![]() 1964 Yoyo – de Pierre Etaix avec Pierre Etaix, Claudine Auger, Philippe Dionnet & Martine de Breteuil | ![]() 1977 Le beaujolais nouveau est arrivé – de Jean-Luc Voulfow avec Jean Carmet, Michel Galabru & Pierre Mondy | ![]() 1982 Que les gros salaires lèvent le doigt!!! – de Denys Granier-Deferre avec Jean Poiret & Michel Piccoli | ![]() 1992 Les visiteurs – de Jean-Marie Poiré avec Jean Reno, Christian Clavier, Valérie Lemercier & Didier Pain | ||
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De son vrai nom Yves Gourdet, François Lalande est né le 29 novembre 1930 à Mostaganem, en Algérie française. Dans les années 60, il débute comme chansonnier dans les cabarets qui sont légion à Paris à cette époque. Il se fait remarquer par deux sketches à l’humour corrosif : «Le folklore germanique et Richard Wagner» et «Le comportement d’une jeune fille britannique à la sortie de l’hiver».
Au théâtre, François Lalande interprète ses premières pièces sous la direction de Pierre Debauche, fondateur du Théâtre des Amandiers à Nanterre. À deux reprises, il joue des pièces de Jean-Pierre Bisson «Sarcelles-sur-Mer» (1973) et «Cesare 1950» (1974). Il intégre la distribution de la seule pièce écrite et mise en scène par Gérard Oury intitulée «... Arrête ton cinéma!» (1977) avec Françoise Fabian et Jacques Weber. Tout au long de sa carrière, il est régulièrement sollicité par le metteur en scène Régis Santon notamment au sein du Théâtre Silvia-Monfort. Il est le partenaire de Michel Galabru dans «L’hurluberlu» (1987) ou de Line Renaud dans «La visite de la vieille dame» (1995). Dans un registre plus «boulevardier», il est à l’affiche de «Zizanie» (1991) de Julien Vartet dans une mise en scène de Raymond Acquaviva avec Claude Gensac. Avec Fred Personne, il incarne les personnages de «Bouvard et Pécuchet» (1994) de Gustave Flaubert. Reconnu par ses pairs, il est nominé trois fois au Molière du meilleur comédien dans un second rôle pour «Le foyer» (1989) avec Jacques Dacqmine, «Raison de famille» (1999) avec Jacques Gamblin et «Staline mélodie» (2000) avec Victor Lanoux.
Au cinéma, François Lalande débute dans la comédie «Yoyo» (1964), réalisée et interprétée par Pierre Etaix qui obtient le Grand prix de la jeunesse au Festival de Cannes. Il décroche un second rôle dans la comédie «Le 17ème ciel» (1965) de Serge Korber avec Jean-Louis Trintignant et Marie Dubois avant de se consacrer au théâtre pendant une dizaine d’années. Dans les années 70, il est dirigé par Jacques Deray ou Laurent Heynemann dans des films populaires ainsi que par Roger Coggio ou Patrice Chéreau dans des œuvres plus intimistes. Il apparaît également dans des productions étrangères tournées en France comme «La Coccinelle à Monte-Carlo» (1976), pour les studios Disney, ou «Les liaisons dangereuses» (1988) de Stephen Frears. Jean-Michel Ribes le sollicite dans deux films choraux «Rien ne va plus» (1979) et «La galette du roi» (1985). Il obtient ses compositions les plus importantes dans la comédie féroce «Que les gros salaires lèvent le doigt!» (1982) de Denys Granier-Deferre et le drame sur fond de guerre «Bras de fer» (1985) de Gérard Vergez. Pour une génération de spectateurs, il se fait remarquer dans le rôle du Père Hervé dans la comédie «Les visiteurs» (1992) de Jean-Marie Poiré avec Christian Clavier et Jean Reno. Il retrouve Christian Clavier dans «La vengeance d’une blonde» (1993) de Jeannot Szwarc. Pour sa dernière apparition au cinéma, il compose le Baron d’Holbach époux de Josiane Balasko dans «Le libertin» (1999) de Gabriel Aghion avec Vincent Perez dans le rôle de Diderot.
À la fin de sa carrière, François Lalande se consacre uniquement à la télévision. Il est dirigé par Nina Companeez dans «La poursuite du vent» (1998) ou Claude Chabrol dans «La parure» (2006), un épisode de la collection «Chez Maupassant». Il joue le rôle récurrent du Page dans les trois saisons de la série «Ainsi soient-ils» (2011/15). Âgé de 89 ans, il décède le 1er septembre 2020 à Paris.
© Olivier SINQSOUS

1962 | CM Un jour à Paris – de Serge Korber avec Jean-Louis Trintignant |
1963 | CM L’épouse infernale – de Serge Korber avec Roger Riffard |
1964 | Yoyo – de Pierre Etaix avec Claudine Auger |
1965 | Le dix-septième ciel – de Serge Korber avec Marie Dubois |
1968 | Saturnin et le Vaca-Vaca – de Jean Tourane
Seulement dialogues & voix |
1976 | Le gang – de Jacques Deray
avec Alain Delon
La question – de Laurent Heynemann avec Nicole Garcia La Coccinelle à Monte Carlo ( Herbie goes to Monte Carlo ) de Vincent McEveety avec Dean Jones |
1977 | L’amour violé – de Yannick Bellon
avec Nathalie Nell
On peut le dire sans se fâcher / La belle emmerdeuse – de Roger Coggio avec Madeleine Robinson Le beaujolais nouveau est arrivé – de Jean-Luc Voulfow avec Jean Carmet |
1978 | Judith Therpauve / Une femme dangereuse – de Patrice Chéreau avec Simone Signoret |
1979 | French postcards – de William Huyck
avec Debra Winger
La guerre des polices – de Robin Davis avec Marlène Jobert Rien ne va plus – de Jean-Michel Ribes avec Jacques Villeret La gueule de l’autre – de Pierre Tchernia avec Michel Serrault |
1982 | Que les gros salaires lèvent le doigt !!! – de Denys Granier-Deferre avec Jean Poiret |
1985 | Bras de fer – de Gérard Vergez
avec Bernard Giraudeau
La galette du roi – de Jean-Michel Ribes avec Jean Rochefort |
1987 | Deux minutes de soleil en plus – de Gérard Vergez avec Pauline Lafont |
1988 | Les liaisons dangereuses ( dangerous liaisons ) de Stephen Frears
avec Glenn Close
La révolution française : Les années lumières – de Robert Enrico avec Jane Seymour |
1990 | Milena – de Véra Belmont
avec Valérie Kaprisky
Impromptu – de James Lapine avec Judy Davis Aux yeux du monde – de Eric Rochant avec Kristin Scott Thomas |
1992 | Les visiteurs / Les visiteurs, ils ne sont pas nés d’hier – de Jean-Marie Poiré avec Jean Reno |
1993 | La vengeance d’une blonde – de Jeannot Szwarc
avec Clémentine Célarié
L’heure du cochon ( the hour of the pig / the advocate ) de Leslie Megahey avec Colin Firth |
1999 | Le libertin – de Gabriel Aghion
avec Fanny Ardant
Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil |