1950 Meurtre inachevé (highway 301) de Andrew L. Stone avec Virginia Grey, Gaby André & Richard Egan | 1951 L’impasse de la mort (Raton Pass) de Edwin L. Marin avec Patricia Neal, Dennis Morgan & Scott Forbes | 1957 Le cri (il grido) de Michelangelo Antonioni avec Betsy Blair, Alida Valli, Lynn Shaw & Dorian Gray | 1963 Mozambique / Le secret de la liste rouge (blonde fracht für Sansibar) de Robert Lynn avec Hildegard Knef | ||
Fils de bûcheron, Steve Cochran, de son vrai nom Robert Alexander Cochran, naît le 25 mai 1917 en Californie, et plus précisément à Eureka, aux Etats-Unis. Au cours des années vingt, la famille Cochran s’installe dans le Wyoming où Steve passe toute son enfance. En 1939, il sort diplômé de l’Université de cette même ville et commence à travailler dans un théâtre régional. En 1945, alors qu’il se produit sur les planches à Broadway, il est engagé par la Samuel Goldwyn Company.
Steve Cochran effectue ses tous premiers pas cinématographiques dans «Le cabaret des étoiles» (1943) de Frank Borzage. Il enchaîne avec «Wonder man» (1945) auprès de Danny Kaye, film produit par la Goldwyn pour les studios RKO. En 1946, il tourne dans «Les plus belles années de notre vie» de William Wyler, aux côtés de Myrna Loy. Cependant, le jeune homme reste cantonné dans des rôles sans grand intérêt. De par sa carrure, il interprète souvent des rôles de gangsters ou de boxeurs. En 1948, à la fin de son contrat, Steve, lassé de voir qu’on ne lui propose que des rôles secondaires, décide de retourner sur les planches, à Broadway.
Un an plus tard, Steve Cochran retourne finalement à Hollywood et passe sous contrat avec la Warner Bros. Il obtient enfin des rôles plus conséquents et travaille avec de grands réalisateurs, tels que Howard Hawks dans «Si bémol et fa dièse» (1948) ou encore Raoul Walsh dans «L’enfer est à lui» (1949). À la suite de ces films, il acquiert une certaine notoriété. La Warner le fait essentiellement tourner dans des films noirs. Mais doté d’une stature imposante, Steve est également l’acteur idéal pour jouer dans des westerns voire dans des films où son physique est mis à profit, notamment dans «Les chevaliers du stade» (1951) aux côtés de Burt Lancaster et dirigé par Michael Curtiz. En 1953, il décide de créer sa propre maison de production, intitulée la Robert Alexander Productions. Il travaille alors en free-lance pour d’autres studios et tourne également pour la télévision.
Tout au long des années cinquante, Steve Cochran tourne essentiellement dans des films de séries B. Les films importants de cette période sont: «Le chant du désert» (1953) de H. Bruce Humberstone et «Ici, brigade criminelle» (1954) de Don Siegel. En 1955, il joue et produit son premier film: «Celui qu’on n’attendait plus» de R.G. Springsteen. Cependant, au début des années soixante, sa carrière commence sérieusement à décliner. En juin 1965, Steve décide de gagner le Guatemala, par bateau – et avec un équipage exclusivement féminin – pour y effectuer d’éventuels repérages pour un film à venir. Mais, lors de la traversée, il est soudainement atteint d’un œdème pulmonaire. Alors âgé de quarante-huit ans, Steve Cochran s’éteint en pleine mer des Caraïbes, au large des côtes du Guatemala, le 15 juin 1965.
Ses deux derniers films «Mozambique» (1963) de Robert Lynn et «Tell me in the sunlight» (1964), furent exploités en salle après sa disparition. Dans cet ultime film, Steve Cochran put exercer ses multiples talents: il en écrivit le scénario, le produisit, le dirigea, et enfin, s’octroya même un rôle! En ce qui concerne sa vie privée, Steve, très bel homme, se maria à plusieurs reprises. L’une de ses épouses, la plus célèbre, fut l’actrice Fay MacKenzie qu’il épousa en 1946 et dont il divorça deux années plus tard.
