1919 La vallée des géants (the valley of the giants) de James Cruze avec Wallace Reid, Jack Hoxie & Grace Darmond | 1921 Les quatre cavaliers de l’apocalypse (the four horsemen of the apocalypse) de Rex Ingram avec Josef Swickard | 1921 Eugénie Grandet (the conquering power) de Rex Ingram avec Rudolph Valentino & Ralph Lewis | 1923 Scaramouche – de Rex Ingram avec Ramon Novarro, Lewis Stone, Lloyd Ingraham & Julia Swayne Gordon | ||
Alice Terry est née Alice Frances Taaffe le 29 juillet 1899, à Vincennes dans l’Indiana. Elle commence sa carrière cinématographique très jeune, à l’age de 14 ans, principalement comme actrice de soutient jusqu’aux années 20, d’abord sous son nom de famille Alice Taaffe, puis Alice Terry. Dans «Civilization», en 1916, superproduction dans le sillage d’«Intolérance» de Griffith, Reginald Barker nous offre un drame de guerre où l’on voit la jeune femme incarner divers personnages notamment un paysan et un soldat allemand! En 1917, elle rencontre le réalisateur Rex Ingram, ils se marient en 1921 et resteront unis jusqu’au décès du cinéaste en 1950. D’une grande beauté, connu pour son intelligence, son raffinement et sa dignité, elle ne reste pas longtemps dans l’ombre de ses partenaires. Elle atteint le statut de star en jouant les héroïnes amoureuses, dans les films de son mari, comme dans «Les quatre cavaliers de l’apocalypse» (1921), aux cotés du célèbre Rudolph Valentino incarnant le ténébreux Julio qui poursuit une liaison torride avec l’épouse d’un juriste, Alice Terry.
L’actrice enchaîne avec «Eugénie Grandet» (1921), où elle est la fille du riche mais avare père Grandet, qui tombe amoureuse de son cousin Charles, Rudolph Valentino, un aristocrate français ruiné. Rex Ingram en fait sa princesse Flavia dans «Le prisonnier de Zenda» (1922), où suite à un complot, le roi Rudolph est prisonnier, son sosie (Lewis Stone dans les deux rôles) va prendre sa place mais tout se complique lorsqu’il s’éprend de la princesse Flavia, qui tombe elle aussi sous son charme. Toujours sous la houlette de son mari dans «Scaramouche» (1923), elle incarne Aline, la fiancée d’un Marquis veule et coureur de jupons, Lewis Stone, celui-ci bat en duel l’ami de Moreau, Ramon Novarro, qui jure de se venger, il rejoint une troupe de cirque locale et fait la connaissance d’Aline, se cachant derrière le masque de Scaramouche, un clown, il prépare sa vengeance. Dans le mélodrame de Reginald Barker «La rançon» (1924), elle est Ruth, une fille qui vit seule sans protection dans une cabane isolée, elle est découverte par trois ivrognes, pour éviter le pire elle se promet au moins déjanté des trois, Conway Tearle, s’il la sauve des autres en lui promettant de l’épouser. Elle retrouve Ramon Navarro dans «L’Arabe» (1924) de Rex Ingram, il y est soldat bédouin lors de la guerre entre la Syrie et la Turquie, déserteur il rencontre, dans un village un orphelinat tenu par deux missionnaires américains, le Dr Hilbert, Jerrold Robertshaw, et sa fille Mary, Alice Terry, et il tombe amoureux de la jeune femme. Dans «Mare Nostrum» (1926), Rex Ingram la sacrifie dans ce film d’espionnage pendant la Première Guerre mondiale, elle campe une espionne allemande qui n’hésite pas à perdre la vie volontairement pour l’amour de son pays. Dans le drame religieux et romantique «Le jardin d’Allah» (1927), le pieux père Adrien, Iván Petrovich, moine au monastère trappiste de Notre Dame d’Afrique en Algérie, renonce à ses vœux après une accusation illicite pour une vie de débauche et tombe fou amoureux de Domini, Alice Terry.
