![]() 1956 Le chanteur de Mexico (el cantor de México) de Richard Pottier avec Luis Mariano, Bourvil & Tilda Thamar | ![]() 1967 Ces messieurs de la famille – de Raoul André avec Francis Blanche, Jean Poiret & Michel Serrault | ![]() 1975 Rue Haute – de André Ernotte avec Mort Shuman, Bert Struys, Guy Verda, Anne Marisse & Elliot Tiber | ![]() 2014 Les souvenirs – de Jean-Paul Rouve avec Michel Blanc, Mathieu Spinosi, Chantal Lauby & Audrey Lamy | ||
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Annie Cordy est née Léonie Cooreman le 16 juin 1928 à Bruxelles. Après la Seconde Guerre mondiale, elle poursuit ses études tout en participant à des radios-crochets. Remarquée au cours de l’un d’eux, elle est engagée dans différents cabarets de la capitale belge notamment «Le bœuf sur le toit» où elle reste une année en 1948. Repérée par le directeur artistique du Lido de Paris, elle débarque le 1er mai 1950 dans la capitale française pour devenir meneuse de revue dans «Enchantement» durant un an. Elle enregistre ses premiers disques et entame son premier tour de chant en France. En 1952, Francis Lopez lui propose de jouer dans l’opérette «La route fleurie» avec Georges Guétary et Bourvil qui triomphe à ABC avant de partir en tournée jusqu’en 1955.
Au cinéma, Annie Cordy débute en 1953, dans «Boum sur Paris» de Maurice de Canonge et apparaît dans «Si Versailles m’était conté» de Sacha Guitry. Grâce à Bourvil, elle obtient un rôle conséquent dans «Poisson d’avril» (1954) de Gilles Grangier puis enchaîne les premiers rôles dans le premier film de Claude Sautet «Bonjour Sourire» (1954) avec Henri Salvador, l’adaptation de l’opérette «Le chanteur de Mexico» (1956) avec Luis Mariano et Bourvil ou «Cigarettes, whisky et p’tites pépées» (1958) de Maurice Régamey. Sur scène, elle joue avec succès dans des opérettes comme «Tête de linotte» (1957) avec Jean Richard ou «Visa pour l’amour» (1961) avec Luis Mariano.
Alors qu’à la fin des années soixante Annie Cordy tourne des comédies franchouillardes «Ces messieurs de la famille» (1967) et «Ces messieurs de la gâchette» (1968) de Raoul André avec les vedettes comiques de l’époque, des metteurs lui offrent des contre-emplois. Elle interprète la mère alcoolique de Marlène Jobert dans «Le passager de la pluie» (1969) de René Clément avec Charles Bronson et est la partenaire de Jean Gabin et Simone Signoret dans «Le chat» (1970) de Pierre Granier-Deferre. Ces deux films marquants lui permettent d’accéder aux premiers rôles. Annie Cordy est la tête d’affiche de films d’auteur qui restent confidentiels «Rue haute» (1975) de André Ernotte avec Mort Shuman ou «Un été après l’autre» (1989) de Anne-Marie Etienne mais obtient de gros succès dans des séries télévisées comme «Madame S.O.S.» (1982) avec Jean-Pierre Darras ou «Orages d’été: Avis de tempêtes» (1990) avec Jacques Dufilho. Au théâtre, elle joue le rôle-titre de «Madame Sans-Gêne» (1981) ou «La mienne s’appelait Régine» (1986) avec Pierre Dux. Parallèlement, elle triomphe dans trois comédies musicales «Hello Dolly» (1972), «Nini la chance» (1976) et «Envoyez la musique» (1982) et enregistre des tubes devenus incontournables «La bonne du curé» (1974), «Tata Yoyo» (1981) ou «Cho ka ka o» (1985).
Par la suite, délaissant la chanson hormis la tournée «Age tendre et tête de bois» en 2008, Annie Cordy se consacre au cinéma, à la télévision et au théâtre. Sur le grand écran, elle renoue avec la comédie populaire avec des seconds rôles dans «La vengeance d’une blonde» (1993) de Jeannot Szwarc, «Disco» (2007) de Fabien Onteniente ou «Le crime est notre affaire» (2008) de Pascal Thomas. Sur le petit écran, elle enchaîne les rôles principaux dans une vingtaine de productions. Sur scène en 2006, elle reprend avec succès le rôle de Jacqueline Maillan dans «Lili et Lily» de Barillet et Grédy. Le 4 septembre 2020, après un malaise en fin de journée, elle s’éteint à son domicile de Golfe-Juan dans le sud de la France.