© Angélique CHMILEWSKY
1943 | Le cabaret des étoiles ( stage door canteen ) de Frank Borzage avec Johnny Weissmuller |
1945 | Le joyeux phénomène ( wonder man ) de H. Bruce Humberstone
avec Danny Kaye
La séduisante senorita ( the gay senorita / Fiesta Town ) de Arthur Dreifuss avec Jinx Falkenburg Boston Blackie’s rendezvous / Blackie’s rendezvous – de Arthur Dreyfuss avec Nina Foch Boston Blackie booked on suspicion / Booked on suspicion – de Arthur Dreyfuss avec Chester Morris |
1946 | Le laitier de Brooklyn /Le kid de Brooklyn ( the kid from Brooklyn ) de Norman Z. McLeod
avec Eve Arden
L’évadée ( the chase ) de Arthur Ripley avec Michèle Morgan Les plus belles années de notre vie ( the best years of our lives ) de William Wyler avec Myrna Loy |
1947 | Copacabana – de Alfred E. Green avec Carmen Miranda |
1948 | Si bémol et fa dièse / Une chanson est née ( a song is born ) de Howard Hawks avec Virginia Mayo |
1949 | L’enfer est à lui ( white heat ) de Raoul Walsh avec James Cagney |
1950 | L’esclave du gang / Le silence des damnés ( the damned don’t cry ) de Vincent Sherman
avec Joan Crawford
Meurtre inachevé / Le témoin de la dernière chance ( highway 301 / the big stickup ) de Andrew L. Stone avec Virginia Grey Dallas ville frontière ( Dallas ) de Stuart Heisler avec Ruth Roman Khu klux klan ( storm warning ) de Stuart Heisler avec Ginger Rogers Les cadets de West Point ( the West Point story / fine and dandy ) de Roy del Ruth avec Doris Day |
1951 | Les révoltés de Folsom Prison / La révolte des condamnés ( inside the walls of Folsom
Prison ) de Crane Wilbur
avec David Brian
Le chevalier su stade ( Jim Thorpe – All American / man of bronze ) de Michael Curtiz avec Burt Lancaster L’impasse de la mort ( Raton Pass / Canyon Pass ) de Edwin L. Marin avec Patricia Neal Les tanks arrivent ( the tanks are coming ) de Lewis Seiler & D. Ross Lederman avec Mari Aldon Le crime d’un autre / Les amants du crime ( tomorrow is another day ) de Felix E. Feist avec Ruth Roman |
1952 | Operation secret – de Lewis Seiler
avec Phyllis Thaxter
L’étalon noir ( the lion and the horse ) de Louis King avec Bob Steele Catherine et son amant / La coqueluche de Broadway ( she’s back on Broadway ) de Gordon Douglas avec Patrice Wymore |
1953 | Marais maudits ( Shark River ) de John Rawlins
avec Ruth Foreman
Rummelplatz der liebe – de Kurt Neumann avec Eva Bartok Le nouveau chant du désert / La chanson du désert ( the desert song ) de H. Bruce Humberstone avec Kathryn Grayson Le justicier impitoyable / La poursuite fantastique ( back to God’s Country ) de Joseph Pevney avec Rock Hudson |
1954 | Ceux du voyage ( carnival story ) de Kurt Neumann
avec Anne Baxter
Ici, brigade criminelle / Enfer privé ( private hell 36 / baby face killers ) de Don Siegel avec Ida Lupino |
1955 | Celui qu’on attendait plus ( come next spring ) de R.G. Springsteen
avec Ann Sheridan
+ production |
1956 | Calomnie ( slander ) de Roy Rowland
avec Ann Blyth
Scotland Yard appelle FBI ( the weapon ) de Val Guest avec Lizabeth Scott |
1957 | Le cri ( il grido ) de Michelangelo Antonioni
avec Betsy Blair
La chevauchée des parias / Les pillards du Kansas ( Quantrill’s raiders ) de Edward Bernds avec Diane Brewster |
1958 | Gangster N°1 ( I mobster / I mobster… The life of a gangster ) de Roger Corman avec Lita Milan |
1959 | Le témoin doit être assassiné ( the big operator / anatomy of the syndicate ) de Charles F.
Haas avec Mickey Rooney
Les disciples du mal / Les beatniks ( the beat generation / this rebel age ) de Charles F. Haas avec Mamie Van Doren |
1961 | New Mexico / Les compagnons de la mort ( the deadly’s companions / Trigger happy ) Sam Peckinpah avec Maureen O’Hara |
1962 | Le cœur et ses passions / Le cœur et les passions / Le jardin secret ( of love and desire ) de Richard Rush avec Merle Oberon |
1963 | Mozambique / Le secret de la liste rouge ( blonde fracht für Sansibar ) de Robert Lynn avec Hildegard Knef |
1964 | Tell me in the sunlight – de Steve Cochran
avec Shary Marshall
+ scénario & production |