![]() 1945 Johnny Frenchman – de Charles Frend avec Tom Walls, Françoise Rosay, Ralph Michael & Paul Dupuis | ![]() 1947 The brothers – de David MacDonald avec Will Fyffe, Maxwell Reed, Finlay Currie, Duncan Macrae & John Laurie | ![]() 1949 L’homme de la Tour Eiffel (the man on the Eiffel Tower) de Burgess Meredith avec Charles Laughton | ![]() 1954 Un émule de Cartouche (Cartouche) de Gianni Vernuccio & Steve Sekely avec Richard Basehart | ||
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Patricia Roc est née Felicia Miriam Ursula Herold, à Hampstead un quartier cossu de Londres en Angleterre, le 7 juin 1915. Son père Félix Herold, est marchand de papier, sa mère Muriel Angell, femme au foyer, ne sont pas mariés. Alors qu’elle n’est encore qu’un bébé, la petite Felicia est adoptée par André Riese, un riche agent de change belgo-néerlandais. Elle apprendra son adoption à l’age de 24 ans. Elle étudie avec ses deux demi-sœurs dans des écoles privées de Londres et de Paris. En 1937, elle s’inscrit à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres et débute sur scène dans la comédie «Nuts in may», en jouant une secrétaire sexy. Lors d’une représentation elle est remarquée par Alexandre Korda qui, charmé par cette adorable brunette aux yeux bleus, lui signe un contrat cinématographique. Patricia Roc joue son premier rôle en 1937 aux cotés de Laurence Olivier et Merle Oberon dans «Le divorce de Lady X» de Tim Whelan, puis elle enchaîne avec «Le fils rebelle» (1938) de Adrian Brunel, où elle est Marina la fille d’un noble Polonais, avec Harry Baur en Taras Bulba, sa prestation lui vaut les encouragements des critiques.
Dans les années 40, Patricia Roc signe un contrat de sept ans avec les studios Gainsborough Pictures. On la voit dans quelques films de propagande comme «Ceux de chez nous» (1943), où mobilisée elle rêve de gloire militaire avec comme partenaire Gordon Jackson en jeune aviateur; dans «Deux mille femmes» (1944) elle campe une religieuse prisonnière dans un camp de concentration qui avec d’autre femmes dissimulent des aviateurs britanniques et préparent leur évasion mais un traitre sommeille parmi eux, avec entre autres Phyllis Calvert, Jean Kent et Flora Robson. Citons aussi «La madone aux deux visages» (1944) de Arthur Crabtree, où elle interprète la fille de Phyllis Calvert qui possède une double personnalité; «Le masque aux yeux verts» (1945) de Leslie Arliss, où sa meilleure amie mais aussi une dangereuse aventurière, Margaret Lockwood, lui vole son futur mari, Griffith Johns. En 1946, à Hollywood pour Universal Pictures, Jacques Tourneur l’emploie dans son western «Le passage du canyon». Malheureusement le film est un échec au box-office, et reste son seul film tourné aux USA. De retour en Angleterre, avec «When the bough breaks» (1947), Lawrence Huntington lui offre un drame émotionnel où l’on lit sur son visage toute l’angoisse d’une mère qui abandonne par obligation son bébé à des parents adoptifs, Rosamund John et Patrick Holt.
Mariée en 1939, en première noce avec un ostéopathe canadien et divorcée en 1944, Patricia Roc se remarie en 1949 avec André Thomas un caméraman et s’installe à Paris où elle commence à travailler dans le cinéma français et italien. Citons «L’inconnue de Montréal» (1950) de Jean Devaivre, où René Dary découvre que Patricia sa fiancée est une dangereuse criminelle, dans «La veuve» (1955) de Lewis Milestone, elle partage une vie difficile avec Massimo Serato un coureur automobile, il se tue lors d’une course. Patricia a donné naissance à un fils Michael à la suite d’une liaison avec Anthony Steel rencontré sur le tournage de «Something money can’t buy» (1952) de Pat Jackson. Michael est élevé comme un fils par son deuxième mari, André Thomas qui ne pouvait pas avoir d’enfant. Après son décès en 1956, elle épouse le millionnaire viennois Walter Reif, en 1962 (décédé en 1986), le couple déménage à Locarno, en Suisse où Patricia Roc, surnommée la déesse des Odéon par J. Arthur Rank, décède à Locarno d’une insuffisance rénale le 3 décembre 2003.
