![]() 1952 Bienvenue monsieur Marshall (¡bienvenido Mister Marshall!) de Luis Garcia Berlanga avec José Isbert | ![]() 1956 Malagueña – de Ricardo Núñez avec Antonio Molina, José Prada, Marion Mitchell & Francisco Camoiras | ![]() 1957 Lo que cuesta vivir – de Ricardo Núñez avec José Isbert, José María Caffarel & María Isbert | ![]() 1958 Habanera – de José María Elorrieta avec Virgilio Teixeira, Antonio Casas, Félix de Pomés & Pastor Serrador | ||
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C’est dans le quartier San Lorenzo de Séville que Lolita Sevilla voit le jour le 20 mars 1935, au sein d’une famille modeste. Son véritable patronyme est Ángeles Moreno Gómez, son père travaille sur le marche del Barranco. Elle débute sur scène à l’âge de dix ans dans des shows organisés par le Teatro San Fernando de sa ville natale. À treize ans, elle se lance véritablement dans le métier d’artiste et elle se produit sur les planches à Madrid.
En 1952, Lolita Sevilla enregistre son premier disque et est choisie pour tenir le rôle féminin principal de «Bienvenue monsieur Marshall», un film réalisé par Luis Garcia Berlanga sur l’arrivée dans un petit village de Castille, d’une commission de hauts-fonctionnaires américains mandatés pour l’octroi d’une aide économique au pays. Manolo Morán, José Isbert et Elvira Quintillá complètent la distribution de cette production qui remporte un grand succès. Elle a l’occasion d’y chanter sur la musique de Juan Solano Pedrero, célèbre compositeur de l’époque. Pour la petite histoire, notons que «Bienvenido Mister Marshall» remporte le prix international du film de bonne humeur au Festival de Cannes en 1953, une récompense qui ne sera décernée que cette année-là.
La carrière de vedette de la jeune fille est désormais lancée. Lolita Sevilla figure ensuite au générique de la co-production hispano-mexicano-argentine en trois segments «Tres citas con el destino» (1953) et est la partenaire de Luis Mariano dans la co-production franco-espagnole «L’aventurier de Séville / Aventuras del barbiero di Sevilla» (1953) de Ladislao Vajda. Par après, elle est la star de «La chica del barrio» (1955) , «Malagueña» (1956), «Tremolina» (1957) et «Lo que cuesta vivir» (1957), tous dirigés par Ricardo Núñez. Citons aussi «El fotogénico» (1956) de Pedro Lazaga, l’histoire d’un jeune homme, interprété par José Luis Ozores, qui rêve de rencontrer son actrice préférée et qui finira, après de multiples péripéties, par être pris pour son petit ami, et «Habanera» (1958) une comédie musicale de José María Elorrieta, où elle a comme partenaires Antonio Casas et le portugais Virgilio Teixeira.
L’essentiel du parcours de Lolita Sevilla, surnommée la reine du Pasodoble, est néanmoins consacré aux disques et aux prestations scéniques. Parmi ses chansons, on peut citer, entre autres, «Cantamé un pasodoble español», «Golondrina mensajera», «Mi saludo a America», «Andalucia en Rock», «Como ayer», «Torrevieja marinera», «Parque Maria Luisa»,… Du côté des spectacles, relevons la revue musicale «Lava la senora Lava el caballero», auprès de Tony Leblanc, à laquelle le public espagnol réserve un accueil chaleureux au milieu des années 60. Pour la télévision, l’actrice-chanteuse participe à de nombreuses émissions de variétés, des séries et des documentaires.
Après la mort de son mari qui est aussi son directeur artistique, José María Gallardo, en 1997, Lolita Sevilla se retire définitivement, ne faisant que de très rares apparitions publiques. Elle s’éteint à l’hôpital Gregorio Marañón de Madrid, le 16 décembre 2013, à l’âge 78 ans, des suites de complications d’une perforation de l’estomac, associées à un état de santé fragile lié a des problème intestinaux et osseux. Son corps sera incinéré et les cendres remises à la famille.
© Marlène PILAETE & Pascal DONALD

1952 | Bienvenue monsieur Marshall ( ¡ bienvenido Mister Marshall ! ) de Luis Garcia Berlanga
avec Manolo Morán
+ chansons |
1953 | Tres citas con el destino / Maleficio – de Florián Rey, León Klimovsky & Fernando de
Fuentes avec Antonio Vilar
Segment espagnol de Florián Rey L’aventurier de Séville ( aventuras del barbero de Sevilla ) de Ladislao Vajda avec Luis Mariano |
1955 | El chica del barrio – de Ricardo Núñez avec Pepe Blanco |
1956 | Malagueña – de Ricardo Núñez
avec Antonio Molina
El fotogénico – de Pedro Lazaga avec José Luis Ozores |
1957 | Tremolina – de Ricardo Núñez
avec Tony Soler
Lo que cuesta vivir – de Ricardo Núñez avec José Isbert |
1958 | Habanera – de José María Elorrieta avec Virgilio Teixeira |
1987 | La estanquera de Vallecas – de Eloy de la Iglesia
avec José Luis Gómez
Seulement chansons |