1945 Los ultimos de Filipinas – de Antonio Román avec José Nieto, Guillermo Marín, Fernando Rey & Juan Calvo | 1952 Mascarade d’amour (doña Francisquita) de Ladislao Vajda avec Mirtha Legrand & Emma Penella | 1958 Le mur (la muralla) de Luis Lucia avec Irasema Dilián, José María Caffarel & Félix de Pomés | 1970 Le corsaire des sept mers (il corsaro) de Antonio Mollica avec Robert Woods, Tania Alvarado & Luis Induni | ||
La tournée théâtrale de Juan Calvo est grandement perturbée le jour de Noël 1919 lorsque son épouse, la portoricaine Minerva Lespier, met au monde le petit Armando à San Juan de Puerto Rico. Peu après sa naissance, la famille Calvo rentre en Espagne. Armando Calvo grandit dans l’atmosphère familière des salles de théâtre et fait officiellement ses premiers pas sur scène à l’âge de cinq ans. Tout en poursuivant des études, il se produit régulièrement sur les planches dans des petits rôles.
À vingt ans, Armando Calvo est beau, très élégant et dégage un charme fou, il débute au cinéma dans des rôles de jeunes premiers. Il devient une vedette, en 1943, quand il interprète le séduisant comte Fabian qui mène une vie dissolue dans le Madrid du XIXème siècle dans «El escándalo» de José Luis Sáenz de Heredia. Lors de sa sortie, le film reçoit une critique élogieuse et remporte un succès public sans précédent en Espagne. Ce triomphe apporte à son principal interprète une grande popularité et lui offre des rôles de premier plan. L’année suivante, il tourne pour Juan de Orduña dans «La vie commence à minuit» auprès de Marta Santaolalla. En 1945, l’acteur est couronné d’un prix d’interprétation par le cercle des Ecrivains de Cinéma pour son rôle dans «Los ultimos de Filipinas» de Antonio Román, un film de guerre sur un groupe de soldats, dans le Fort de Baler aux Philippines, qui refusent de croire que l’Espagne a renoncé à sa souveraineté sur la colonie.
Sa notoriété se répand dans tous les pays d’Amérique du Sud et plus particulièrement au Mexique où la société de production «Cinematográfica Filmex S.A.» lui propose de partager l’affiche avec la plus grande star de son pays, Maria Félix, dans «La femme de tout le monde» (1945) de Julio Bracho. Malgré des problèmes constants pendant le tournage dû en grande partie aux exigences de sa vedette féminine, le film triomphe dans les salles et Armando Calvo décide de poursuivre sa carrière au Mexique. Son nom est alors associé à celui des plus grandes actrices latino-américaines, de Gloria Marín dans «Bel Ami» (1946) à Beatriz Aguirre dans «L’âge de la tentation» (1958), en passant par Libertad Lamarque, Elsa Aguirre, Mirtha Legrand, Emilia Guiú et Esther Fernández. En 1958, il est sacré meilleur acteur espagnol aux Prix Fotogramas de Plata pour son rôle dans «Le mur» de Luis Lucia. Par la suite, l’acteur se partage entre l’Espagne et le Mexique, dans des productions où il aborde tous les genres, le western, la science-fiction, le mélodrame, la comédie et le policer. Il joue son dernier rôle au cinéma en 1984 dans «Ni Chana, ni Juana» une comédie dramatique de et avec María Elena Velasco. À partir des années soixante-dix, il travaille beaucoup pour la télévision. En 1972, il remplace son compatriote Jorge Mistral qui vient de se suicider dans la novela «Los hermanos coraje», puis il apparaît dans des séries, telles que: «Colorina» (1980), «Principessa» (1984), «Monte Calvario» (1988) et «Marimar» (1994).
En 1958, Armando Calvo s’unit brièvement avec une jeune italo-suisse de nom de Maria Teresa Frigos Mosca. Peu après leur divorce en 1960, il rencontre Ursula, une jeune allemande qui devient sa deuxième épouse un an plus tard et qui lui donnera neuf enfants. Les dernières années de sa vie, il passe son temps à l’écriture et la peinture. Souffrant d’emphysème et de graves problèmes rénaux, il est décédé le 6 juillet 1996 à Mexico, des suites d’une insuffisance cardiaque, à l’âge de 76 ans.
