![]() 1951 Le visage volé (a stolen face) de Terence Fisher avec Paul Henreid, Lizabeth Scott & André Morell | ![]() 1956 Grain de sel (up in the world) de John Paddy Carstairs avec Norman Wisdom & Maureen Swanson | ![]() 1958 Les chemins de la haute ville (room at the top) de Jack Clayton avec Simone Signoret & Laurence Harvey | ![]() 1961 Le chef n’aime pas la musique (raising the wind) de Gerald Thomas avec James Robertson Justice | ||
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Fille de l’amiral Edward Montgomery Phillpotts et de son épouse Violet (née Cockburn), Ambrosine Phillpotts est née le 13 septembre 1912, dans le très chic quartier londonien d’Hanover Square. Son oncle, le célèbre écrivain Eden Phillpotts, est également poète, dramaturge et auteur de nombreux romans policiers, ainsi que des textes de fantastique et de science-fiction. Elle étudie la musique à Paris avant de suivre des cours d’Art dramatique à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres.
Ambrosine Phillpotts fait ses débuts sur scène à 18 ans. Déjà très douée, elle est distribuée dans la pièce de Edgar Wallace, «The ringer» (1930) au Q Theatre de Londres. Remarquée par Ben Greet, elle est engagée dans la troupe du grand acteur et metteur en scène shakespearien, pendant deux ans de tournée, en jouant Portia dans «Le marchand de Venise» et Lady Macbeth dans «Macbeth». Entre 1935 et 1937, elle signe un contrat avec la Hull Repertory Theatre Company et parcourt le pays en jouant tous les grands rôles féminins du répertoire classique. En 1939, elle fait une nouvelle tournée avec «Goodness how sad» de Robert Morley, commençant ainsi un partenariat qui va durer plus de 30 ans. Ils sont notamment réunis dans «The man who came to dinner» (1941/43), de George S. Kaufman et Moss Hart; «Halfway up the tree» (1967) de Peter Ustinov au Queen’s Theatre; «A ghost on tiptoe» (1974) de Robert Morley et Rosemary Anne Sisson, au Savoy Theatre. Pendant la Guerre, elle donne la réplique à Emlyn Williams dans son «The morning star» et présente avec lui la pièce «Blithe Spirit» auprès des troupes en Europe occidentale. Après la Guerre, elle remporte un succès considérable dans des comédies du West End telles que «Lucky Strike» et «The reluctant debutante». Elle poursuit sa carrière, entre autres, au Theatre Royal de Windsor, pendant plus de 25 ans. Minée par la maladie, elle fait ses dernières apparitions sur scène, clouée dans un fauteuil roulant, dans les productions «Une femme sans importance» (1978) de Oscar Wilde et «L’invitation au château» (1989) de Jean Anouilh.
Parfois, Ambrosine Phillpotts se laisse aller à faire du cinéma, sans conviction certes, mais avec des apparitions toujours savoureuses. Parmi la trentaine de films qu’elle tourne entre 1946 et 1979, citons ses rôles de Lady dans «Politique… et lapins» (1949) de John Paddy Carstairs, «L’amour mène la danse» (1951) de H. Bruce Humberstone, «Quentin Durward» (1955) de Richard Thorpe, et «Expresso Bongo» (1959) de Val Guest. Elle est aussi la partenaire de Simone Signoret et Laurence Harvey dans «Les chemins de la haute ville» (1958) de Jack Clayton. Vers la fin de sa vie, Ambrosine Phillpotts travaille de plus en plus pour la télévision, notamment dans la série «Hadleigh» (1969/76), pour Yorkshire Television, où elle incarne une vieille tante aristocratique et excentrique.
Considérée comme une des dernières grandes dames de la scène anglaise du XXème siècle, Ambrosine Phillpotts est connue pour avoir joué avec élégance l’attachant snobisme édouardien teinté d’un brin de folie. La comédienne s’est mariée en 1938 avec l’industriel Sir John Reiss, une union qui se termine par un divorce après la naissance de leur fils, Jeremy, et de leur fille, l’actrice Amanda Reiss. Ambrosine Phillpotts décède à son domicile d’Ascot, près de Bracknell dans le Berkshire, le 12 octobre, à l’âge de 68 ans, après une longue et douloureuse maladie.
© Pascal DONALD

1946 | Cet homme est à moi ( this man is mine ) de Marcel Varnel avec Tom Walls |
1949 | Politique... et lapins ( the Chiltern hundreds / the amazing Mr. Beecham ) de John Paddy Carstairs avec Cecil Parker |
1950 | The franchise affair – de Lawrence Huntington avec Kenneth More |
1951 | L’amour mène la danse ( happy go lovely ) de H. Bruce Humberstone
avec David Niven
Le secret de Tom Denning / L’assassin revient toujours ( Mr. Denning drives north ) de Anthony Kimmins avec John Mills Le visage volé / Le masque du désir ( a stolen face ) de Terence Fisher avec Paul Henreid |
1952 | Angels one five – de George More O’Ferrall
avec Jack Hawkins
Ding dong dingue ( father’s doing fine ) de Henry Cass avec Richard Attenborough |
1953 | Capitaine Paradis / Le paradis du capitaine ( the captain’s Paradise / the captain’s progress / paradise ) de Anthony Kimmins avec Alec Guinness |
1954 | Aunt Clara – de Anthony Kimmins avec Margaret Rutherford |
1955 | Quentin Durward ( the adventures of Quentin Durward ) de Richard Thorpe avec Robert Taylor |
1956 | La bataille de Rio de la Plata ( the battle of the River Plate / Graf Spee / pursuit of the Graf
Spee ) de Michael Powell & Emeric Pressburger
avec Peter Finch
Grain de sel ( up in the world ) de John Paddy Carstairs avec Norman Wisdom |
1957 | La vérité sur les femmes ( the truth about women ) de Muriel Box
avec Laurence Harvey
The duke wore jeans – de Gerald Thomas avec Michael Medwin |
1958 | Qu’est-ce que maman comprend à l’amour ( the reluctant debutant ) de Vincente Minnelli
avec Rex Harrison
Les chemins de la haute ville ( room at the top ) de Jack Clayton avec Simone Signoret |
1959 | Femmes en armes ( operation Bullshine ) de Gilbert Gunn
avec Donald Sinden
Expresso Bongo – de Val Guest avec Sylvia Syms L’amour en pilules ( doctor in love ) de Ralph Thomas avec Michael Craig |
1960 | Agence Passe-partout ( carry on regardless ) de Gerald Thomas avec Sid James |
1961 | Le chef n’aime pas la musique ( raising the wind / roommates ) de Gerald Thomas avec James Robertson Justice |
1962 | Two and two make six / A change of heart / The girl swappers – de Freddie Francis avec George Chakiris |
1963 | Carry on cabby / Call me a cab – de Gerald Thomas avec Charles Hawtrey |
1965 | Les chemins de la puissance ( life at the top ) de Ted Kotcheff avec Jean Simmons |
1966 | La ronde sanglante / Le cercle de sang ( Berseck ! / circus of terror ) de Jim O’Connolly avec Joan Crawford |
1971 | Sentimentalement vôtre ( follow me / the public eye ) de Carol Reed avec Mia Farrow |
1972 | Oh le petit vilain! ( Ooh... you are awful / get Charly Tully ) de Cliff Owen avec Derren Nesbitt |
1979 | The wildcats of St. Trinian’s – de Frank Launder avec Michael Hordern |