![]() 1945 Cyrano de Bergerac – de Fernand Rivers avec Claude Dauphin, Ellen Bernsen, Pierre Bertin & Paul Faivre | ![]() 1959 Le signe du lion – de Eric Rohmer avec Jess Hahn, Michèle Girardon, Paul Bisciglia & Paul Crauchet | ![]() 1960 Quai Notre-Dame – de Jacques Berthier avec Anouk Aimée, Jacques Dacqmine & Geneviève Fontanel | ![]() 1972 Force 8 – de Pierre Sisser avec Pierre Fuger, Agnès Desroches, Philippe Normand & Didier Kaminka | ||
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Né le 21 janvier 1922 à Paris, Christian Alers suit des cours de théâtre sous la direction de Jean Doat. Dans l’immédiate après-guerre, il débute sur les planches. Il joue dans la comédie «Treize à table» (1953) de Marc-Gilbert Sauvajon avec Simone Renant et est le partenaire de Michel Piccoli dans «Connaissez-vous la voie lactée» (1959). En 1960, il triomphe dans «Piège pour un homme seul» de Robert Thomas dont la mise en scène est assurée par Jacques Charron. Le 10 décembre 1960, à la Comédie Caumartin, il participe à la création de la pièce «Boeing boeing» de Marc Camoletti où il mène des relations amoureuses avec trois hôtesses de l’air. Il joue la pièce jusqu’en 1962, avec François Guérin, Christiane Muller et Perrette Pradier. À Paris, la pièce est jouée pendant plus de dix-neuf années. Ce vaudeville au succès planétaire fait l’objet d’une adaptation au cinéma avec Tony Curtis, Jerry Lewis et Dany Saval en 1965. Devenu tête d’affiche, il interprète «Un amour qui ne finit pas» (1963) de André Roussin au Théâtre de la Madeleine et Marc Camoletti pour «La bonne adresse» (1966) au Théâtre des Nouveautés. Il enchaîne les pièces de boulevard avec les vedettes de l’époque Marthe Mercadier, Rosy Varte, Claire Maurier, Micheline Boudet ou Micheline Dax.
Au cinéma, Christian Alers apparaît pour la première fois dans «Tant que je vivrai» (1945) de Jacques de Baroncelli avec Edwige Feuillère. A plusieurs reprises, il obtient des seconds rôles dans des comédies dont Sophie Desmarets est tête d’affiche comme «Fumée blonde» (1957), «Drôles de phénomènes» (1958) et «Madame et son auto» (1958) réalisées par Robert Vernay. Il intègre la distribution de «La brune que voilà» (1959) de et avec Robert Lamoureux. Il est dirigé par Eric Rohmer dans «Le signe du lion» (1959) ou René Allio dans «L’une et l’autre» (1967). Accaparé par ses activités théâtrales, il est quasiment absent des écrans dans les années soixante. On se souvient également de ses compositions de père de Isabelle Huppert dans «Les valseuses» (1973) de Bertrand Blier ou de Patrick Dewaere dans «Le juge Fayard dit Le Shériff» (1976) de Yves Boisset. En 1981, il est tête d’affiche d’un film policier «La cassure» de Ramon Munoz où il interprète un père de famille qui se mue en vengeur impitoyable après l’acquittement des quatre policiers qui ont tués sa fille. En dépit de la présence de Jean-Pierre Léaud, ce film demeure inédit trois ans avant une sortie confidentielle. Son dernier rôle dans «In extremis» (1987) de Olivier Lorsac avec Sophie Duez relève de l’anecdotique.
