1942 Le livre de la jungle (jungle book) de Zoltan Korda avec Sabu, Joseph Calleia, John Qualen & Ralph Byrd | 1945 Du sang dans le soleil (blood on the sun) de Frank Lloyd avec James Cagney, Sylvia Sidney & Porter Hall | 1948 Monsieur tout le monde (the life of Riley) de Irvin Brecher avec William Bendix & James Gleason | 1951 L’inexorable enquête (scandal sheet) de Phil Karlson avec Broderick Crawford, John Derek & Donna Reed | ||
Fille aînée de Margaret et de William DeCamp, Rosemary DeCamp voit le jour le 14 novembre 1910, à Prescott en Arizona. Elle passe son enfance avec son frère et sa sœur dans l’Iowa. C’est au Mills College de San Francisco, spécialisé dans l’enseignement des arts, qu’elle obtient un diplôme et une maîtrise. Elle enseigne le langage de l’art dramatique et le théâtre pendant un an, puis rejoint New-York et devient critique de théâtre. Ses relations lui permettent de décrocher un petit rôle à Broadway.
C’est à la radio que Rosemary DeCamp se fait connaitre. On entend sa voix pour la première fois, en 1937, dans une longue série radiophonique intitulée «Dr. Christian» où elle interprète le rôle de Judy Price, l’infirmière du Dr. Christian, un feuilleton qui sera adapté à la télévision en 1956. Dès 1940, le cinéma lui ouvre ses portes, le grand public va découvrir une fille d’une trentaine d’année, qui sous son apparence juvénile, porte un maquillage épais, pour souvent jouer les mères plus âgées que ses partenaires. En témoigne son rôle de Messua, la mère adoptive de Mowgli, interprété par Sabu, dans le «Livre de la jungle» (1942) réalisé par Zoltan Korda. Dans «La glorieuse parade» (1942), Michael Curtiz l’invite à jouer Nellie, la mère de James Cagney, qui interprète l’artiste George M. Cohan. Elle reste dans le même registre avec Irving Rapper qui la sollicite pour jouer la mère de Robert Alda, dans une biographie fictive du compositeur et musicien George Gershwin, dans «Rhapsodie en bleu» (1945). Dans un mélodrame «L’amant sans visage» (1946) de Vincent Sherman, elle est Lucy l’épouse de Kent Smith, alias le docteur Richard Talbot qui, las de sa vie conjugale, entame une liaison avec la chanteuse de cabaret Nora Prentiss, Ann Sheridan, pour éviter le divorce, il simule sa propre mort en profitant du décès de son associé. En 1951, dans la comédie familiale et musicale «Le bal du printemps» de Roy Del Ruth, elle est Alice la mère de Doris Day qui commence une relation amoureuse avec un étudiant joué par Gordon MacRae. Puis dans sa suite, en 1952, «La maîtresse de papa», de David Butler, où suite à un quiproquo, on soupçonne le père de famille, Leon Ames, d’avoir une liaison avec une actrice française. À noter que Rosemary a seulement 11 ans de plus que Doris Day.
Sa filmographie s’essouffle au milieu des années cinquante. Les rôles que Rosemary DeCamp décroche sont sans grand intérêt . Nous pouvons citer son rôle d’Hilda Zorba dans le film d’épouvante «Thirteen ghosts» (1960) de William Castle, où la famille Zorba hérite d’une grande demeure, hantée par douze fantômes qui sèment la panique. Rosemary DeCamp est aussi très présente sur les plateaux de télévision, elle participe à de nombreuses séries jusqu’en 1989. Entre 1949 et 1950, elle est Peg Riley, l’épouse de Jackie Gleason dans 26 épisodes de «La vie de Riley». Elle apparaît entre 1955 et 1959, dans 156 épisodes du «Bob Cummings Show», où elle incarne la sœur acerbe et gouvernante de Bob incarné par Robert Cummings, un photographe coureur de jupons.
En 1941, Rosemary DeCamp se marie au juge municipal d’Inglewood, John Ashton Shidler qui la laisse veuve en 1997. De cette union naît quatre filles. Elle reçoit un prix du mérite par l’Institut des Relations Familiales qui glorifie la maternité américaine dans les œuvres cinématographiques. L’actrice décède à Torrance, des suites d’une pneumonie, le 20 février 2001.
