![]() 1954 Marianne de ma jeunesse – de Julien Duvivier avec Marianne Hold, Harry Hardt, Gil Vidal & Jean Yonnel | ![]() 1957 Thérèse Etienne – de Denys de La Patellière avec James Robertson Justice & Françoise Arnoul | ![]() 1991 Vent d’est (east wind) de Robert Enrico avec Malcolm McDowell, Jean-François Balmer & Caroline Sihol | ![]() 1999 Là-bas… mon pays – de Alexandre Arcady avec Antoine de Caunes, Mathilda May, Dora Doll & Wadeck Stanczak | ||
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Fils d’un officier belge, Pierre Vaneck de son vrai nom Pierre Van Heck est né le 15 avril 1931 à Long Son (Tonkin) mais passe son enfance à Anvers en Belgique. À Paris, alors qu’il se prédestine à la médecine sa vocation de comédien prend le dessus lorsqu’il s’inscrit au Cours d’art dramatique de René Simon puis au Conservatoire dans la classe de Henri Rollan. En 1952, il fait ses débuts sur scène dans «Les trois mousquetaires» où il est Louis XIII au Théâtre de la Porte Saint-Martin.
Même s’il apparaît furtivement en soldat dans «Huis clos» (1954) de Jacqueline Audry avec Arletty, Pierre Vaneck débute réellement sur grand écran dans «Marianne de ma jeunesse» (1954) de Julien Duvivier avec Marianne Hold qui fait l’éloge du scoutisme. On le retrouve ensuite dans le film historique «Si Paris m’était conté» (1955) de Sacha Guitry et le drame «Celui qui doit mourir» (1956) de Jules Dassin. Malgré ces débuts fracassants, sa carrière au cinéma reste lettre morte: il refuse «Les amants» de Louis Malle ou «La vérité» de Henri-Georges Clouzot pour se consacrer au théâtre. Il est mis en scène par Albert Camus dans «Les possédés» (1959) avec Michel Bouquet au Théâtre Antoine et par Jean Vilar dans «La guerre de Troie n’aura pas lieu» ou Georges Wilson dans «Hamlet» au Festival d’Avignon au début des années soixante. Parallèlement, il côtoie Jean-Paul Belmondo dans «Un nommé La Rocca» (1961) de Jean Becker et «Paris brûle-t-il ?» (1965) de René Clément.
Délaissé par le grand écran, Pierre Vaneck oriente sa carrière vers la télévision qui lui permet d’acquérir une certaine popularité. Il est l’interprète de plusieurs sagas estivales qui rencontrent de gros succès d’audience comme «Orages d’été» (1990) avec Annie Cordy, «Les cœurs brûlés» (1992) avec Mireille Darc ou «Les grandes marées» (1993) avec Nicole Calfan. Visage familier du petit écran, il apparait dans la saison 3 de «La pieuvre» (1986) avec Michele Placido et est le père du médecin Fabien Cosma interprété par Louis-Karim Nebati dans la série éponyme (2001). Il est également le partenaire de Anny Duperey dans «La face de l’ogre» (1987) la première réalisation de Bernard Giraudeau, Véronique Jannot dans un épisode de «Madame le Consul» (1996), Pierre Arditi et Brigitte Fossey dans «Un et un font six» ou de Michel Leeb dans «Un monde à l’envers» (2000). Au cinéma, ses prestations se limitent à des seconds rôles: «L’année des méduses» (1984) de Christopher Frank, «Les pyramides bleues» (1988) de Arielle Dombasle ou «La science des rêves» (2005) de Michel Gondry. Sa dernière apparition à l’écran est dans «Deux jours à tuer» (2007) de Jean Becker.
La reconnaissance du métier vient de sa magistrale carrière au théâtre: il obtient le Molière du meilleur comédien dans un second rôle pour «Un secret» (1987) de Henry Berstein. Carrière ininterrompue marquée par l’énorme succès de «Art» (1994) de Yasmina Réza qu’il joue durant quatre années avec différentes distributions. Toujours au théâtre, il est dirigé par des metteurs en scène prestigieux: Andréas Voutsinas pour «Les exilés», John Malkovich pour «Hystéria», Hans Peter Cloos pour «Déjeuner chez Wittgenstein» ou Stephan Meldegg pour «Opus cœur». Alors qu’il achève les représentations de «A.D.A. L’argent des autres» au Théâtre National de Nice, Pierre Vaneck décède le 31 janvier 2010 des suites d’une opération cardiaque dans un hôpital parisien.