© Pascal DONALD
1939 | El genio alegre – de Fernando Delgado avec Concha Catalá |
1940 | Amore di ussaro / Amore azzuro – de Luis Marquina
avec Conchita Montenegro
El inspector Vargas / L’ispettore Vargas – de Gianni Franciolini & Félix Aguileña avec Mariella Lotti |
1941 | Tierra y cielo – de Eusebio Fernández Ardavín avec Eloísa Muro |
1942 | Goyescas – de Benito Perojo
avec Imperio Argentina
Courrier des Indes ( correo de Indias ) de Edgar Neville avec Julia Lajos |
1943 | El escándalo – de José Luis Sáenz de Heredia avec Mercedes Vecino |
1944 | La vie commence à minuit ( la vida empieza a medianoche ) de Juan de Orduña
avec Marta Santaolalla
El hombre que las enamora – de José María Castellví avec Luchy Soto |
1945 | Los ultimos de Filipinas – de Antonio Román
avec José Nieto
Prix CEC du meilleur acteur par le cercle des écrivains de cinéma, Espagne Espronceda / Espronceda Alonso – de Fernando Alonso Casares avec Ana María Campoy La femme de tout le monde ( la mujer de todos ) de Julio Bracho avec Maria Félix |
1946 | Bel ami ( el buen mozo / la historia de una canalla ) de Antonio Momplet
avec Gloria Marín
Encadenada [El yugo] / Encadenado – de Víctor Urruchúa avec Fanny Schiller DO Manolete – de Alberto Santander avec Manuel Manolete Rodriguez Seulement apparition |
1947 | Ángel o demonio – de Víctor Urruchúa avec Lilia Prado |
1948 | La mujer del otro – de Miguel Morayta
avec Emilia Guiú
La vorágine / Abismos de amor – de Miguel Zacarías avec Sara Cabrera La casa de la Troya – de Carlos Orellana avec Rosario Granados La dama del velo – de Alfredo B. Crevenna avec Libertad Lamarque La venenosa – de Miguel Morayta avec Olga Chaviano |
1950 | Piña madura – de Miguel Zacarías
avec María Antonieta Pons
Médecin de garde ( médico de guardia ) de Adolfo Fernández Bustamante avec Lilia del Valle Mon mari ( mi marido ) de Jaime Salvador avec Rita Macedo Entre abogados te veas – de Adolfo Fernández Bustamante avec Carmen Montejo Mont de piété ( monte de piedad ) de Carlos Véjar Hijo avec María Gentil Arcos |
1951 | Lodo y armiño – de Juan José Ortega
avec Gloria Mestre
Acapulco – de Emilio Fernández avec Elsa Aguirre Mi adorado salvaje – de Jaime Salvador avec Conchita Gentil Arcos |
1952 | Le rossignol du quartier ( el ruiseñor del barrio ) de Jaime Salvador
avec Pinky Molina
Mascarade d’amour ( doña Francisquita ) de Ladislao Vajda avec Mirtha Legrand Lo que no se puede perdonar!.. – de Roberto Rodríguez avec María Elena Marqués |
1953 | Caribeña – de José Baviera
avec Anabelle Gutiérrez
Los infieles – de Alejandro Galindo avec Rebeca Iturbide Ah cette gitane ! ( gitana tenías que ser ) de Rafael Baledón avec Carmen Sevilla |
1954 | Romance de fieras – de Ismael Rodríguez
avec Martha Roth
La rue des amours ( la calle de los amores ) de Raphael J. Sevilla avec Jacqueline Evans Ta vie entre mes mains ( tu vida entre mis manos ) de Raphael J. Sevilla avec Esther Fernández Le village sans dieu ( el pueblo sin dios ) de René Cardona avec Leonor Llausás |
1955 | Maternité impossible ( maternidad imposible ) de Emilio Gómez Muriel
avec Emilia Guiú
La force du désir ( la fuerza del deseo ) de Miguel M. Delgado avec Rosario Granados L’homme qui voulait être pauvre ( el hombre que quiso ser pobre ) de Jaime Salvador avec Carmelita González |
1956 | Outrage à l’amour ( ultraje al amor ) de Rafael Portillo
avec Chula Prieto
Baisers interdits ( besos prohibidos / amor constante ) de Rafael Baledón avec Emma Roldán Epouses infidèles ( esposas infieles ) de José Díaz Morales avec Columba Domínguez |
1957 | Valencia ( el último culpé ) de Juan de Orduña
avec Sara Montiel
Diane chasseresse ( la Diana cazadora ) de Tito Davison avec Silvia Fournier Ama a tu prójimo – de Tulio Demicheli avec Elsa Aguirre |
1958 | Música de ayer / Zarzuela 1900 – de Juan de Orduña
avec María Fernanda Ladrón de Guevara
Le mur ( la muralla ) de Luis Lucia avec Irasema Dilián Fotogramas de Plata du meilleur acteur du cinéma espagnol, Espagne L’âge de la tentation ( la edad de la tentación ) de Alejandro Galindo avec Beatriz Aguirre |
