![]() 1951 Une enfant dans la tourmente – de Jean Gourguet avec Blanchette Brunoy & Grégoire Aslan | ![]() 1953 L’esclave – de Yves Ciampi avec Eleonora Rossi Drago, Daniel Gélin, Louis Seigner & Barbara Laage | ![]() 1955 La revanche du prince noir (lo spadaccino misterioso) de Sergio Grieco avec Tamara Lees & Frank Latimore | ![]() 1958 Roland le chevalier sans terre (il cavaliere senza terra) de Giacomo Gentilomo avec Wandisa Guida | ||
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De son vrai nom Landry Marrier de Lagatinerie, Gérard Landry est né le 16 octobre 1912 à Buenos-Aires en Argentine. Il passe son enfance aux Etats-Unis avant de poursuivre ses études en France. Il suit des cours au sein de «Sciences Po» qu’il abandonne rapidement au profit du cinéma où il débute comme figurant dans l’entre-deux guerres. En 1931, il apparaît dans une opérette filmée «Coups de roulis» de Jean de la Cour avec Max Dearly.
Alors qu’il enchaîne les petits rôles, Gérard Landry se fait remarquer dans sa composition du conducteur-chef de «La bête humaine» (1938) de Jean Renoir avec Jean Gabin. Devenu jeune premier, il joue avec les vedettes féminines de l’époque. Il est un officier de marine amoureux de Micheline Presle dans «Paradis perdu» (1938) de Abel Gance ou un pêcheur qui succombe aux charmes de Mila Parély dans «Cap au large» (1942). Sur ce tournage, il rencontre Janine Darcey qu’il épouse. Discret sur ses activités de résistant en s’engageant dans le maquis dans le Lot où il est arrêté par la milice, il est décoré de la Croix de Guerre. Après-guerre, il retrouve son registre de rôles romantiques. Il est le partenaire de Giselle Pascal dans «Lunegarde» (1944) de Marc Allégret, Simone Valère dans «Barry» (1948) de Richard Pottier, Blanchette Brunoy dans «Un enfant dans la tourmente» (1954) ou Claudine Dupuis dans «La fille perdue» (1953), tous deux de Jean Gourguet. Il participe à l’odyssée véridique d’un sous-marin pendant la Seconde Guerre mondiale dans «Casabianca» (1950) avec Pierre Dudan et Jean Vilar. Au gré d’une production franco-italienne, il partage l’affiche avec Marina Vlady de «Marco la bagarre» (1953).
Après son divorce avec Jacqueline Porel, Gérard Landry s’intalle en Italie où il épouse la vedette de romans-photos Annie Alberti. Cette notoriété romaine lui permet d’être sollicité pour des œuvres plus ambitieuses. Pendant l’âge d’or de Cinecittà, devenu tête d’affiche il joue dans des péplums et des films de cape et d’épée. Il compose le Prince de Galles dans l’adaptation de «Kean» (1956) de Alexandre Dumas avec Vittorio Gassman dans le rôle-titre. On se souvient de sa prestation du capitaine de l’armée italienne dans «La marche sur Rome» (1962) de Dino Risi qui évoque les aventures de deux chemises noires, Vittorio Gassman et Ugo Tognazzi, lors de la marche de Mussolini sur la capitale italienne. Il revient en France pour tourner au Cirque Bouglione dans «Trapèze» (1955) auprès de Burt Lancaster, Tony Curtis et Gina Lollobrigida. À cette période, il est distribué dans un seul film français «Les aveux les plus doux» (1970) de Edouard Molinaro, dont son fils Marc Porel est tête d’affiche. Il côtoie Terence Hill et Bud Spencer dans des productions comme «On continue à l’appeler Trinita» (1971). Pour un des ses derniers rôles transalpins, il est dirigé par Alberto Sordi dans «Tutti dentro» (1984) qui demeure inédit.
De retour en France, Gérard Landry apparaît dans des productions de «série B» réalisées par le spécialiste du cinéma fantastique Jean Rollin. Il joue dans un thriller «Les trottoirs de Bangkok» (1984) et une comédie «Ne prends pas les poulets pour des pigeons» (1985) que Jean Rollin réalise sous le pseudonyme de Michel Gentil. Sa famille connaît un destin tragique avec les disparitions prématurées de son fils Marc Porel et de sa petite-fille Bérengère de Lagatinerie. Retiré sur la Côte d’Azur, Gérard Landry décède dans l’indifférence générale le 18 septembre 1999, à l’hôpital Saint-Roch de Nice.
