1937 Hussards, levez-vous! (Husaren heraus) de Georg Jacoby avec Leo Slezak, Ida Wüst & Maria Andergast | 1939 Valses immortelles (unsterblicher walzer) de E.W. Emo avec Paul Hörbiger, Lia Burg & Dagny Servaes | 1949 Mariage avec Erika (hochzeit mit Erika) de Eduard von Borsody avec Marianne Schönauer & Dorit Kreysler | 1960 Les cloches sonnent pour tout le monde (glocken läuten überall) de Franz Antel avec Annie Rosar & Oskar Sima | ||
Fils de Karl Hödl, vitrier de profession, et de Paula (née Schmider), Karl Johann Hödl voit le jour à Vienne, le 22 novembre 1909 pendant la fin de règne du vieil empereur d’Autriche François-Joseph. Après ses études secondaires, celui qui se fera connaitre sous le nom de Hans Holt, rentre à l’Académie de Musique et des Arts du spectacle de Vienne et en sort diplômé en 1930. Dans la foulée, il débute sur scène au Volkstheater, avec le rôle du comte d’Essex dans la pièce «Elisabeth von England» de Ferdinand Bruckner. Deux ans plus tard, il rejoint la troupe du théâtre de Reichenberg en Bohême, puis celles du Burgtheater de Vienne, des théâtres de Zurich et de Berlin. Mais son nom est principalement associé au Theater in der Josefstadt de Vienne, où il se produit pendant plus de quarante ans. Le comédien remporte des succès retentissants dans des pièces de Hugo von Hofmannsthal, Arthur Schnitzler et Ferenc Mólnar. Il a aussi joué dans des pièces dont il est l’auteur, notamment dans la comédie «Herzspezialist», créée en octobre 1956 au Deutsches Theater de Göttingen.
Dès le milieu des années trente, commence l’aventure cinématographique. En 1935, sous son véritable nom, il apparait dans «Le plus beau jour de ma vie» de Richard Oswald avant d’être le partenaire de Franciska Gaal dans la comédie «Catherine» de Henry Koster. Jeune prémier fort sympathique, Hans Holt conquiert rapidement les cœurs du public féminin avec ses interprétations dans des comédies romantiques, musicales ou dramatiques. Parmis ses plus grands succès de cette époque, nous pouvons citer: «Confetti» (1936) de Hubert Marischka, «Hannerl et ses amants» (1936) de Werner Hochbaum, «Florentine» (1937) de Carl Lamac, «Rivalité» (1938) de Karl Heinz Martin et «Valses immortelles» (1939) de E.W. Emo, où il incarne le jeune compositeur Josef Strauss.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Hans Holt ne se compromet dans aucun film de propagande mais tourne sans discontinuer jusqu’à la fin du conflit. En 1940, il interprète l’enseigne Mitja, aux côtés de Heinrich George, dans «Le maître de poste», adaptation de Pouchkine par Gustav Ucicky. Ce film remporte un grand succès, mais un peu plus d’un an plus tard, sur ordre de Joseph Goebbels, il est retiré des écrans sous prétexte qu’il montre une image trop positive des Russes, alors que l’Allemagne vient d’entrer en guerre contre l’Union Soviétique. On le voit aussi dans le costume de Mozart dans «Aimé des dieux» (1942) de Karl Hartl et dans celui du violoniste Josef Schrammel dans «Schrammel» (1943) de Géza von Bolváry. Après la guerre, Hans Holt poursuit sa carrière à l’écran toujours dans le même registre et dans des adaptations d’opérettes célèbres. Son rôle le plus connu est alors celui de Baron von Trapp dans «La famille Trapp» (1956) et «La famille Family en Amérique» (1958). Au début des années 1960, il se lance dans une prolifique carrière à la télévision qui accroit sa popularité, en particulier avec les séries «Die Schöngrubers» (1972), «Die liebe Familie» (1982/88) et «Der Leihopa» (1985/88).
Marié à la scénariste Renate Bremer depuis 1936, mère de sa fille unique décédée en 1945 alors qu’elle n’avait que deux ans, Hans Holt s’éteint dans la maison de retraite des artistes «Hilde Wagener», à Baden près de Vienne, le 3 août 2001. Il est inhumé au cimetière du quartier viennois de Neustift am Walde auprès de ses parents. Sa femme les rejoindra trois ans plus tard.
