1977 Marche pas sur mes lacets – de Max Pécas avec Sylvain Chamarande, Dominique Jubelin & Olga Valéry | 1982 On n’est pas sorti de l’auberge – de Max Pécas avec Jean Lefebvre, Bernadette Lafont & Marco Perrin | 1984 Brigade des mœurs – de Max Pécas avec Thierry de Carbonnières, Jean-Marc Maurel & Pascale Roberts | 1985 Deux enfoirés à Saint-Tropez – de Max Pécas avec Philippe Caroit, Caroline Tresca & Jean Vinci | ||
Né le 25 avril 1925 à Lyon, Max Pécas passe son adolescence à Marseille où il fait ses débuts comme régisseur de théâtre puis assistant réalisateur. À l’époque de nombreux films sont tournés sur la Côte d’Azur notamment des opérettes adaptées à l’écran comme «Trois de la Canebière» (1955) et «Trois de la marine» (1956) de Maurice de Canonge avec Marcel Merkès.
Sur les conseils de la comédienne Ginette Leclerc rencontrée sur le tournage de «Nuit sans fin» (1946), Max Pécas s’installe à Paris à la fin des années cinquante et fonde une société de production «Les films du Griffon». En 1959, il réalise son premier film: un polar intitulé «Le cercle vicieux» d’après «La mort dans l’âme» de Frédéric Valmain où un jeune peintre, Claude Titre, se fait enlever et épouser par une riche comtesse allemande, Luisa Colpeyn. Ce polar teinté d’érotisme préfigure la suite de la carrière de Max Pécas, il réalise une dizaine de films dans la même veine: l’érotisme de «La baie du désir» (1964) le menant au porno-soft de «Claude et Greta» (1969) où une jeune suédoise tombe sous la coupe d’un homosexuel. Dès lors, Max Pécas enchaîne jusqu’à la fin des années soixante-dix les films pornographiques, de «Je suis une nymphomane» (1970) à «Luxure» (1976). Mais la loi du 30 décembre 1975 qui taxe plus lourdement ces films que les autres ainsi que les salles qui les diffusent sonne le glas de ce genre de productions, Max Pécas décide de réorienter sa carrière.
En visionnant le film «Lâche moi les baskets» (1976) de Joseph Ruben avec Robert Carradine, Max Pécas prend la décision de tourner des comédies pour adolescent. Coup de maître, «Marche pas sur mes lacets» (1977) qui conte les aventures de deux bidasses, Sylvain Green et Jean-Marc Longval, avant l’incorporation est un énorme succès. Ils enchaînent avec des films à l’humour potache aux titres ahurissants tirés d’une réplique: «Embraye bidasse … ça fume» (1978) et «On est venu là pour s’éclater » (1979), toujours avec Sylvain Green qui connaissent un succès similaire. Ses deux films suivants permettent à des acteurs célèbres de débuter: Victoria Abril dans «Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu» (1980) ainsi que Xavier Deluc sous le nom de Xavier Lepetit et Ticky Holgado sous le nom de Tiky dans «Belles, blondes et bronzées (1981) dont le succès est moindre.
En 1982, la carrière de Max Pécas passe à un rythme supérieur, il bénéficie d’un casting important pour «On n’est pas sorti de l’auberge». Jean Lefebvre et Bernadette Lafont en tête d’affiche entourés de Henri Guybet, Georges Beller, Pierre Doris et Jackie Sardou permettent à cette comédie que l’on peut qualifier de «nanar» d’approcher les 600 000 entrées. En 1983, il entame la réalisation d’une trilogie tropézienne: «Les branchés à Saint-Tropez» qui connait un beau succès. Entre-temps, il change de registre avec «Brigade des mœurs» qui se voit classer «X». Ses deux derniers films achèvent sa trilogie: «Deux enfoirés à Saint-Tropez» (1985) où débute Philippe Caroit et Caroline Tresca et «On se calme et on boit frais» (1986) qui ne déplace pas les foules et entraîne la faillite de sa maison de production. Echecs en salles, avec néanmoins le financement providentiel de «Canal +», ces films obtiennent de larges audiences lors de leur diffusion sur M6. Alors que le «roi du nanar» bénéficie d’un regain de notoriété, Max Pécas décède des suites d’un cancer le 10 février 2003 à Paris.
