![]() 1950 Hotel Sahara – de Ken Annakin avec Yvonne De Carlo, Mireille Perrey, Peter Ustinov & David Tomlinson | ![]() 1954 Le destructeur (das bekenntnis der Ina Kahr) de Georg Wilhelm Pabst avec Curd Jürgens & Vera Molnar | ![]() 1957 La loi du vice (alle sünden dieser erde) de Fritz Umgelter avec Hannelore Bollmann, Paul Dahlke & Ivan Desny | ![]() 1960 Le narcisse jaune intrigue Scotland Yard (das geheimnis der gelben narzissen) de Ákos Ráthonyi avec Klaus Kinski | ||
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Albert Lieven naît le 23 juin 1906, à Hohenstein en Prusse Orientale. Son père, médecin de renom, est directeur du sanatorium de Hohenstein. Il fréquente les écoles secondaires de Neidenburg, Allenstein et Königsberg. Son intention initiale est de devenir médecin comme son père. Mais suite à des problèmes financiers, il doit abandonner ses études après la Première Guerre mondiale. Il apprend un métier commercial et, peu de temps après, il joue des petits rôles sur diverses scènes berlinoises. Il se rend vite compte que c’est là que réside son avenir professionnel. Il fait ses débuts en 1928 au Hoftheater de Gera, puis suivent d’autres engagements, notamment au Neue Schauspielhaus deKönigsberg de 1929 à 1932, au Théâtre national prussien du Gendarmenmarkt de Berlin. À partir de 1933, il se produit dans plusieurs théâtres germanophones, dont ceux de Vienne, Berlin et Brême.
En 1932, Albert Lieven débute au cinéma dans «Annemarie, die braut der kompanie» de Carl Boese et «À moi le jour, à toi la nuit» de Ludwig Berger. Dès lors, il a devant lui un bel avenir cinématographique et croise notamment les plus grandes vedettes du cinéma allemand, parmi lesquelles: Hertha Thiele, Carola, Magda Schneider et Käthe Dorsch. Jeune idéaliste, il est en totale contradiction avec la politique des autorités nazies. Après plusieurs conflits avec les représentants culturels du Reich, il est interdit de travail et menacé d’emprisonnement. Il s’envole vers l’Angleterre et s’installe à Londres. Dès 1939, il reprend le chemin des studios. Dans les années quarante, Albert Lieven interprète des seconds rôles, notamment des personnages d’allemands plus ou moins sympathiques dans des films de guerre. Il est un gardien de camp de concentration dans «Train de nuit pour Munich» (1940) de Carol Reed, le Commandant de sous-marin U-Boat dans «Convoy» (1940) de Pen Tennyson, et l’officier Von Ritter dans «Colonel Blimp» (1942) de Michael Powell et Emeric Pressburger. Entre temps, il incarne le ministre français Talleyrand dans «Le jeune Monsieur Pitt» (1942), un drame historique sur la jeunesse du futur Premier Ministre Anglais William Pitt, interprété Robert Donat.
Après la Seconde Guerre mondiale, il se partage entre l’Angleterre et son pays natal. Il continue à jouer les seconds couteaux pour les productions britanniques, mais il interprète les premiers rôles en Allemagne. Il croise alors la nouvelle génération d’actrices de talent, telles que: Liselotte Pulver dans «L’homme à la cagoule» (1952) et «Un garçon manqué» (1952), Ruth Leuwerik dans «Geliebtes leben» (1953) et Marianne Koch dans «Le général du diable» (1955). Fort de son expérience anglaise, il est alors considéré comme l’un des plus importants comédiens allemands d’après-guerre. Le reste de sa carrière, Albert Lieven participe encore à plusieurs superproductions internationales dont «Les canons de Navarone» (1961) entouré de Gregory Peck et Anthony Quinn et «Les vainqueurs» (1963) avec Jeanne Moreau et Melina Mercouri. Il fait également partie de la distribution de bons nombres d’adaptations des œuvres d’Edgar Wallace, très prisées outre-Rhin. Àpartir des années soixante, Albert Lieven devient très populaire en apparaissant dans des séries et téléfilms. Grand séducteur dans la vie privée, Albert Lieven se marie quatre fois avec les actrices: Tatiana Lieven, Valerie White, Susan Shaw et Petra Peters. Il divorce à chaque fois, perdant ainsi une bonne partie de sa fortune. Après quarante ans de carrière ininterrompue, Albert Lieven s’éteint discrètement, le 16 décembre 1971, à Farnham dans le Surrey.