Christian Alers acquiert sa notoriété grâce à la télévision. Il obtient des rôles dans des séries comiques qui marquent l’histoire de la télévision. D’une part, il est le copain de Daniel Gélin dans «Les saintes chéries» (1965) de Jean Becker qui relate les mésaventures d’un couple de français moyens. D’autre part, il est le commissaire Lavedant dans les trois saisons de «Marie Pervenche» (1984/1991) avec Danièle Evenou. Mais il devient une figure familière du petit écran en interprétant une vingtaine de pièces dans l’émission «Au théâtre ce soir» (1966/85) de Pierre Sabbagh. Pour sa dernière apparition, il est le partenaire de Annie Cordy dans un épisode de la sitcom «Le bonheur d’en face» (1988).
Après son rôle de Staline dans la pièce «Yalta» (1998) de Vladimir Volkoff, il cesse ses activités professionnelles. Dans l’indifférence, Christian Alers décède le 4 mars 2019, à Bièvres, où il résidait.
© Olivier SINQSOUS

1945 | Tant que je vivrai – de Jacques de Baroncelli
avec Edwige Feuillère
Cyrano de Bergerac – de Fernand Rivers avec Claude Dauphin |
1948 | Le droit de l’enfant – de Jacques Daroy avec Renée Devillers |
1949 | Le mariage de mademoiselle Beulemans – de André Cerf avec Francine Vendel |
1952 | CM Le huitième art et la manière – de Maurice Régamey avec Albert Préjean |
1954 | Madame du Barry – de Christian-Jaque avec Martine Carol |
1956 | La joyeuse prison – de André Berthomieu avec Michel Simon |
1957 | Fumée blonde – de Robert Vernay avec Sophie Desmarets |
1958 | Drôles de phénomènes – de Robert Vernay
avec Gabrielle Dorziat
Madame et son auto – de Robert Vernay avec Sophie Desmarets |
1959 | La verte moisson – de François Villiers
avec Dany Saval
Le signe du lion – de Eric Rohmer avec Michèle Girardon Hold-up à la milanaise /Le hold-up de leur vie ( audace colpo dei soliti ignoti ) de Nanni Loy avec Vittorio Gassman Seulement voix française |
1960 | La brune que voilà – de Robert Lamoureux
avec Françoise Fabian
Quai Notre-Dame – de Jacques Berthier avec Anouk Aimée |
1961 | Adorable menteuse – de Michel Deville
avec Marina Vlady
Snobs ! – de Jean-Pierre Mocky avec Elina Labourdette La chambre ardente – de Julien Duvivier avec Jean-Claude Brialy Seulement voix française de Walter Giller |
1963 | Bébert et l’omnibus – de Yves Robert avec Blanchette Brunoy |
1966 | L’une et l’autre – de René Allio avec Malka Ribovska |
1968 | DO L’entrainement du torero – de Lucien Clergue
Seulement voix & narration |
1969 | Je. Tu. Elles – de Peter Foldes
avec Monique Lejeune
Melinda ( on a clear day you can see forever ) de Vincente Minnelli avec Barbra Streisand Seulement voix française de Bob Newhart |
1972 | Force 8 / Le prix de la casse / Les exaltés – de Pierre Sisser avec Agnès Desroches |
1973 | Les valseuses – de Bertrand Blier avec Miou-Miou |
1974 | Le pied ! – de Pierre Unia avec Micheline Dax |
1976 | Le juge Fayard dit « le shérif » / Le shérif – de Yves Boisset
avec Patrick Dewaere
Julie Pot-de-Colle – de Philippe de Broca avec Marlène Jobert |
1977 | Gloria – de Claude Autant-Lara avec Nicole Maurey |
1981 | La cassure – de Ramón Muñoz avec Jean-Pierre Léaud |
1987 | In extremis – de Olivier Lorsac avec Sophie Duez |
1988 | DA Le triomphe de Babar ( Babar : The movie ) de Alan Bunce
Seulement voix dans la version française |
1990 | DA Le petit train bleu ( the little engine that could ) de Dave Edwards
Seulement voix dans la version française |
1997 | Drôle de couple II ( the odd couple 2 : Travelling light / Neil Simon’s the odd couple II )
de Howard Deutch avec Jack Lemmon
Seulement voix française de Richard Riehle |