© Olivier SINQSOUS

1930 | Coups de roulis – de Jean de La Cour avec Max Dearly |
1932 | Mirages de Paris – de Fédor Ozep
avec Alice Tissot
Rocambole – de Gabriel Rosca avec Jim Gérald |
1933 | L’épervier / Les amoureux – de Marcel L’Herbier avec Charles Boyer |
1937 | Ces dames aux chapeaux verts – de Maurice Cloche
avec Marguerite Moreno
Chéri-Bibi – de Léon Mathot avec Pierre Fresnay |
1938 | La bête humaine – de Jean Renoir
avec Simone Simon
Le patriote – de Maurice Tourneur avec Harry Baur |
1939 | Nord-Atlantique – de Maurice Cloche
avec Pierre Renoir
Entente cordiale – de Marcel L’Herbier avec Arlette Marchal Paradis perdu – de Abel Gance avec Micheline Presle |
1940 | La Vénus aveugle – de Abel Gance avec Viviane Romance |
1941 | Les hommes sans peur – de Yvan Noé
avec Jean Murat
CM La belle vie – de Robert Bibal avec Janine Darcey |
1942 | Cap au large – de Jean-Paul Paulin avec Mila Parély |
1943 | Béatrice devant le désir / Béatrice – de Jean de Marguenat
avec Renée Faure
Le mort ne reçoit plus – de Jean Tarride avec Jules Berry |
1944 | Lunegarde – de Marc Allégret avec Lise Delamare |
1948 | Barry – de Richard Pottier avec Simone Valère |
1949 | Le quatre-vingt-quatre prend des vacances – de Léo Joannon
avec Yves Deniaud
La nuit s’achève – de Pierre Méré avec Ludmilla Tchérina CM Autour d’une collection – de Jean-Claude Huisman avec Nicole Courcel |
1950 | Casabianca – de Georges Péclet
avec Pierre Dudan
Nuit sans étoiles ( night without stars ) de Anthony Pelissier avec Nadia Gray |
1951 | Le désir et l’amour – de Henri Decoin & Luis María Delgado
avec Carmen Sevilla
Sérénade au bourreau – de Jean Stelli avec Tilda Thamar Une enfant dans la tourmente / L’enfant dans la tourmente – de Jean Gourguet avec Grégoire Aslan |
1952 | L’étrange amazone – de Jean Vallée
avec Jeannette Batti
Les amants de Tolède ( el tirano de Toledo / gli amanti di Toledo/ lovers of Toledo ) de Henri Decoin & Fernando Palacios avec Alida Valli La caraque blonde – de Jacqueline Audry avec Roger Pigaut Le club des quatre cents coups – de Jacques Daroy avec Michèle Philippe CM La chasse à l’homme – de Pierre Kast avec Marthe Mercadier |
1953 | La fille perdue – de Jean Gourguet
avec Claudine Dupuis
Les passionnés ( canzone appassionata ) de Giorgio Simonelli avec Elisa Cegani L’esclave – de Yves Ciampi avec Eleonora Rossi Drago Marco la bagarre ( Musoduro / amore selvaggio ) de Giuseppe Benati avec Marina Vlady |
1954 | L’hôtel du rendez-vous / Hôtel du rendez-vous ( tua per la vita ) de Sergio Grieco
avec Gaby André
L’esclave du roi / Rigoletto ( Rigoletto e la sua tragedia ) de Flavio Calzavara avec Aldo Silvani Cento serenate – de Anton Giulio Majano avec Maria Fiore |
1955 | La revanche du prince noir ( lo spadaccino misterioso ) de Sergio Grieco
avec Tamara Lees
La rivale – de Anton Giulio Majano avec Maria Mauban |
1956 | Trapèze ( trapeze ) de Carol Reed
avec Gina Lollobrigida
Kean ( Kean, genio e sregolatezza ) de Vittorio Gassman avec Anna-Maria Ferrero Le chevalier de la violence ( Giovanni dalle bande nere ) de Sergio Grieco avec Constance Smith |
1957 | Orizzonte infuocato – de Roberto Bianchi Montero
avec Patrizia Della Rovere
Le masque noir ( il diavolo nero ) de Sergio Grieco avec Milly Vitale Dieu seul m’arrêtera ( solo dio mi fermerà ) de Renato Polselli avec Lea Padovani |
1958 | Le danger vient de l’espace ( la morte viene dallo spazio / the day the sky expoded / death
comes from space / death from outer space ) de Paolo Heusch
avec Fiorella Mari
Roland le chevalier sans terre ( il cavaliere senza terra ) de Giacomo Gentilomo avec Wandisa Guida Le pirate de l’épervier noir ( il pirata dello spaviero nero ) de Sergio Grieco avec Mijanou Bardot |
