1943 L’homme en gris (the man in grey) de Leslie Arliss avec James Mason, Margaret Lockwood & Martita Hunt | 1943 L’homme fatal (fanny by gaslight) de Anthony Asquith avec James Mason, Stewart Granger & Jean Kent | 1950 Echec au hold-up (appointment with danger) de Lewis Allen avec Alan Ladd, Jack Webb & Jan Sterling | 1953 M7 ne répond plus (the net) de Anthony Asquith avec Robert Beatty, James Donald & Herbert Lom | ||
C’est le 18 févier 1915 que Phyllis Hannah Bickle vient au monde dans le quartier de Chelsea à Londres en Angleterre. Elle étudie la danse à l’Ecole de Margaret Morris, jusqu’à ce qu’un petit accident la prive de sa passion. Elle s’oriente alors vers l’art dramatique. Sous le nom de Phyllis Calvert, elle fait ses débuts sur scène en novembre 1925, au Théâtre Lyrique d’Hammersmith, dans l’Ouest de Londres, dans la pièce de Walter de la Mare: «Crossing», aux côtés de la grande actrice victorienne Ellen Terry qui interprète, alors, sa dernière pièce. À l’âge de douze ans, Phyllis effectue ses premiers pas devant les caméras de Victor Saville dans «The Arcadians» (1927). Malgré son jeune âge, elle s’impose comme l’une des meilleures actrices de la scène britannique durant les quinze années qui vont suivre, entrecoupées par quelques apparitions cinématographiques. En 1942, elle tient le rôle principal de Patricia Graham dans la pièce «Flare Path» de Terence Rattigan.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Phyllis Calvert travaille de plus en plus pour le cinéma et particulièrement pour la Gainsborough Pictures Company. Elle tourne en tête d’affiche dans des comédies sympathiques auprès de vedettes très populaires, telles que: George Formby dans «Let George do it» (1940) et Arthur Askey dans «Charley’s big-hearted aunt» (1940). Elle devient une star de l’écran anglais en interprétant notamment la jolie Eleanor Eden dans «Le jeune Monsieur Pitt» (1942) de Carol Reed. Puis, elle incarne l’élégante Clarissa Richmond dans «L’homme en gris» (1943) de Leslie Arliss et la belle italienne Maddalena Labardi dans «La madone aux deux visages» (1944) de Arthur Crabtree. Côté vie privée, elle épouse, en 1941, l’acteur Peter Murray-Hill qui deviendra, dès 1945, un antiquaire réputé spécialisé dans les livres. Le couple aura deux enfants: une fille Ann et un fils Piers. Un couple qui restera très uni, jusqu’à la mort de Peter le 25 novembre 1957.
En 1947, à la demande de Robert Siodmak, Phyllis Calvert part pour Hollywood et tourne en vedette dans «Désir de bonheur», un petit film dramatique sans prétention. Deux ans plus tard, elle donne la réplique à Melvyn Douglas dans «Mon véritable amour», puis en 1950, à Alan Ladd dans «Echec au hold-up». Après cette parenthèse américaine, elle rentre à Londres et reprend sa carrière anglaise pour des drames et des films noirs. En 1952, elle décroche une nomination aux British Academy Awards pour son interprétation de Christine Garland, la mère d’une petite fille muette, dans «Mandy» de Alexander Mackendrick, mais le prix sera finalement décerné à Vivien Leigh pour «Un tramway nommé Désir». En 1953, elle tourne sous la direction de Anthony Asquith dans «M 7 ne répond plus», puis elle s’éloigne progressivement des plateaux de cinéma.
Par la suite, Phyllis Calvert travaille beaucoup pour le théâtre et, dès le début des années soixante-dix, dans plusieurs productions télévisées. Entre 1970 et 1972, elle est notamment l’héroïne de «Kate» une série très populaire. En 1996, elle fait un retour remarqué au cinéma auprès de Vanessa Redgrave, dans «Mrs. Dalloway» où elle incarne la délicieuse tante Helena dans cette adaptation réussie de Virginia Woolf. Phyllis Calvert décède le 8 octobre 2002, à son domicile londonien, emportée par une crise cardiaque pendant son sommeil. Elle avait quatre-vingt-sept ans.