© Philippe PELLETIER

1932 | Anne-Marie ( Annemarie, die braut der kompanie ) de Carl Boese
avec Lucie Englisch
À moi le jour, à toi la nuit ( ich bei tag und du bei nacht ) de Ludwig Berger avec Käthe von Nagy Les prisonnières ( kampf um blond / mädchen, die spurlos verschwinden ) de Jaap Speyer avec Ursula Grabley |
1933 | Les gens du Bas-Rhin ( die vom Niederrhein / ein goldiges mädel ) de Max Obal
avec Lien Deyers
Jeunesse bouleversée ( reifende jugend ) de Carl Froelich avec Hertha Thiele |
1934 | Eine siebzehnjährige – de Arthur Maria Rabenalt
avec Alfred Abel
Le fanion des sept braves / Hermine et les sept lurons ( Hermine und die sieben aufrechten / das fähnlein der sieben Aufrechten ) de Frank Wisbar avec Käthe Haack La tante de Charley ( Charleys tante ) de Robert A. Stemmle avec Carola Höhn Yolande ( Krach um Jolanthe ) de Carl Froelich avec Marieluise Claudius Mademoiselle Liselotte ( fräulein Liselott / glück im haus ) de Johannes Guter avec Magda Schneider Es tut sich was um mitternacht / Ein màdel mit tempo – de Robert A. Stemmle avec Dolly Haas |
1935 | La veuve célibataire ( mach’ mich glücklich ) de Arthur Robison
avec Julia Serda
La kermesse héroïque ( die klugen frauen ) de Jacques Feyder avec Françoise Rosay Glückspilze – de Robert A. Stemmle avec Clara Savio Kater lampe / Der holzschnitzer vom erzgebirge – de Veit Harlan avec Ida Wüst |
1936 | Une femme sans importance ( eine frau ohne bedeutung ) de Hans Steinhoff avec Käthe Dorsch |
1939 | Spy for a day – de Mario Zampi
avec Paddy Browne
For freedom – de Maurice Elvey & Castleton Knight avec Will Fyffe |
1940 | The big blockade – de Charles Frend
avec Michael Redgrave
Train de nuit pour Munich ( night train to Munich / gestapo / night train ) de Carol Reed avec Margaret Lockwood Convoi ( convoy ) de Pen Tennyson avec Clive Brook Let George do it – de Marcel Varnel avec Phyllis Calvert Neutral port – de Marcel Varnel avec Leslie Banks |
1941 | Jeannie ( girl in distress ) de Harold French avec Kay Hammond |
1942 | Le jeune monsieur Pitt ( the young Mr. Pitt ) de Carol Reed
avec Robert Donat
En français, Messieurs ( english without tears / her man Gilbey ) de Harold French avec Lilli Palmer Colonel Blimp ( the life and death of colonel Blimp / the adventures of colonel Blimp ) de Michael Powell & Emeric Pressburger avec Deborah Kerr CM The new lot – de Carol Reed avec Kathleen Harrison |
1943 | The yellow canary – de Herbert Wilcox avec Anna Neagle |
1946 | Le septième voile ( the seventh veil ) de Compton Bennett
avec Ann Todd
La pitié dangereuse / Amour tragique ( beware of pity ) de Maurice Elvey avec Cedric Hardwicke |
1947 | Frieda – de Basil Dearden avec Mai Zetterling |
1948 | De Paris à Trieste / Wagons-lits pour Trieste ( the sleeping car to Trieste ) de John Paddy Carstairs avec Jean Kent |
1950 | Hotel Sahara – de Ken Annakin avec Yvonne De Carlo |
1951 | The dark light – de Vernon Sewell
avec David Greene
La Dubarry / Madame Dubarry ( die Dubarry ) de Georg Wildhagen avec Sari Barabas L’homme à la cagoule ( klettermaxe ) de Kurt Hoffmann avec Liselotte Pulver |