© Olivier SINQSOUS

1954 | Huis clos – de Jacqueline Audry
avec Arletty
Marianne de ma jeunesse / Marianne – de Julien Duvivier avec Marianne Hold |
1955 | Si Paris nous était conté – de Sacha Guitry avec Danielle Darrieux |
1956 | Pardonnez nos offenses – de Robert Hossein
avec Marina Vlady
Celui qui doit mourir – de Jules Dassin avec Melina Mercouri |
1957 | Thérèse Etienne – de Denys de La Patellière avec Françoise Arnoul |
1958 | La moucharde – de Guy Lefranc
avec Dany Carrel
Une balle dans le canon – de Charles Gérard & Michel Deville avec Mijanou Bardot |
1959 | Merci Natercia ! – de Pierre Kast avec Françoise Prévost |
1960 | La morte saison des amours – de Pierre Kast
avec Françoise Arnoul
La mort de Belle – de Edouard Molinaro avec Alexandra Stewart Seulement apparition |
1961 | Un nommé la Rocca – de Jean Becker
avec Christine Kaufmann
Les amours célèbres – de Michel Boisrond avec Brigitte Bardot CM Présence d’Albert Camus – de Georges Régnier Seulement voix et narration |
1962 | DO Mourir à Madrid – de Frédéric Rossif
Seulement voix et narration |
1963 | Vacances portugaises / Les égarements / Les sourires de la destinée – de Pierre Kast
avec Françoise Brion
DO Pour l’Espagne – de Frédéric Rossif Seulement voix et narration |
1964 | Les îles enchantées ( as ilhas encantadas ) de Carlos Vilardebó
avec Amália Rodriguez
DO Sciences Po – de Frédéric Rossif Seulement voix et narration |
1965 | Paris brûle t-il ? – de René Clément
avec Leslie Caron
CM La brûlure de mille soleils – de Pierre Kast avec Alexandra Stewart |
1966 | DO Si j’avais quatre dromadaires – de Chris Marker
Seulement voix et narration |
1967 | L’étrangère – de Sergio Gobbi
avec Marie-France Boyer
DO Révolution d’octobre – de Frédéric Rossif Seulement voix et narration |
1968 | Maldonne – de Sergio Gobbi avec Elsa Martinelli |
1969 | Les patates – de Claude Autant-Lara
avec Pierre Perret
Seulement apparition |
1970 | L’île aux coquelicots – de Salvatore Adamo avec Alice Sapritch |
1971 | Biribi – de Daniel Moosman
avec Jean-Pierre Aumont
Le seuil du vide – de Jean-François Davy avec Catherine Rich |
1973 | L’ironie du sort – de Edouard Molinaro avec Pierre Clémenti |
1975 | DO Le cantique des créature : Georges Braque ou le temps différent– de Frédéric Rossif
Seulement voix et narration |
1977 | Van der valk und das mädchen – de Peder Vadeck avec Françoise Arnoul |
1978 | Le soleil en face / Les morts de Marat – de Pierre Kast avec Stéphane Audran |
1979 | La légion saute sur Kolwezi – de Raoul Coutard avec Bruno Cremer |
1980 | DO Le cantique des créature : Pablo Picasso pintor – de Frédéric Rossif
Seulement voix et narration |
1982 | Eréndira – de Ruy Guerra avec Irene Papas |
1984 | L’année des méduses / Méduses – de Christopher Frank avec Valérie Kaprisky |
1986 | Sweet country ( glykeia patrida / Γλυκειά πατρίδα ) de Michael Cacoyannis
avec Carole Laure
DO Le cœur musicien – de Frédéric Rossif Seulement voix et narration |
1987 | L’œuvre au noir – de André Delvaux
avec Gian Maria Volonté
Seulement voix |
1988 | Les pyramides bleues – de Arielle Dombasle avec Omar Sharif |
1989 | DO Frissons frissonnes – de Marcelle Dupont
Seulement voix et narration |
1990 | Les enfants du vent / Les enfants de la guerre ( dzieci wiatru ) de Krzysztof Rogulski avec Brigitte Roüan |
1991 | Vent d’est ( east wind ) de Robert Enrico avec Malcolm McDowell |
1992 | Sur la terre comme au ciel ( svo á jördu sem á himni) de Kristín Jóhannesdóttir avec Helgi Skúlason |
1995 | La propriétaire ( the proprietor ) de Ismail Merchant
avec Jeanne Moreau
Othello – de Oliver Parker avec Kenneth Branagh |
1999 | Furia – de Alexandre Aja
avec Marion Cotillard
Là-bas… mon pays – de Alexandre Arcady avec Mathilda May |
2005 | La science des rêves – de Michel Gondry avec Gael García Bernal |
2007 | Deux jours à tuer – de Jean Becker avec Albert Dupontel |