![]() 1939 Sacrifice d’une mère (puerta cerrada) de Luis Saslavsky & John Alton avec Pablo Cumo & Mecha López | ![]() 1951 Te sigo esperando – de Tito Davison avec Arturo de Córdova, Víctor Junco & Miguel Córcega | ![]() 1961 Mon ami Joselito (bello recuerdo) de Antonio del Amo avec Joselito, Sara García & Salvador Soler Marí | ![]() 1969 Des roses blanches pour ma sœur noire (rosas blancas para mi hermana negra) de Abel Salazar avec Steve Flanagan | ||
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Libertad Lamarque naît le 24 novembre 1908, à Rosario (province de Santa Fe), en Argentine. Son père Gaudencio Lamarque de parents français, a épousé une veuve déjà mère de six enfants. C’est un original anarchisant au tempérament artiste. Il écrit des pièces plutôt libertaires qu’il fait jouer dans les petites villes avoisinantes. Sa fille, au prénom prédestiné, est l’une de ses interprètes. À l’occasion elle chante avec succès les rengaines à la mode. En 1926, la famille décide de tenter sa chance et part pour la capitale. D’abord embauchée comme choriste au Teatro Nacional, Libertad se fait vite remarquer.
Libertad Lamarque grave son premier disque de tango en 1927. L’année suivante elle donne naissance à une petite fille (son unique enfant) et épouse le père, un modeste employé de théâtre. Elle s’en sépare presque aussitôt pour vivre avec le pianiste Alfredo Malerba qui deviendra son mari dix ans plus tard lorsque le divorce aura été légalisé. Pendant trois ans elle donne plus de mille représentations d’un vaudeville racontant la vie de différentes familles d’émigrés dans un immeuble modeste de la très cosmopolite Buenos Aires. Elle part ensuite en tournée en Argentine et au Paraguay avec trois guitaristes et un répertoire de tangos. Elle aborde le cinéma avec «Adiós Argentina» (1929) de Mario Parpagnoli et tourne dans le premier film sonore argentin «Tango» (1933) de Luis José Moglia Barth avec Pepe Arias. Devenue la Reine du Tango, elle fait en 1935 la une des journaux: en tournée au Chili, elle aurait tenter de se suicider en passant par la fenêtre de son hôtel, la chute est amortie par une bâche! Le mari considérant qu’elle n’est pas apte à s’occuper de leur fille l’emmène en Uruguay. Libertad accompagnée de son avocat, de Alfredo Malerba et du musicien Héctor María Artola, réussit à récupérer l’enfant, à Montevideo.
Entre 1935 et 1945 Libertad Lamarque est à l’affiche d’une vingtaine de films en Argentine dont «El alma del bandoneón» (1935) et «Madreselva» (1938). Lors du tournage de «La cabalgata del circo» (1945), de Mario Sóffici avec Hugo del Carril, on raconte qu’elle serait rentrée en conflit avec l’actrice Eva Duarte, la future Madame Eva Perón et qu’elle aurait préféré partir pour le Mexique. Elle y recommence une carrière cinématographique toute aussi prestigieuse et tourne plus de quarante films, en général dans le registre dramatique dont «Tampico» (1947) de Luis Buñuel auprès de Jorge Negrete. Elle est dirigée par des metteurs en scène tels que Tulio Demicheli, Miguel Zacarías et Alfonso Corona Blake.
Libertad Lamarque reste une très grande chanteuse de tangos et enregistre dans sa carrière plus de quatre cents titres, dans son pays natal, au Mexique mais aussi à Cuba et en Espagne, accompagnée par les orchestres les plus célèbres, ou par celui de son mari Alfredo Malerba. Après l’exil de Juan Perón en 1955, elle retourne régulièrement en Argentine pour des tournées triomphales. En 1961 elle chante avec le jeune prodige espagnol Joselito (Jiménez) dans le film «Mon ami Joselito» dirigé par Antonio del Amo.
À partir des années 1970, Libertad Lamarque travaille fréquemment à la télévision. Elle enregistre ses derniers titres de tango à quatre-vingt-deux ans et joue encore dix ans plus tard dans un feuilleton mexicain «Carita de ángel» le rôle de la mère supérieure d’un couvent. Elle décède le 12 décembre 2000, à Mexico, d’une insuffisance respiratoire.
