![]() 1950 Les petites Cardinal – de Gilles Grangier avec Saturnin Fabre, Véra Norman, Denise Grey & Paul Azaïs | ![]() 1951 Le passage de Vénus – de Maurice Gleize avec Pierre Larquey, Blanchette Brunoy & Annette Poivre | ![]() 1955 Les Duraton – de André Berthomieu avec Ded Rysel, Jane Sourza, Roland Alexandre & Jean Carmet | ![]() 1962 Clémentine Chérie – de Pierre Chevalier avec France Anglade, Pierre Doris, Jean Richard & Jean Tissier | ||
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Claude Nicot voit le jour le 12 février 1925 à Paris. En 1946, il débute sur les planches auprès de Pierre Fresnay dans «Si je voulais...» (1946) à la Michodière, théâtre dont Fresnay assure la direction avec sa compagne Yvonne Printemps. Dès lors, il seconde les reines du théâtre de boulevard dans des pièces à succès comme «Une femme libre» (1949) avec Sophie Desmarets ou «Lorsque l’enfant paraît» (1951) avec Gaby Morlay. En 1957, Claude Nicot participe à la création de «Hibernatus» de Jean Bernard-Luc avec Jean Parédès et Jean-Pierre Marielle au Théâtre de l’Athénée. Cette pièce fait l’objet d’une adaptation cinématographique par Edouard Molinaro, en 1969, avec Louis de Funès et son fils Olivier qui reprend le personnage de Claude Nicot.
À la fin de la décennie, Claude Nicot intègre la troupe du Théâtre National Populaire dirigée par Jean Vilar. Il y joue «La mort de Danton» ou «Le songe d’une nuit d’été». En 1959, il obtient le rôle principal dans la création de «Tueur sans gages» de Ionesco avec Jean-Marie Serreau. Il devient l’un des interprètes privilégiés de Jean Anouilh à la Comédie des Champs-Elysées dans «Cher Antoine» (1969) avec Jacques François et «Ne réveillez pas madame...» (1970) avec François Périer. Avec un défaut de prononciation facilement identifiable, il participe à deux feuilletons radiophoniques légendaires : entre 1956 et 1960 sur Europe n°1, il interprète l’ingénieur en électronique Théo Courant dans «Signé Furax» de Pierre Dac et Francis Blanche, puis, au cours de la saison 1973-1974 sur RTL, il compose le journaliste Fandor dans «Fantômas» avec Roger Carel.
Au cinéma, la carrière de Claude Nicot compose souvent des fils de famille déjantés notamment dans la reprise au cinéma par André Berthomieu du feuilleton radiophonique de Jean-Jacques Vital «Les Duraton» (1954) ou l’adaptation de la pièce de Marc-Gilbert Sauvajon «Treize à table» (1955) avec Micheline Presle. À deux reprises, il retrouve Gaby Morlay dans les comédies «Mammy» (1949) et «Foyer perdu» (1951). En 1956, il apparaît dans «Le rouge est mis» une adaptation de «Maigret» par Gilles Grangier avec Jean Gabin, acteur qu’il retrouvera en 1966 dans «Le jardinier d’Argenteuil». En 1961, Michel Deville le fait tourner dans «Adorable menteuse» où Marina Vlady et Macha Méril sont sœurs, puis c’est Christian-Jaque pour «Le repas des fauves» avec France Anglade et Francis Blanche en 1964.
Exceptée la comédie de André Hunebelle «Ca fait tilt» avec Bernard Menez en 1976, Claude Nicot est délaissé par le cinéma. Il se consacre alors au théâtre essentiellement dans des pièces de boulevard. Il est l’interprète de pièces de Robert Lamoureux «Diable d’homme» (1980) avec Marthe Mercadier et «Adélaïde 90» (1989) avec Danielle Darrieux. Il intègre la distribution de «La facture» (1991) de Françoise Dorin avec Serge Lama ou de «Archibald » (1995) de Julien Vartet avec Axelle Abbadie. À la fin de sa carrière, Francis Perrin à l’époque directeur du Théâtre Montansier à Versailles le dirige dans «Ne réveillez pas madame» de Jean Anouilh et «Volpone» (2001) avec Bernard Haller. Pour la télévision, il obtient un rôle récurrent dans la comédie policière «Espionne et tais-toi» (1987) avec Grâce de Capitani et un épisode de «Marie Pervenche» (1991) avec Danièle Evenou. Claude Nicot décède le 17 novembre 2003 à Paris avant d’être inhumé dans le caveau familial au Cimetière du Père Lachaise.
© Olivier SINQSOUS

1945 | Rouletabille joue et gagne – de Christian Chamborant
avec Marie Déa
Rouletabille contre la dame de pique – de Christian Chamborant avec Suzanne Dehelly |
1946 | Monsieur chasse – de Willy Rozier avec Noëlle Norman |
1947 | Monsieur Vincent – de Maurice Cloche avec Pierre Fresnay |
1948 | Piège à hommes – de Jean Loubignac
avec Micheline Francey
Les amants de Vérone – de André Cayatte avec Anouk Aimée CM Une paire de gifles – de Jean Loubignac avec Ketty Pierson |
1949 | Mammy – de Jean Stelli
avec Gaby Morlay
L’ingénue libertine / Minne / Minne, l’ingénue libertine – de Jacqueline Audry avec Danièle Delorme CM Un coup dur – de Jean Loubignac avec Madeleine Suffel |
1950 | Justice est faite – de André Cayatte
avec Valentine Tessier
La rue sans loi – de Marcel Gibaud avec Annette Poivre Les petites Cardinal – de Gilles Grangier avec Denise Grey |
1951 | Le passage de Vénus – de Maurice Gleize
avec Blanchette Brunoy
Un grand patron – de Yves Ciampi avec Jean-Claude Pascal Foyer perdu / Tu es un imbécile – de Jean Loubignac avec Mary Marquet |
1952 | La dame aux camélias – de Raymond Bernard avec Micheline Presle |
1953 | La belle de Cadix – de Raymond Bernard avec Thérèse Dorny |
1954 | Huis clos – de Jacqueline Audry
avec Arletty
Les fruits de l’été – de Raymond Bernard avec Edwige Feuillère Les Duraton – de André Berthomieu avec Ded Rysel |
1955 | Tant qu’il y aura des femmes – de Edmond T. Greville
avec Evelyne Ker
Treize à table – de André Hunebelle avec Annie Girardot |
1957 | Le rouge est mis – de Gilles Grangier avec Jean Gabin |
1961 | Adorable menteuse – de Michel Deville avec Marina Vlady |
1962 | Clémentine Chérie – de Pierre Chevalier avec France Anglade |
1964 | Le repas des fauves – de Christian-Jaque avec Antonella Lualdi |
1965 | Le jardinier d’Argenteuil / Le faussaire d’Argenteuil – de Jean-Paul Le Chanois avec Liselotte Pulver |
1976 | Ça fait tilt ! – de André Hunebelle avec Michel Constantin |
1977 | DO Sur les traces de Balint – de Eric Duvivier
avec Nadine Alari
Seulement apparition |
1985 | DA Babar et le Père Noël ( Babar and Father Christmas ) de Gerry Capelle
Seulement voix dans la version française |