits rôles dans des films de José Pinheiro, Gérard Oury ou Alexandre Arcady. À la même époque, il fait ses premiers pas sur scène aux côtés de Anémone dans «Le bal des cocus» (1987) de et mis en scène par Jérôme Savary. Il va acquérir sa reconnaissance professionnelle en obtenant le rôle de l’inspecteur Justin N’Guma dans «Julie Lescaut» (1992) avec Véronique Genest dans le rôle-titre. Dans cette série policière diffusée sur TF1 à la même époque que «Navarro» avec Roger Hanin ou «Les Cordier, juge et flic» avec Pierre Mondy, Véronique Genest incarne une commissaire de police qui essaye de concilier sa vie professionnelle et sa vie de famille. La distribution est complétée par Jérôme Anger en inspecteur, Jean-Paul Rouve en brigadier et François Marthouret en père des deux filles du commissaire.
Cette notoriété acquise sur le petit écran lui permet d’être sollicité par des réalisateurs dans des rôles qui caricaturent souvent ses origines. Ainsi, on le retrouve en marabout dans «Toxic affair» (1992) avec Isabelle Adjani, en noir agressé lors d’une soirée dans «Les anges gardiens» (1994) de Jean-Marie Poiré avec Gérard Depardieu et Christian Clavier ou vigie des pirates dans «Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre» (2001) de Alain Chabat. Au théâtre, il est le partenaire de Smaïn dans «Les fourberies de Scapin» (1994) de Molière mis en scène par Jean-Luc Moreau au théâtre du Gymnase. En 2005, lassé de son rôle d’inspecteur, il quitte la série «Julie Lescaut» après avoir incarné ce héros récurrent durant 71 épisodes pendant près de quinze ans.
Mouss Diouf décide de se lancer dans une carrière d’humoriste. Il interprète son premier one-man-show intitulé «Avant quand j’étais noir» (2003). Créé avec succès au Théâtre de la Main d’or, ce spectacle est repris au Théâtre Le Temple puis la saison suivante au théâtre du Gymnase. Mais tellement marqué par sa prestation de N’Guma, il est totalement ignoré par les réalisateurs à l’exception d’un second rôle dans le téléfilm «Ali Baba et les 40 voleurs» (2007) avec Gérard Jugnot. Il va aussi se compromettre dans une émission de téléréalité «La ferme célébrités» (2004) au casting hétéroclite.
La fin de sa vie est peu glorieuse, Mouss Diouf est mis en examen pour «abus de confiance et escroquerie» sur plainte d’Air France qui lui reproche d’avoir voyagé gratuitement à plusieurs reprises grâce à des «miles» appartenant à des personnalités. Le 23 février 2009, il est victime d’un accident vasculaire cérébral avec complication rénale alors qu’il interprète son nouveau spectacle au Théâtre du Gymnase. Le 27 juin 2009, il est victime d’un second AVC et se retrouve plongé dans le coma. Fin 2009, sorti du coma, il rejoint un centre de rééducation fonctionnelle avant de regagner son domicile tandis que sa compagne et sa famille se déchirent dans la presse sur la médiatisation de sa santé. Au printemps 2012, il apparaît visage flouté dans un reportage controversé diffusé dans «Accès privé» sur M6. Brutalement, Mouss Diouf retombe de nouveau dans le coma et décède le 7 juillet 2012 à l’âge de 47 ans.
© Olivier SINQSOUS
1968 | Le mandat ( mandabi ) de Ousmane Sembène avec Makhouredia Gueye |
1985 | Parole de flic – de José Pinheiro
avec Alain Delon
Billy ze kick – de Gérard Mordillat avec Francis Perrin |
1986 | Lévy et Goliath – de Gérard Oury
avec Michel Boujenah
Mon bel amour, ma déchirure – de José Pinheiro avec Catherine Wilkening |
1988 | L’union sacrée – de Alexandre Arcady
avec Patrick Bruel
Les secrets professionnels du Dr. Apfelglück – de Thierry Lhermitte, Hervé Palud, Mathias Ledoux, Alessandro Capone & Stéphane Clavier avec Thierry Lhermitte |
1989 | On peut toujours rêver – de Pierre Richard
avec Pierre Palmade
CM Trouble – de Yannick Saillet avec Emmanuelle Escourrou CM 5150 – de Yannick Saillet avec Philippe Volter |
1990 | Toubab Bi – de Moussa Touré avec France Anglade |
1991 | Loulou Graffiti – de Christian Lejalé avec Anémone |
1992 | Coup de jeune – de Xavier Gélin
avec Daniel Gélin
Toxic affair – de Philomène Esposito avec Isabelle Adjani |
1994 | Les anges gardiens – de Jean-Marie Poiré avec Gérard Depardieu |
1995 | Les deux papas et la maman – de Jean-Marc Longval
avec Arielle Dombasle
Tortilla et cinéma ( tortilla y cinema ) de Martin Provost avec Carmen Maura |
1996 | Le plus beau métier du monde – de Gérard Lauzier avec Michèle Laroque |
1997 | Une femme très très très amoureuse – de Ariel Zeitoun avec Michel Boujenah |
2000 | DA Atlantide, l’empire perdu ( Atlantis / The lost empire ) de Gary Trousdale & Kirk Wise
Seulement voix dans la version française |
2001 | Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre – de Alan Chabat
avec Monica Bellucci
Philosophale – de Farid Fedjer avec Samy Naceri Au loin… l’horizon – de Olivier Vidal avec Jean-Claude Dreyfus Le raid – de Djamel Bensalah avec Hélène de Fougerolles DA Lilo et Stitch ( Lilo & Stitch ) de Dean DeBlois & Chris Sanders Seulement voix dans la version française |
2002 | Les clefs de bagnole – de Laurent Baffie
avec Daniel Russo
Seulement apparition CM Chez Lulu – de Robert Sitbon avec Lucien Jean-Baptiste |
2003 | CM Méprise et conséquences – de Michaël Nakache avec Roxane Damidot |
2006 | Le sourire du serpent – de Mama Keïta
avec Valentina Sauca
DA Ratatouille – de Brad Bird & Jan Pinkava Seulement voix dans la version française |
2007 | L’absence – de Mama Keïta
avec Omar Seck
Remerciements à Michel Lefort pour l’acte de décès |