© Caroline HANOTTE

1929 | Adiós Argentina – de Mario Parpagnoli avec Silvio Romano |
1933 | Tango – de Luis Moglia Barth avec Pepe Arias |
1935 | Alma de bandoneón – de Mario Soffici avec Santiago Arrieta |
1936 | Ayúdame a vivir – de José A. Ferreyra
avec Floren Delbene
+ scénario |
1937 | Besos brujos – de José A. Ferreyra avec Antonio Daglio |
1938 | Madreselva – de Luis César Amadori
avec Hugo del Carril
La ley que olvidaron – de José A. Ferreyra avec Oscar Soldati |
1939 | Sacrifice d’une mère / Porte close ( puerta cerrada ) de Luis Saslavsky & John Alton
avec Pablo Cumo
Caminito de Gloria – de Luis César Amadori avec Roberto Airaldi |
1940 | La maison du souvenir ( la casa del recuerdo ) de Luis Saslavsky
avec Alberto Vila
Cita en la frontera – de Mario Soffici avec Orestes Caviglia |
1941 | Yo conocí a esa mujer – de Carlos F. Borcosque
avec Osvaldo Miranda
Una vez en la vida – de Carlos F. Borcosque avec Luis Aldás En el viejo Buenos Aires – de Antonio Momplet avec Rafael Frontaura |
1942 | Eclipse de soleil ( eclipse de sol ) de Luis Saslavsky avec Georges Rigaud |
1944 | El fin de la noche – de Alberto de Zavalia avec César Fiaschi |
1945 | La cabalgata del circo – de Mario Soffici avec Eva Perón |
1946 | Soledad – de Miguel Zacarías avec René Cardona |
1947 | Romance musical – de Ernesto Arancibia
avec Juan José Miguez
Tampico ( Gran Casino / en el viejo Tampico ) de Luis Buñuel avec Jorge Negrete |
1948 | La dama del velo – de Alfredo B. Crevenna avec José Baviera |
1949 | Otra primavera – de Alfredo B. Crevenna avec Ernesto Alonso |
1950 | Huellas del pasado – de Alfredo B. Crevenna
avec Robert Meyer
La marquesa del barrio – de Miguel Zacarías avec Guillermo Samperio |
1951 | La mujer sin lágrimas – de Alfredo B. Crevenna
avec Eduardo Alcaraz
Te sigo esperando – de Tito Davison avec Arturo de Córdova Mi campeón – de Chano Urueta avec Augustín Lara La loca – de Miguel Zacarías avec José María Linares-Rivas |
1952 | Rostros olvidados – de Julio Bracho
avec Julián Soler
Il n’est jamais trop tard pour l’amour ( nunca es tarde para amar ) de Tito Davison avec Sergio Corona Acuérdate de vivir – de Roberto Gavaldón avec Tito Junco |
1953 | Reportaje – de Emilio Fernández
avec Maria Félix
Seulement apparition Anxiété ( ansiedad ) de Miguel Zacarías avec Pedro Infante Si volvieras a mi – de Alfredo B. Crevenna avec Silvia Pinal La infame – de Miguel Zacarías avec Ramón Gay |
1954 | Cuando me vaya – de Tito Davison
avec Felipe Montoya
La mujer X – de Julián Soler avec Andrés Soler |
1955 | Histoire d’un amour ( historia de un amor ) de Roberto Gavaldón
avec Mario Sevilla
+ chansons Ecole de musique ( escuela de música ) de Miguel Zacarías avec Pedro Infante Bodas de oro – de Tito Davison avec Luis Aragón |
1956 | Música de siempre – de Tito Davison avec Edith Piaf |
1957 | Bambalinas – de Tulio Demicheli
avec Carlos Montalbán
La femme qui n’avais pas d’enfants ( la mujer que no tuvo infancia ) de Tito Davison avec Pedro Armendariz |
1958 | Cuatro copas – de Tulio Demicheli
avec Miguel Manzano
Sabrás que te quiero – de Tito Davison avec Pancho Córdova Mis padres se divorcian – de Julián Soler avec Pedro de Aguillón |
1959 | La cigüeña dijo sí – de Rafael Baledón
avec José Pardavé
Moi, pécheur ( yo pecador ) de Alfonso Carona Blake avec José Mojica Amor en la sombra – de Tito Davison avec Enrique Rambal |
1960 | Creo Creo en ti / Esposa o amante – de Alfonso Corona Blake
avec Jorge Mistral
El pecado de una madre – de Alfonso Corona Blake avec Dolores del Rio |
1961 | Mon ami Joselito ( bello recuerdo ) de Antonio del Amo avec Joselito |
1962 | Le ciel et la terre ( el cielo y la tierra ) de Alfonso Corona Blake avec Angélica María |
1963 | Canción del alma – de Tito Davison avec Eduardo Fajardo |
1964 | Les enfants que j’ai rêvés ( los hijos que yo soñé / los chicos de la noche ) de Roberto
Gavaldón avec Julio Alemán
Canta mi corazón – de Emilio Gómez Muriel avec Roberto Cañedo |
1965 | Arrullo de Dios – de Alfonso Corona Blake avec Manuel Alvarado |
1966 | DO La vida de Pedro Infante – de Miguel Zacarías
avec Antonio Raxel
Seulement apparition |
1968 | El hijo pródigo – de Servando González avec Carlos Cardán |
1969 | Des roses blanches pour ma sœur noire ( rosas blancas para mi hermana negra ) de Abel Salazar avec Steve Flanagan |
1971 | Hoy he soñado con Dios – de Julián Soler
avec Jorge Rivero
La sonrisa de mamá – de Enrique Carreras avec Rodolfo Machado |
1973 | La loca de los milagros – de José María Fernández Unzáin avec Jaime Moreno |
1974 | Le noir est une belle couleur ( negro es un bello color ) de Julián Soler avec Fernande Allende |
1977 | DO México de mis amores – de Nancy Cárdenas
avec Pedro Armendariz Jr.
Seulement apparition |
1978 | La mamá de la novia – de Enrique Carreras avec Jorge Barreiro |
AUTRES PRIX : | |
Ariel d’Or spécial, Mexique ( 2000 ) |