1952 | Un garçon manqué ( Fritz und Friederike ) de Géza von Bolváry
avec Margarete Haagen
Aventures à Berlin ( desperate moment ) de Compton Bennett avec Dirk Bogarde |
1953 | La rose de Stamboul ( die rose von Stambul ) de Karl Anton
avec Grethe Weiser
L’amour pour la vie ( geliebtes leben ) de Rolf Thiele avec Ruth Leuwerik |
1954 | Heimweh nach Deutschland – de Bernhard Radetzki
avec Petra Peters
Frühlingslied – de Hans Albin avec Anne-Marie Blanc Le destructeur ( das bekenntnis der Ina Kahr ) de Georg Wilhelm Pabst avec Elisabeth Müller Der fischer von Heiligensee – de Hans H. König avec Lil Dagover Das lied von Kaprun / Das lied der hohen tauern – de Anton Kutter avec Waltraut Haas Fille trompée / Jeunesse mûrissante ( reifende jugend ) de Ulrich Erfurth avec Maximilian Schell |
1955 | Le général du diable ( des teufels general ) de Helmut Käutner avec Marianne Koch |
1956 | Nacht der entscheidung – de Falk Harnack
avec Hilde Krahl
Qui perd gagne ( loser takes all ) de Ken Annakin avec Rossano Brazzi Londres appelle Pôle Nord ( Londra chiama Polo Nord ) de Duilio Coletti avec Dawn Addams |
1957 | El batallón de las sombras – de Manuel Mur Oti
avec Rolf Wanka
La loi du vice / Tous les péchés du monde ( alle sünden dieser erde ) de Fritz Umgelter avec Hannelore Bollmann |
1958 | Un soir à la Scala ( ...und abends in die Scala ) de Erik Ode avec Caterina Valente |
1959 | Cri d’angoisse / Le traqué de Berlin ( subway in the sky ) de Muriel Box
avec Hildegard Knef
Le comte des échecs / La Gestapo enquête à minuit / Le chemin de la liberté ( die schachnovelle ) de Gerd Oswald avec Claire Bloom Les conspiratrices ( conspiracy of hearts ) de Ralph Thomas avec Yvonne Mitchell |
1960 | Madame Irène Besser ( frau Irene Besser ) de John Olden
avec Luise Ullrich
L’espoir du Caire ( foxhole in Cairo ) de John Llewellyn Moxey avec Peter van Eyck Le narcisse jaune intrigue Scotland Yard ( das geheimnis der gelben narzissen / Daddodil killer / the devil’s Daddodil ) de Ákos Ráthonyi avec Christopher Lee |
1961 | L’espion du diable / L’agent du diable ( the devil’s agent ) de John Paddy Carstairs
avec Marianne Koch
Les canons de Navarone ( the guns of Navarone ) de Jack Lee Thompson avec Gregory Peck |
1962 | Le piège de la mort ( death trap / Edgar Wallace mysteries : Death trap ) de John Llewellyn
Moxey avec Barbara Shelley
Freddy und das lied der Südsee – de Werner Jacobs avec Jacqueline Sassard |
1963 | Les requins de la haute mer ( mystery submarine / Decoy ) de C.M. Pennington Richards
avec James Robertson Justice
Les vainqueurs ( the victors ) de Carl Foreman avec Melina Mercouri Death drums along the river / Sanders / Sanders of the river – de Lawrence Huntington avec Richard Todd |
1964 | The traitor’s gate / Das verrätertor – de Freddie Francis avec Klaus Kinski |
1965 | City of fear – de Peter Bezencenet avec Marisa Mell |
1966 | African gold / Ride the high wind – de David Millin avec Maria Perschy |
1968 | Le gorille de Soho ( der gorilla von Soho ) de Alfred Vohrer avec Uschi Glas |
1970 | Die feuerzangenbowle – de Helmut Käutner avec Theo Lingen |