© Gary RICHARDSON

1937 | Le divorce de Lady X ( the divorce of Lady X ) de Tim Whelan avec Laurence Olivier |
1938 | Le fils rebelle ( the rebel son / the barbarian and the lady / the rebel son of Taras Bulba / Taras
Bulba ) de Adrian Brunel, Albert de Courville & Alexis Granowsky
avec Harry Baur
The gaunt stranger / The phantom strikes – de Walter Forde avec Alexander Knox |
1939 | The mind of Mr. Reeder / The mysterious Mr. Reeder – de Jack Raymond
avec John Warwick
The missing people – de Jack Raymond avec Ronald Adam Pack up your troubles – de Oswald Mitchell avec Reginald Purdell Meurtre à l’aube ( a window in London / lady in distress ) de Herbert Mason avec Paul Lukas |
1940 | Dr. O’Dowd – de Herbert Mason
avec Felix Aylmer
It happened to one man / Gentleman of venture – de Paul L. Stein avec Wilfrid Lawson Three silent men – de Daniel Birt avec Derrick De Marney The farmer’s wife – de Norman Lee & Leslie Arliss avec Edward Rigby |
1941 | La famille de ma femme ( my wife’s family ) de Walter C. Mycroft avec David Tomlinson |
1942 | Suspected person – de Lawrence Huntington
avec Robert Beatty
Laisse chanter le peuple ( let the people sing ) de John Baxter avec Alastair Sim We’ll meet again – de Philip Brandon avec Ronald Ward |
1943 | Ceux de chez nous ( millions like us ) de Frank Launder & Sidney Gilliat avec Gordon Jackson |
1944 | Deux mille femmes / Prisonnières de guerre ( two thousand women / house of one thousand
women ) de Frank Launder
avec Jean Kent
Romance d’amour ( love story / a lady surrenders ) de Leslie Arliss avec Stewart Granger La madone aux deux visages ( Madonna of the seven moons ) de Arthur Crabtree avec John Stuart |
1945 | Johnny Frenchman – de Charles Frend
avec Tom Walls
Le masque aux yeux verts ( the wicked lady ) de Leslie Arliss avec James Mason |
1946 | Le passage du canyon ( Canyon Passage ) de Jacques Tourneur
avec Brian Donlevy
So well remembered – de Edward Dmytryk avec John Mills Le manoir tragique / Jassy la bohémienne ( Jassy ) de Bernard Knowles avec Dennis Price |
1947 | The brothers – de David MacDonald
avec Maxwell Reed
When the bough breaks – de Lawrence Huntington avec Bill Owen Holiday Camp – de Ken Annakin avec Jack Warner Seulement apparition |
1948 | One night with you – de Terence Young
avec Stanley Holloway
La femme parfaite ( the perfect woman ) de Bernard Knowles avec Nigel Patrick |
1949 | Retour à la vie – de Henri-Georges Clouzot, André Cayatte, Jean Dréville & Georges Lampin
avec François Périer
Segment « Le retour d’Antoine » de Georges Lampin L’homme de la Tour Eiffel ( the man on the Eiffel Tower ) de Burgess Meredith avec Charles Laughton |
1950 | Dernier témoin / Trafiquants d’opium / Black Jack ( captain Blackjack / Jack, el negro ) de
Julien Duvivier & José Antonio Nieves Conde
avec George Sanders
L’inconnue de Montréal / Son copain – de Jean Devaivre avec René Dary |
1951 | L’enquête est close / Le treizième témoin ( circle of danger ) de Jacques Tourneur avec Ray Milland |
1952 | Hôtesse d’une nuit / Madame fait carrière ( something money can’t buy ) de Pat Jackson avec Anthony Steel |
1953 | La mia vita è tua – de Giuseppe Masini avec Armando Francioli |
1954 | Un émule de Cartouche ( Cartouche / le avventure di Cartouche ) de Gianni Vernuccio & Steve Sekely avec Akim Tamiroff |
1955 | La veuve ( the widow X / la vedova X ) de Lewis Milestone avec Massimo Serato |
1956 | The hypnotist / Scotland Yard dragnet – de Montgomery Tully avec Roland Culver |
1957 | The house in the woods – de Maxwell Munden avec Tim Ellison |
1959 | Landru / La dixième femme de Barbe Bleue ( Bluebeard’s ten honeymoons ) de W. Lee Wilder avec George Coulouris |