CINEMA ACTUEL
PRIX & RECOMPENSES
Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de Eva Marie Saint
Recherche Rapide :

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

Lysiane Rey



Date et Lieu de naissance : 13 novembre 1922 (Amiens, France)►
Date et Lieu de décès : 1er octobre 1975 (Maisons-Laffitte, France)►
Nom Réel : Jacqueline Andrée Albertine Louise Scharanger

ACTRICE
Image
1945 Les trois cousines – de Jacques Daniel-Norman avec Rellys, Andrex, Roland Armontel & Marcelle Praince
Image
1950 Le roi des camelots – de André Berthomieu avec Robert Lamoureux, Yves Deniaud, Gaston Orbal & Jean Carmet
Image
1950 L’homme de joie – de Gilles Grangier avec Jean-Pierre Aumont, Simone Renant & Jacques Morel
Image
1951 Mon curé chez les riches – de Henri Diamant-Berger avec Yves Deniaud, Robert Arnoux & Raymond Bussières

Qui se souvient encore de Lysiane Rey? Cette starlette un peu oubliée eut pourtant son petit moment de célébrité. Epouse de Albert Préjean, et mère du sympathique comédien Patrick Préjean, elle naît le 13 novembre 1922 à Amiens. Elle fait d’abord du music-hall, et on la voit notamment, aux côtés de Marie Dubas, dans «La revue déchaînée» (1939), des librettistes et écrivains Pierre Varenne, Pierre Bénard et René Buzelin. Des revues, elle passe au théâtre. En 1949, elle joue, dans une comédie de Paul Géraldy, «L’homme de joie» le rôle de Margot, qu’elle retrouve, l’année suivante, dans le film du même nom de Gilles Grangier, toujours avec Jean-Pierre Aumont. Elle est aussi remarquée dans «Liliom» (1961), de Ferenc Molnar, dans laquelle elle incarne la patronne de Liliom, le héros de la pièce, interprété par Félix Marten. Elle termine sa carrière sur les planches par «Le père de mademoiselle» (1968), de Roger-Ferdinand, en reprenant un rôle tenu par Arletty au cinéma, celui d’une célèbre actrice de théâtre.

Sur les écrans, l’actrice commence, au début des années 40, une carrière qui durera une vingtaine d’années et ne retiendra guère l’attention des cinéphiles et des dictionnaires de cinéma. Les rares films où elle est en tête d’affiche n’ont pas non plus marqué l’histoire du Septième Art. C’est le cas de la comédie policière de Jacques Houssin, «Le secret du Florida» (1946), de Jacques Houssin, où elle partage la vedette avec son mari, Albert Préjean, ou de la réalisation de Jacques Daniel-Norman, «Les trois cousines» (1945), où elle assiste aux tentatives de Andrex d’épouser l’une de ses cousines, condition mise à l’obtention d’un riche héritage. Signalons le film «Duel à Dakar» (1951), de Georges Combret, où, fiancée de Maurice Régamey, elle est enlevée par un gang désireux de se procurer les plans d’un nouvel avion. Quant à «Mon curé chez les riches» (1951), avec un irrésistible Yves Deniaud, où l’actrice incarne la femme infidèle du nouveau châtelain, Robert Arnoux, d’un village de Bourgogne, il souligne un talent qui aurait pu s’épanouir dans des films plus ambitieux.

Assez souvent, pourtant, Lysiane Rey joue plutôt les comparses, toujours dans des films de consommation courante. On est surpris de la voir en paysanne du Midi, fichu sur la tête et conduisant sa carriole dans «Après l’orage» (1942), de Pierre-Jean Ducis. Une fois n’est pas coutume, elle y joue les ingénues, attendant son fiancé, incarné par René Dary, qui vient de la grande ville. Le critique de cinéma François Vinneuil (pseudonyme du collaborateur Lucien Rebatet) loue le talent naissant de Lysiane Rey qui, dans «Les ailes blanches» (1943), de Robert Péguy, avec Gaby Morlay, «défend son rôle (...) aussi bien que possible». Elle y interprète en effet, avec un certain entrain, l’une des filles du pianiste de bastringue interprété par l’irremplaçable Saturnin Fabre.

Lysiane Rey joue souvent les femmes faciles, comme dans «Minuit quai de Bercy» (1952), de Christian Stengel, où elle incarne une accorte concierge, qui finira poignardée dans sa loge. Lassée d’une carrière qui tourne en rond, elle se tourne vers le petit écran au milieu des années 60. On la voit ainsi dans des séries, comme le feuilleton «Vidocq», alors très populaire, avec Bernard Noël, ou «L’amateur ou SOS Fernand», avec Fernandel, qui s’essaya aussi à la télévision, et dans des téléfilms, comme «Le jeu des vacances» (1967). C’est à Maisons-Laffitte que Lysiane Rey s’éteint prématurément, le 1er octobre 1975.

© Jean-Pascal LHARDY

copyright
1941L’étrange Suzy – de Pierre-Jean Ducis avec Claude Dauphin
Six petites filles en blanc – de Yvan Noé avec Jean Murat
1942Une femme dans la nuit – de Edmond T. Gréville avec Viviane Romance
Après l’orage – de Pierre-Jean Ducis avec Jules Berry
1943Les ailes blanches – de Robert Péguy avec Jacques Dumesnil
1945Les trois cousines – de Jacques Daniel-Norman avec Roland Armontel
1946Le secret de Florida / Aventure sur la côte / Larguez les voiles – de Jacques Houssin avec Albert Préjean
1950L’homme de joie – de Gilles Grangier avec Jean-Pierre Aumont
Le roi des camelots – de André Berthomieu avec Robert Lamoureux
Mademoiselle Josette ma femme – de André Berthomieu avec Fernand Gravey
1951Dupont Barbès / Malou de Montmartre – de Henri Lepage avec Henri Vilbert
Duel à Dakar – de Georges Combret & Claude Orval avec Jean Gaven
Mon curé chez les riches – de Henri Diamant-Berger avec Yves Deniaud
1952Rires de Paris – de Henri Lepage avec André Claveau
Minuit… Quai de Bercy – de Christian Stengel avec Erich von Stroheim
1954À toi de jouer, Callaghan – de Willy Rozier avec Tony Wright
1957Elisa / La fille Elisa – de Roger Richebé avec Serge Reggiani
1959Vers l’extase – de René Wheeler avec Michel Etcheverry
1965Quand passe les faisans / Quand passe les escrocs – de Edouard Molinaro avec Bernard Blier
Fiche créée le 20 décembre 2009 | Modifiée le 30 juin 2025 | Cette fiche a été vue 22868 fois
PREVIOUSFlorián Rey || Lysiane Rey || André ReybazNEXT