© Pascal DONALD
1935 | Le plus beau jour de ma vie ( heut’ ist der schönste tag in meinem leben ) de Richard Oswald
avec Lizzi Natzler
Catherine ( Katharina, die letzte ) de Henry Koster avec Franciska Gaal |
1936 | Confetti ( konfetti ) de Hubert Marischka
avec Friedl Czepa
Hannerl et ses amants ( Hannerl und ihre liebhaber / saison in Grinzing ) de Werner Hochbaum avec Olly von Flint Lumpaci le vagabond / Joeux vagabonds ( Lumpacivagabundus / der böse geist ) de Géza von Bolváry avec Alice Brand Der letzte wiener fiaker / Liebe im dreivierteltakt – de Hubert Marischka avec Annie Rosar |
1937 | Bubi / Der kleine kavalier / Mircha – de Béla Gaál
avec Lici Balla
Hussards, levez-vous ! ( Husaren heraus / das liebesregiment ) de Georg Jacoby avec Maria Andergast Florentine ( wir fahren gegen den wind ) de Carl Lamac avec Geraldine Katt Roxy und das wunderteam / Die entführte braut / 3:1 für liebe – de Johann von Vásáry avec Rosy Barsony 3 contre 1 pour l’amour ( 3:1 a szerelem javára ) de Johann von Vásáry avec László Békeffi Seulement apparition – Version hongroise de « Roxy und das wunderteam » |
1938 | Sourire de Vienne ( die unruhigen mädchen / finale ) de Géza von Bolváry
avec Käthe von Nagy
Rivalité / Concert au Tyrol ( konzert in Tirol ) de Karl Heinz Martin avec Heli Finkenzeller Discrétion assurée ( diskretion : Ehrensache ) de Johannes Meyer avec Ida Wüst Pierre joue avec le feu ( Peter spielt mit dem feuer / der vertauschte ehemann ) de Joe Stöckel avec Karin Hardt La danseuse nue / Les gens du spectacle ( menschen von varieté / a variete csillagai ) de Josef von Báky avec La Jana CM Fasching in Wien – de ? avec Leo Slezak CM Allzuviel ist ungesund – de Georg Zoch avec Trude Marlen |
1939 | Effeuillons la marguerite ( ein frau für drei / Marguerite : 3 ) de Theo Lingen
avec Gusti Huber
Les grincheux ( das ekel ) de Hans Deppe avec Josefine Dora Valses immortelles / Valses éternelles / La vie de Johann Strauss ( unsterblicher walzer ) de E.W. Emo avec Lia Burg La peau chagrin ( die unheimlichen wünsche ) de Heinz Hilpert avec Olga Tschechowa Une mère ( mutterliebe ) de Gustav Ucicky avec Käthe Dorsch Das jüngste gericht – de Franz Seitz avec Olly Holzmann |
1940 | Lilas Blancs / La jeune fille au lilas ( weißer flieder ) de Arthur Maria Rabenalt
avec Elga Brink
Le maître de poste ( der postmeister ) de Gustav Ucicky avec Hilde Krahl L’oiseleur / Le marchand d’oiseaux ( rosen in Tirol / der vogelhändler ) de Géza von Bolváry avec Marte Harell + chansons Jeux de l’amour / Le septième garçon ( der siebente junge ) de Alois Johannes Lippl avec Maria Nicklisch |
1941 | Entrez dans la danse ( wir bitten zum tanz ) de Hubert Marischka
avec Elfie Mayerhofer
Querelles fraternelles ( brüderlein fein ) de Hans Thimig avec Winnie Markus |
1942 | Aimé des dieux / Les amours de Mozart ( wen die götter lieben ) de Karl Hartl
avec Irene von Meyendorff
Conduite vers l’aventure ( fahrt ins Abenteuer ) de Jürgen von Alten avec Lucie Englisch |
1943 | Marianne et ses célibataires ( die kluge Marianne ) de Hans Thimig
avec Paula Wessely
Noir et blanc (schwarz auf weiß ) de E.W. Emo avec Paul Hörbiger + chansons Schrammeln – de Géza von Bolváry avec Marte Harell + chansons Dir zuliebe – de Martin Fric avec Winnie Markus |
1944 | Les liens d’or ( die goldene fessel ) de Hans Thimig
avec Friedl Czepa
Münchnerinnen / Über alles die liebe / Ja, ja die männer – de Philipp Lothar Mayring avec Ellen Hille Glück muß man haben / Der arme Jonathan / Operettenklänge / Wiener zuckerln – de Teo Lingen avec Hilde Hildebrand Geld ins haus / Der millionär – de Robert A. Stemmle avec Gabriele Reismüller |
1945 | Le long chemin ( der weite weg / schicksal in ketten ) de Eduard Hoesch
avec Maria Andergast
Liebesheirat – de Theo Lingen avec Beppo Brem |
1947 | Rendezvous im Salzkammergut – de Alfred Stöger
avec Hertha Mayen
Singende engel – de Gustav Ucicky avec Käthe Dorsch |
1948 | L’ange à la trompette ( der engel mit der posaune ) de Karl Hartl
avec Hedwig Bleibtreu
The Mozart story – de Karl Hartl & Frank Wisbar avec Irene von Meyendorff Ma mère et moi / L’œuf de coucou ( das kuckucksei / kinder der liebe ) de Walter Firner avec Anne-Marie Blanc |