1959 | Mi esposa me comprende – de Julián Soler
avec Marga López
Les voleurs ( i ladri ) de Lucio Fulci avec Giovanna Ralli L’amour que je t’ai donné ( el amor que yo te di ) de Tulio Demicheli avec Amparo Rivelles El hombre que perdió el tren / Marcelino perdio el tren – de León Klimovsky avec Rosa Arenas Nuits d’Europe ( Europa di notte ) de Alessandro Blasetti avec Graziella Granata Seulement apparition |
1960 | Thaimi, la fille du pêcheur ( Thaimí, la hija del pescador ) de Juan Orol
avec María Esquivel
Orlak, l’enfer de Frankenstein ( Orlak, el infierno de Frankenstein ) de Rafael Baledón avec Rosa de Castilla |
1962 | Le miroir de la sorcière ( el espejo de la bruja ) de Chano Urueta avec Rosa Arenas |
1963 | Le signe de Zorro ( il segno di Zorro ) de Mario Caiano
avec Sean Flynn
Bochorno – de Juan de Orduña avec Diana Lorys |
1965 | Un cercueil pour le sheriff ( una bara per lo sceriffo / una tumba para el sheriff ) de Mario
Caiano avec Fulvia Franco
Django ne pardonne pas ( Mestizo / Django non perdona ) de Julio Buchs avec John Clark |
1966 | Kriminal contre Scotland Yard ( Kriminal / la máscara de Kriminal ) de Umberto Lenzi
avec Helga Liné
Sigma 3 agent spécial (Agente Sigma 3 : Missione Goldwather ) de Gian Paolo Callegari avec Silvia Solar 2 croix pour un implacable ( due croci a Danger Pass) de Rafael Romero Marchent avec Pietro Martellanza Mister X – de Piero Vivarelli avec Renato Baldini Gringo joue et gagne ( tutto per tutto / la hora del coraje / all out / copperface / go for broke / one for all ) de Umberto Lenzi avec John Ireland La vengeance de Ringo ( los cuatro salvajes / Ringo, il volto della vendetta / Ringo, face of revenge ) de Mario Caiano avec Frank Wolff |
1967 | Sous la loi de Django ( la grande notte di Ringo / Ringo’s big night / trampa para un forajido )
de Mario Maffei avec William Berger
Ringo le vengeur / Ringo le cavalier solitaire ( dos hombres van a morir / Ringo, il cavaliere solitario ) de Rafael Romero Marchent avec Piero Lulli Satanic ( Satanik ) de Piero Vivarelli avec Magda Konopka Qui a tué Fanny Hand ? ( Killer, adiós / Winchester, uno entre mil / Winchester Justice / killer goodbye / Winchester one of one thousand ) de Primo Zeglio avec Rosalba Neri |
1968 | La malle de San Antonio / Pistolets pour un massacre ( una pistola per cento bare / el sabor del odio / a gun for one hundred graves / pistol for a hundred coffins ) de Umberto Lenzi avec Peter Lee Lawrence |
1969 | El taxi de los conflictos – de José Luis Sáenz de Heredia & Mariano Ozores Hijo
avec Juan Diego
La otra residencia – de Alfonso Paso avec José Luis López Vázquez Django arrive… préparez vos cercueils ( c’è Sartana... vendi la pistola e comprati la bara / fistful of lead / I am Sartana, trade your guns for a coffin / Sartana’s coming, get your coffins ready / Sartana’s here... trade your pistol for a coffin ) de Giuliano Carmineo avec George Hilton |
1970 | Le corsaire des sept mers ( il corsaro / el corsario ) de Antonio Mollica avec Robert Woods |
1971 | Un rêve d’amour ( un sueño de amor ) de Rubén Galindo
avec Verónica Castro
Cœur solitaire ( corazón solitario ) de Francisco Betriú avec Jacques Dufilho |
1972 | El caserío – de Juan de Orduña
avec Roberto Camardiel
La duda – de Rafael Gil avec Fernando Rey Procès à Jésus ( proceso a Jesús ) de José Luis Sáenz de Heredia avec Diana Lorys |
1973 | L’amour commence à minuit ( el amor empieza a medianoche ) de Pedro Lazaga avec Concha Velasco |
1974 | Una mujer de cabaret – de Pedro Lazaga avec Carmen Sevilla |
1976 | Sábado, chica, motel ¡qué lío aquel ! – de José Luis Merino
avec Ágata Lys
Marcada por los hombres – de José Luis Merino avec María José Cantudo |
1977 | Fango – de Silvio F. Balbuena avec Mara Laso |
1979 | La secte de l’enfer ( Guyana, el crimen del siglo / Guyana : Crime of the century / Guyana :
Cult of the damned ) de René Cordona Jr.
avec Joseph Cotten
El oreja rajada – de Rubén Galindo avec María Rebeca |
1980 | El canto de la cigarra – de José María Forqué avec Silvia Pinal |
1984 | Ni Chana, ni Juana – de María Elena Velasco avec Carmen Montejo |