© Olivier SINQSOUS

1953 | Si Versailles m’était conté – de Sacha Guitry
avec Claudette Colbert
Boum sur Paris – de Maurice de Canonge avec Armand Bernard |
1954 | Poisson d’avril – de Gilles Grangier
avec Bourvil
Bonjour sourire / Sourire aux lèvres – de Claude Sautet avec Henri Salvador CM Sur toute la gamme – de Maurice Regamey avec Maurice Chevalier |
1955 | La belle des belles ( la donna più bella del mondo / beautiful but dangerous / the world’s most beautiful woman ) de Robert Z. Leonard avec Gina Lollobrigida |
1956 | Le chanteur de Mexico ( el cantor de México ) de Richard Pottier avec Luis Mariano |
1957 | Victor et Victoria ( Viktor und Viktoria ) de Karl Anton
avec Georg Thomalla
Tabarin – de Richard Pottier avec Mischa Auer |
1958 | Cigarettes, whisky et p’tites pépées / Cigarettes, whisky et petites pépées – de Maurice Régamey avec Pierre Mondy |
1959 | Tête folle – de Robert Vernay avec Jean Richard |
1964 | Ces dames s’en mêlent – de Raoul André avec Roger Dutoit |
1965 | L’or du duc – de Jacques Baratier
avec Pierre Brasseur
CM Reflets du temps passé – de Marcel Leray avec Maurice Chevalier |
1967 | Ces messieurs de la famille – de Raoul André avec Jean Poiret |
1968 | Ces messieurs de la gâchette – de Raoul André avec Michel Serrault |
1969 | Le bourgeois gentil mec – de Raoul André
avec Jean Lefebvre
Le passager de la pluie ( rider on the rain ) de René Clément avec Charles Bronson |
1970 | La rupture – de Claude Chabrol
avec Jean-Pierre Cassel
Les portes de feu – de Claude Bernard-Aubert avec Emmanuelle Riva Le chat – de Pierre Granier-Deferre avec Jean Gabin |
1971 | Les galets d’Etretat – de Sergio Gobbi
avec Maurice Ronet
Elle court, elle court la banlieue – de Gérard Pirès avec Jacques Higelin |
1972 | Les gaspards – de Pierre Tchérnia avec Philippe Noiret |
1973 | Commissariat de nuit ( commissariato di notturna ) de Guido Leoni
avec Gastone Moschin
Le mataf – de Serge Leroy avec Michel Constantin La dernière bourrée à Paris – de Raoul André avec Tony Kendall |
1974 | Isabelle devant le désir – de Jean-Pierre Berckmans avec Jean Rochefort |
1975 | Souvenir of Gibraltar – de Henri Xhonneux
avec Eddie Constantine
Rue Haute – de André Ernotte avec Mort Shuman |
1977 | Drôles de zèbres – de Guy Lux avec Coluche |
1983 | Le braconnier de dieu – de Jean-Pierre Darras avec Michel Galabru |
1989 | Un été après l’autre / Impasse de la vignette – de Anne-Marie Etienne avec Paul Crauchet |
1993 | La vengeance d’une blonde – de Jeannot Szwarc avec Christian Clavier |
1994 | DA Pocahontas – de Mike Gabriel & Eric Goldberg
Seulement voix dans la version française |
1995 | CM Vroum-vroum – de Frédéric Sojcher avec Michael Lonsdale |
1997 | CM Moi, j’aime Albert – de Frédéric Chaudier avec André Pousse |
1999 | CM Un Noël de chien – de Nadine Monfils avec François Morel |
2002 | DA Frère des ours ( brother bear ) de Aaron Blaise & Robert Walker
Seulement voix dans la version française |
2003 | Madame Edouard – de Nadine Monfils avec Didier Bourdon |
2004 | CM Zartmo – de Marc Dalmans avec Saïd Hammas |
2005 | Le dernier des fous – de Laurent Achard avec Julien Cochelin |
2006 | C’est beau une ville la nuit – de Richard Bohringer avec Romane Bohringer |
2007 | Disco – de Fabien Onteniente avec Franck Dubosc |
2008 | Le crime est notre affaire – de Pascal Thomas
avec André Dussollier
Les herbes folles – de Alain Resnais avec Mathieu Amalric |
2010 | Crimes en sourdine – de Joël Chalude & Stéphane Onfroy avec Roland Magdane |
2013 | Le dernier diamant – de Eric Barbier avec Yvan Attal |
2014 | Les souvenirs – de Jean-Paul Rouve avec Michel Blanc |
2015 | Le cancre – de Paul Vecchiali avec Catherine Deneuve |
2017 | Tamara Vol. 2 – de Alexandre Castagnetti
avec Rayane Bensetti
CM Les Jouvencelles – de Delphine Corrard avec Jean-Claude Drouot |