1949 | Kleiner schwindel am Wolfgangsee – de Franz Antel
avec Nadja Tiller
Amour d’enfer / Amour démoniaque ( höllische liebe ) de Géza von Cziffra avec Elfie Mayerhofer Mariage avec Erika / Le cœur est roi ( hochzeit mit Erika ) de Eduard von Borsody avec Marianne Schönauer |
1950 | L’éternelle amoureuse / Cœurs constants ( unterbliche geliebte ) de Veit Harlan
avec Kristina Söderbaum
Printemps sur la glace ( frühling auf dem eis ) de Georg Jacoby avec Eva Pawlick |
1951 | Reine d’une nuit ( königin einer nacht / faschingsprinzessin ) de Kurt Hoffmann
avec Ilse Werner
Mademoiselle Bimbi / Une fille impossible ( das unmögliche mädchen / fräulein Bimbi ) de Ákos Ráthonyi avec Hannelore Schroth Quand les cloches du soir sonnent / Les cloches du soir ( Wenn die abendglocken läuten ) de Alfred Braun avec Käthe Haack |
1952 | Ma femme fait des bétises ( meine frau macht dummheiten ) de Géza von Bolváry
avec Inge Egger
Majesté incognito ( der obersteiger / hoheit inkognito ) de Franz Antel avec Josefin Kipper Lavendel ( ein ehe ohne moral / der kavalier im kleiderschrank / Lavendel, eine ganz unmoralische geschichte ) de Arthur Maria Rabenalt avec Elisabeth Stemberger Vienne, 1er avril 2000 ( 1. April 2000 ) de Wolfgang Liebeneiner avec Hilde Krahl |
1953 | Une valse pour l’empereur ( kaiserwalzer ) de Franz Antel
avec Maria Holst
Auf der grünen wiese – de Fritz Böttger avec Hannelore Bollmann Der feldherrenhügel – de Ernst Marsichka avec Adrienne Gessner Un superbe fruit ( ein tolles früchtchen / das früchtchen ) de Franz Antel avec Ingrid Pan Heute nacht passiert’s – de Franz Antel avec Christiane Jansen Amour et trompettes ( liebe und trompetenblasen / die vertauschte braut ) de Helmut Weiss avec Marianne Koch |
1954 | Wenn ich einmal der herrgott wär – de Anton Kutter
avec Gisela Fackeldey
Toi seule ( du bist die richtige ) de Erich Engel & Josef von Báky avec Elma Karlowa |
1955 | Fais briller le soleil ( lass die sonne wieder scheinen ) de Hubert Marischka
avec Alice Graf
Sonnenschein und wolkenbruch – de Rudolf Nussgruber avec Loni Heuser Pays de mes amours ( Heimatland ) de Franz Antel avec Marianne Hold Seulement scénario Oh, diese lieben verwandten / Die lieben verwandten – de Joe Stöckel avec Franz Marischka Seulement sujet original |
1956 | La famille Trapp ( die Trapp-Familie ) de Wolfgang Liebeneiner avec Ruth Leuwerik |
1957 | Le chant du bonheur / Nostalgie… les souvenirs sont faits pour ça ( heimweh… dort wo die
blumen blüh’n ) de Franz Antel
avec Sabine Bethmann
Vienne, ville de mes rêves ( Wien, du stadt meiner träume ) de Willi Forst avec Erika Remberg |
1958 | Le ciel n’est pas à vendre / Sacrifice inutile ( der veruntreute himmel ) de Ernst Marischka
avec Christine Kaufmann
La famille Trapp en Amérique ( die Trapp-Familie in Amerika ) de Wolfgang Liebeneiner avec Ruth Leuwerik La clé du passé ( ich werde dich auf händen tragen ) de Veit Harlan avec Kristina Söderbaum Rendez-vous à Vienne ( rendezvous in Wien / whisky, wodka, wienerin ) de Helmut Weiss avec Margit Saad J’y suis… j’y reste ! ( hier bin ich, hier bleib’ ich ) de Werner Jacobs avec Caterina Valente |
1960 | Les cloches sonnent pour tout le monde ( glocken läuten überall / die glocke ruft ) de Franz Antel avec Helga Franck |
1961 | Chair à vendre ( Deutschland : Deine sternchen / heimat, deine sternchen ) de Edwin Zbonek
avec Renate Berg
Presque des anges ( almost angels / born to sing ) de Steve Previn avec Vincent Winter |
1963 | Le mal du siècle ( ferien vom ich ) de Hans Grimm avec Geneviève Cluny |
1974 | Le ciel volé ( der gestohlene himmel / wetterleuchten über dem Zillertal ) de Theo Maria Werner avec Christine Böhm |
1979 | Götz von Berlichigen (Götz von Berlichigen mit der eisermen hand) de Wolfgang Liebeneiner avec Michèle Mercier |
1981 | Der bockerer – de Franz Antel & Rainer C. Ecke avec Marianne Nentwich |
1990 | DO Ein lied aus Wien – de ?
avec Heinz Holecek
Seulement apparition |
AUTRES PRIX : | |
Prix d’honneur aux Prix du cinéma Germanique, Allemagne ( 1987 ) |