© Olivier SINQSOUS
1946 | La nuit sans fin – de Jacques Séverac
avec Ginette Leclerc
Seulement assistant réalisateur |
1948 | La passagère – de Jacques Daroy
avec Dany Robin
Seulement assistant réalisateur Le droit de l’enfant – de Jacques Daroy avec Renée Devillers Seulement assistant réalisateur Sergil et le dictateur – de Jacques Daroy avec Paul Meurisse Seulement assistant réalisateur |
1949 | La maison du printemps – de Jacques Daroy
avec Claudine Dupuis
Seulement assistant réalisateur |
1950 | Porte d’Orient – de Jacques Daroy
avec Marcel Dalio
Seulement assistant réalisateur |
1951 | Sergil chez les filles – de Jacques Daroy
avec Paul Meurisse
Seulement assistant réalisateur |
1952 | Tourbillon – de Alfred Rode
avec Jean Servais
Seulement assistant réalisateur |
1955 | Trois de la Canebière – de Maurice de Canonge
avec Mischa Auer
Seulement assistant réalisateur |
1956 | Trois de la marine – de Maurice de Canonge
avec Jeannette Batti
Seulement assistant réalisateur |
1957 | La fille de feu – de Alfred Rode
avec Yoko Tani
Seulement assistant réalisateur Arènes joyeuses – de Maurice de Canonge avec Fernand Raynaud Seulement assistant réalisateur |
1959 | Visa pour l’enfer / Passeport pour l’enfer – de Alfred Rode
avec Jean Gaven
Seulement assistant réalisateur Le cercle vicieux – de Max Pécas avec Claude Farell |
1961 | De quoi tu te mêles, Daniela ! ( zarte haut in schwarzer seide / capricci borghesi / Daniela,
criminal strip-tease / Daniella by night ) de Max Pécas
avec René Dary
+ adaptation & scénario Douce violence – de Max Pécas avec Elke Sommer + adaptation, dialogues & scénario |
1962 | Une femme aux abois / La prisonnière du désir – de Max Pécas
avec Sylvie Coste
+ adaptation, dialogues, scénario & production CM La belle et le champion – de Max Pécas avec Gracieux Lamparti + production |
1963 | Cinq filles en furie / Les chiennes de Soledor – de Max Pécas
avec Madeleine Constant
+ adaptation, scénario & production |
1964 | La baie du désir – de Max Pécas
avec Sophie Hardy
+ adaptation, scénario & production |
1965 | Espions à l’affût / La chaleur de minuit / L’espion est à l’affût – de Max Pécas
avec Claudine Coster
+ adaptation, dialogues, scénario & production |
1966 | La peur de l’amour – de Max Pécas
avec Véra Valmont
+ adaptation, dialogues, scénario & production |
1967 | La nuit la plus chaude / La nuit des outrages – de Max Pécas
avec Philippe Lemaire
+ adaptation, dialogues, scénario & production Poker d’as pour Django ( le due facce del dollaro ) de Roberto Bianchi Montero avec Jacques Herlin Seulement production |
1968 | Le grand cérémonial – de Pierre-Alain Jolivet
avec Ginette Leclerc
Seulement directeur de production La main noire – de Max Pécas avec Jean Topart + adaptation, dialogues, scénario & production |
1969 | Claude et Greta / Les liaisons particulières – de Max Pécas
avec Yves Vincent
+ adaptation, dialogues, scénario & production Sept hommes pour Tobrouk ( la battaglia del deserto / la batalla del desierto / desert battle ) de Mino Loy avec Robert Hossein Seulement production |
1970 | Je suis une nymphomane / Carole et ses démons – de Max Pécas
avec Sandra Julien
+ scénario & production |
1971 | Je suis frigide… Pourquoi ? / Comment le désir vient aux filles – de Max Pécas
avec Arlette Didier
+ scénario & production |
1973 | Club privé pour couples avertis / Club privé – de Max Pécas
avec Henri Serre
+ scénario & production |
1974 | Sexuellement vôtre / Quand les hommes chassent… les femmes pêchent…! – de Max Pécas
avec Henri Genès
+ scénario & production Rêves pornos / Dictionnaire de l’érotisme – de Max Pécas avec Michel Lemoine + scénario & production |
1975 | Les mille et une perversions de Felicia / Les perversions de Cécilia – de Max Pécas
avec Jean Roche
+ scénario & production L’esclave du plaisir ( the image / the mistress and the slave / the punishment of Anne ) de Radley Metzger avec Rebecca Brooke Seulement production |
1976 | Luxure – de Max Pécas
avec Corinne Lemoine
+ scénario & production |
1977 | Marche pas sur mes lacets – de Max Pécas
avec Olga Valéry
+ adaptation, scénario & production |
1978 | Embraye bidasse... ça fume ! / Les bidasses aux grandes manœuvres – de Max Pécas
avec Michel Vocoret
+ scénario & production |
1979 | On est venu là pour s’éclater – de Max Pécas
avec Marco Perrin
+ adaptation, scénario & production |
1980 | Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu – de Max Pécas
avec Victoria Abril
+ scénario & production |
1981 | Belles, blondes et bronzées – de Max Pécas
avec Xavier Deluc
+ scénario & production |
1982 | On n’est pas sorti de l’auberge – de Max Pécas
avec Bernadette Lafont
+ interprétation |
1983 | Les branchés de Saint-Tropez / Les dessous de Ramatuelle – de Max Pécas
avec Ticky Holgado
+ scénario, interprétation & production 2019 après la chute de New York ( 2019 dopo la caduta di New York ) de Sergio Martino avec Edmund Purdom Seulement production |
1984 | Brigade des mœurs – de Max Pécas
avec Pascale Roberts
+ scénario & production Apocalypse dans l’ocean rouge ( Shark : Rosso nell’oceano ) de Lamberto Bava avec William Berger Seulement production |
1985 | Deux enfoirés à Saint-Tropez – de Max Pécas
avec Caroline Tresca
+ adaptation, scénario & production |
1986 | On se calme et on boit frais à Saint-Tropez – de Max Pécas
avec Brigitte Lahaie
+ scénario & production |
1996 | CM Départ immédiat – de Thomas Briat
avec Amira Casar
Seulement production |