© Philippe PELLETIER
1927 | The Arcadians / The land of heart’s desire – de Victor Saville avec Ben Blue |
1933 | Discord – de Henry Edwards
avec Owen Nares
Anne One Hundred – de Henry Edwards avec Gyles Isham |
1934 | School for stars – de Donovan Pedelty avec Frank Birch |
1928 | Two days to live – de ? avec Richard Goolden |
1940 | They came by night – de Harry Lachman
avec Will Fyffe
Let George do it / To hell with Hitler – de Marcel Varnel avec George Formby Charley’s big-hearted aunt – de Walter Forde avec Felix Aylmer Neutral port – de Marcel Varnel avec Leslie Banks Kipps ( the remarkable Mr. Kipps ) de Carol Reed avec Michael Redgrave |
1941 | Inspector Hornleigh goes to it / Mail train – de Walter Forde avec Alastair Sim |
1942 | Uncensored / We shall rise again – de Anthony Asquith
avec Eric Portman
Le jeune monsieur Pitt ( the young Mr. Pitt ) de Carol Reed avec Robert Donat |
1943 | L’homme en gris ( the man in grey ) de Leslie Arliss
avec James Mason
L’homme fatal / Fin de siècle ( fanny by gaslight / man of evil ) de Anthony Asquith avec James Mason |
1944 | Deux mille femmes / Prisonnières de guerre ( two thousand women / house of one thousand
women ) de Frank Launder
avec Jean Kent
La madone aux deux visages ( Madonna of the seven moons ) de Arthur Crabtree avec Stewart Granger |
1945 | Le tyran / Elles étaient sœurs ( they were sisters ) de Arthur Crabtree
avec Hugh Sinclair
Le sorcier noir ( men of two worlds / Kisenga, man of Africa / witch doctor ) de Thorold Dickinson avec Robert Adams |
1946 | L’archet magique ( the magic bow ) de Bernard Knowles
avec Dennis Price
L’arriviste ( root of all evil ) de Brock Williams avec Michael Rennie |
1947 | Désir de bonheur ( time out of mind ) de Robert Siodmak avec Robert Hutton |
1948 | Voyage brisé / L’atterrissage forcé / L’enfer blanc ( broken journey ) de Ken Annakin &
Michael C. Chorlton avec
David Tomlinson
La madone d’or ( the golden madonna ) de Ladislao Vajda avec David Greene Madonnina d’oro – de Luigi Carpentieri avec Tullio Carminati Version italienne de « The golden madonna » Mon véritable amour ( my own true love ) de Compton Bennett avec Melvyn Douglas |
1949 | La femme sans nom / Amours perdues ( the woman with no name / her panelled door ) de Ladislao Vajda avec Edward Underdown |
1950 | Echec au hold-up ( appointment with danger ) de Lewis Allen avec Alan Ladd |
1951 | Le secret de Tom Denning / L’assassin revient toujours ( Mr. Denning drives north ) de Anthony Kimmins avec John Mills |
1952 | Mandy ( crash of silence / the story of Mandy ) de Alexander Mackendrick avec Jack Hawkins |
1953 | M7 ne répond plus ( the net / project M7 ) de Anthony Asquith avec Robert Beatty |
1955 | It’s never too late – de Michael McCarthy avec Robert Ayres |
1956 | Child in the house – de Cy Endfield & Charles De La Tour avec Stanley Baker |
1957 | The young and the guilty – de Peter Cotes avec Edward Chapman |
1958 | A lady mislaid – de David MacDonald
avec Alan White
Indiscret ( indiscreet ) de Stanley Donen avec Cary Grant |
1959 | Oscar Wilde ( forbidden passion / Oscar Wilde : The movie ) de Gregory Ratoff avec Robert Morley |
1964 | Le scandale de la Villa Fiorita ( the battle of the Villa Fiorita / affair at the Villa Fiorita ) de Delmer Daves avec Rossano Brazzi |
1968 | Sous l’emprise du démon ( twisted nerve ) de Roy Boulting
avec Frank Finlay
Oh ! que la guerre est jolie / Ah ! Dieu que la guerre est jolie ( oh ! what a lovely war ) de Richard Attenborough avec Laurence Olivier |
1969 | Qui veut la fin ( the walking stick ) de Eric Till avec David Hemmings |
1996 | Mrs. Dalloway ( Virginia Woolf’s Mrs. Dalloway ) de Marleen Gorris avec Rupert Graves |