Malheureusement les carrières de Alice Terry et son époux s’arrêtent avec l’avènement du parlant, ensemble ils réalisent et dirigent au Maroc, le film d’aventure «Baroud» (1932). Alice Terry se retire sans regret dans la vallée de San Fernando, où elle peint des œuvres d’art. Elle meurt le 22 décembre 1987, emportée par une pneumonie. Pour l’anecdote, Alice Terry était une rousse naturelle, elle utilisait toujours une perruque blonde pour jouer à l’écran.
© Gary RICHARDSON
1916 | Civilisation ( civilization ) de Thomas H. Ince, Reginald Barker & Raymond B. West
avec Howard C. Hickman
Not my sister – de Charles Giblyn avec William Desmond Les quatre irlandaises ( a corner in Colleens / the Pig’s sisters ) de Charles Miller avec Charles Ray The bugle call – de Reginald Barker avec William Collier Jr. |
1917 | Wild winship’s widow – de Charles Miller
avec Rowland V. Lee
The bottom of the well – de John S. Robertson avec Herbert Pryor Alimony – de Emmett J. Flynn avec George Fisher CM Strictly business – de Thomas R. Mills avec Doris Kenyon |
1918 | A bachelor’s children – de Paul Scardon
avec Harry T. Morey
L’échange / La proie pour l’ombre ( old wives for new ) de Cecil B. DeMille avec Elliott Dexter Love watches – de Henry Houry avec Edmund Burns CM The clarion call – de Ashley Miller avec Walter McGrail CM The song and the sergeant – de George Ridgwell avec Stanley Dunn CM The brief debut of Tildy – de George Ridgwell avec William Shea CM Sisters of the golden circle – de Kenneth S. Webb avec Edward Earle CM The trimmed lamp – de George Ridgwell avec Mildred Manning |
1919 | Thin ice – de Thomas R. Mills
avec Charles Kent
L’aventure de David Strong ( the love buglar ) de James Cruze avec Wallace Beery La vallée des géants ( the valley of the giants / in the valley of the giants ) de James Cruze avec Wallace Reid The day she paid / Oats and the woman – de Rex Ingram avec Charles Clary |
1920 | Shore acres – de Rex Ingram
avec Robert Walker
Le passe-partout du diable ( the devil’s passkey ) de Erich von Stroheim avec Sam De Grasse Hearts are trumps – de Rex Ingram avec Winter Hall |
1921 | Les quatre cavaliers de l’apocalypse ( the four horsemen of the apocalypse ) de Rex Ingram
avec Josef Swickard
Eugénie Grandet ( the conquering power ) de Rex Ingram avec Rudolph Valentino Le chemin de l’honneur ( turn to the right ) de Rex Ingram avec Jack Mulhall |
1922 | Le prisonnier de Zenda ( the prisoner of Zenda ) de Rex Ingram
avec Stuart Holmes
Les cataractes de la mort ( where the pavement ends ) de Rex Ingram avec Ramon Novarro + réalisation de quelques scènes – Non crédité CM Screen snapshots, series 2, No. 22-F – de ? avec Charles Chaplin Seulement apparition |
1923 | Scaramouche – de Rex Ingram avec Lewis Stone |
1924 | L’arabe ( the arab ) de Rex Ingram
avec Ramon Novarro
La rançon ( the great divide ) de Reginald Barker avec Wallace Beery Sackcloth and Scarlet – de Henry King avec Orville Caldwell |
1925 | Confessions d’une reine ( confessions of a queen ) de Victor Sjöström
avec Lewis Stone
Any woman – de Henry King avec Ernest Gillen |
1926 | Mare Nostrum ( our sea ) de Rex Ingram
avec Antonio Moreno
Le magicien ( the magician ) de Rex Ingram avec Paul Wegener |
1927 | Les amants ( lovers ? ) de John M. Stahl
avec Ramon Novarro
Le jardin d’Allah ( the garden of Allah ) de Rex Ingram avec Iván Petrovich |
1928 | Les trois passions ( the three passions ) de Rex Ingram avec Andrews Engelmann |
1932 | Baroud ( love in Morocco ) de Rex Ingram & Alice Terry avec Pierre Batcheff |