1959 | Les prisonniers de la tour ( i reali di Francia ) de Mario Costa
avec Chelo Alonso
Avventura in città – de Robert Savarese avec Luisella Boni L’archer noir / Le masque de la terreur ( l’arciere nero ) de Piero Pierotti avec Fulvia Franco Le général ennemi ( the enemy general ) de George Sherman avec Dany Carrel Spada senza bandiera – de Carlo Veo avec Mara Berni Cinq femmes marquées ( five banded women / Jovanka e le altre ) de Martin Ritt avec Jeanne Moreau |
1960 | Caravan patrol – de Mario Amendola
avec Nino Taranto
Les pirates de la côte ( i pirati della costa / pirates of the Barbary Coast ) de Domenico Paolella avec Estella Blain Le retour de Robin des Bois ( il cavaliere dai cento volti ) de Pino Mercanti avec Lex Barker La chasse aux maris ( caccia al marito ) de Marino Girolami avec Lorella De Luca Les bacchantes ( le baccanti ) de Giorgio Ferroni avec Tania Elg Ferragosto in bikini – de Marino Girolami avec Walter Chiari |
1961 | Capitani di ventura – de Angelo Dorigo
avec Wandisa Guida
Re Manfredi / Lo sterminatore dei barbari – de Paolo Lombardo & Piero Regnoli avec Ken Clark |
1962 | La marche sur Rome ( la marcia su Roma ) de Dino Risi
avec Roger Hanin
Les gauchos / Le sang et le défi ( il sangue e la sfida ) de Nick Nostro avec John Kitzmiller |
1963 | Canzoni in... bikini – de Giuseppe Vari
avec Maria Grazia Buccella
Il ribelle di Castelmonte – de Vertunnio De Angelis avec Annie Alberti |
1964 | La barca sin pescador – de Josep Maria Forn
avec Amparo Soler Leal
F.B.I. opération vipère jaune ( im netz der gelben viper – Das FBI schlägt zu / Die schlangenbande ) de Wolfgang Schleif avec Massimo Serato |
1965 | El primer cuartel – de Ignacio F. Iquino
avec José Suárez
Attaque à Rivière-Rouge ( Río Maldito ) de Juan Xiol avec Gustavo Re |
1966 | Hold-up au centre nucléaire ( per favore... non sparate col cannone / Assalto al centro
nucleare ) de Mario Caiano avec Claudio Gora
Monsieur Dynamite ( Mister Dynamite – morgen küßt euch der tod / die slowly, you’ll enjoy it more / Mister dinamita, mañana os besará la muerte / muori lentamente… te la godi di più / spy today, die tomorrow ) de Franz Josef Gottlieb avec Amedeo Nazzari |
1967 | Typhon sur Hambourg ( con la muerte a la espalda / con la morte alle spalle / Electra 1 / operation taifun ) de Alfonso Balcázar avec Vivi Bach
Mort un jour de pluie ( chinos y minifaldas / death on a rainy day / morte in un giorno di pioggia / die rache des Dr. Kung / der sarg bleibt heute zu ) de Ramón Comas avec Adrian Hoven |
1968 | Horas prohibidas – de Juan Xiol avec Lina Egan |
1969 | Les assoiffées du sexe ( la casa delle mele mature ) de Pino Tosini avec Erika Blanc |
1970 | On continue à l’appeler Trinita ( …constinuavano a chiamarlo Trinità / all the way Trinity / Trinity is still my name ! ) de Enzo Barboni avec Bud Spencer |
1971 | Les aveux les plus doux – de Edouard Molinaro avec Philippe Noiret |
1973 | Les anges mangent aussi des fayots ( anche gli angeli mangiano fagioli / even angels eat beans / también los ángeles comen judías ) de Enzo Barboni avec Giuliano Gemma |
1974 | Faccia di spia – de Giuseppe Ferrara
avec Francisco Rabal
La baiser d’une morte ( il bacio di una morta ) de Carlo Infascelli avec Peter Lee Lawrence |
1975 | Laure ( forever Emmanuelle ) de Emmanuelle Arsan & Ovidio G. Assonitis avec Annie Belle |
1982 | Stangata napoletana / La trastola – de Vittorio Caprioli avec Treat Williams |
1984 | Tutti dentro – de Alberto Sordi
avec Joe Pesci
Les trottoirs de Bangkok / Bangkok interdit – de Jean Rollin avec Françoise Blanchard |
1985 | Ne prends pas les poulets pour des pigeons – de Jean Rollin
avec Michel Galabru
Anemia – de Alberto Abruzzese & Achille Pisanti avec Gioia Scola |