© Gary RICHARDSON
1940 | Au revoir Mademoiselle Bishop ( cheers for Miss Bishop ) de Tay Garnett avec William Gargan |
1941 | Par la porte d’or ( hold back the dawn / the golden door / memo to a movie director ) de Mitchell Leisen avec Charles Boyer |
1942 | Le livre de la jungle ( jungle book / Rudyard Kipling’s jungle book ) de Zoltan Korda
avec Sabu
La glorieuse parade ( Yankee Doodle Dandy ) de Michael Curtiz avec James Cagney + chansons Smith of Minnesota – de Lew Landers avec Bruce Smith Les yeux dans les ténèbres / La victoire de l’ombre ( eyes in the night ) de Fred Zinnemann avec Edward Arnold Le commando frappe à l’aube ( commandos strike at dawn ) de John Farrow avec Paul Muni Cité sans homme ( city without men / prison farm ) de Sidney Salkow avec Edgar Buchanan |
1943 | C’est ça l’armée ( this is the army ) de Michael Curtiz avec George Murphy |
1944 | The merry Monahans – de Charles Lamont
avec Donald O’Connor
+ chansons Cavalcade musicale ( bowery to Broadway ) de Charles Lamont avec Jack Oakie Une femme sur les bras / Bienvenue à la maison ( practically yours ) de Mitchell Leisen avec Fred MacMurray |
1945 | Du sang dans le soleil ( blood on the sun ) de Frank Lloyd
avec James Cagney
Rhapsodie en bleu ( rhapsody in blue ) de Irving Rapper avec Robert Alda L’orgueil des marines / La nuit sans fin ( pride of the marines / forever in love ) de Delmer Daves avec John Garfield Week-end au Waldorf ( week-end at the Waldorf ) de Robert Z. Leonard avec Van Johnson Danger signal – de Robert Florey avec Zachary Scott Too young to know – de Frederick De Cordova avec Robert Hutton Mariage moderne ( from this day forward ) de John Berry avec Mark Stevens |
1946 | Two guys from Milwaukee / Royal flush – de David Butler
avec Jack Carson
L’amant sans visage ( Nora Prentiss ) de Vincent Sherman avec Kent Smith |
1948 | Monsieur tout le monde / Une famille toute simple ( the life of Riley ) de Irvin Brecher
avec William Bendix
Night unto night – de Don Siegel avec Ronald Reagan |
1949 | Le grand tourbillon ( look for the silver lining ) de David Butler
avec Ray Bolger
+ chansons Sa plus belle conquête ( the story of seabiscuit / pride of Kentucky ) de David Butler avec Barry Fitzgerald Le chevalier de Bacchus ( the big Hangover ) de Norman Krasna avec Elizabeth Taylor |
1951 | Cœurs enchaînés ( night into morning ) de Fletcher Markle
avec Ray Milland
Le bal du printemps / Bal de printemps ( on Moonlight Bay ) de Roy Del Ruth avec Gordon MacRae L’inexorable enquête / Le bal des cœurs meurtris ( scandal sheet / the dark page ) de Phil Karlson avec Broderick Crawford Le trésor de la vallée perdue ( the treasure of lost canyon ) de Ted Tetzlaff avec William Powell |
1952 | La maîtresse de papa /Le mariage peut attendre ( by the light of the silver moon ) de David
Butler avec Doris Day
+ chansons CM Screen snapshots 5852 : Hollywood night at 21 Club – de Ralph Staub avec Jean Hersholt Seulement apparition |
1953 | La route du succès ( so this is love / the Grace Moore story ) de Gordon Douglas
avec Kathryn Garyson
Main Street to Broadway – de Tay Garnett avec Tallulah Bankhead |
1954 | L’aventure fantastique ( many rivers to cross ) de Roy Rowland
avec Robert Taylor
Strategic Air Command – de Anthony Mann avec James Stewart CM Screen snapshots : Hollywood stars on parade – de Ralph Staub avec Gene Autry Seulement apparition |
1955 | CM Man on a bus – de Joseph H. Lewis avec Walter Brennan |
1960 | Thirteen ghosts – de William Castle avec Donald Woods |
1970 | Tora ! Tora ! Tora ! – de Richard Fleischer, Toshio Massuda & Kinji Fukasaku
avec Joseph Cotten
Scènes coupées au montage |
1981 | Saturday the 14th – de Howard R. Cohen avec Richard Benjamin |