1926 Sibérie terre de douleur (die flucht in den zirkus) de Guido Parish & Mario Bonnard avec Fritz Kampers | 1928 L’évadée – de Henri Menessier avec Jean Murat, Maurice de Canonge, Florence Gray & Werner Fuetterer | 1929 Le dernier masque (hríchy lásky) de Carl Lamac avec Gaston Jacquet, Josef Rovenský & Walter Rilla | 1936 L’empereur de Californie (der kaiser von Kalifornien) de Luis Trenker avec Rudolf Klein-Rogge & Berta Drews | ||
Marcella Albani voit le jour le 7 décembre 1899 à Albano Laziale, ville perchée au sommet d’un ancien volcan dans lequel se situe le lac d’Albano, dans la région du Latium en Italie. Son père, Oreste Maranca, est le propriétaire d’une ostaria (équivalent d’une taverne) dans le quartier romain du Trastevere. Sa famille est assez aisée pour lui payer des études jusqu’à son diplôme de fin d’études secondaires. À la fin des années 1910, alors qu’elle étudie les arts à l’Académie nationale Sainte-Cécile, la belle jeune femme est remarquée par le cinéaste d’origine aristocrate, Guido Parish.
Après que Guido Parish lui ait fait changer son nom en Marcella Albani, elle tourne ses premiers films à Turin, sous la direction de son mentor, dès la fin de l’année 1919. Le public italien accueille avec ferveur ces petites productions dramatiques ou romanesques qui élèvent sa principale protagoniste au rang de vedette de premier plan. Lorsque la société de production Ambrosio ferme ses portes à Turin en 1922, Marcella et Guido partent en Allemagne où la belle actrice brune compte déjà de nombreux admirateurs. Le succès est immédiat lors de la sortie de leur premier film «Destin de femme» produit par la Nivo-Film-Comp. GmbH, au début de l’année 1923. Ils créent alors leur propre maison de production «Guido Schamberg-Marcella Albani GmbH» et financent ainsi leurs trois prochains films: «Dans l’ivresse de la passion» (1923) avec Alfred Abel, «Le jeu de l’amour» (1923) avec Erich Kaiser-Titz et «Guillotine» (1924) avec Willy Fritsch. Mais, après plusieurs différents artistiques, ils se séparent. Ils se retrouveront sur le tournage de «Sibérie terre de douleur» en 1926, point final à leur collaboration.
Marcella Albani poursuit sa carrière d’actrice sous la direction d’autres réalisateurs tels que Frederic Zelnik, Victor Janson, Joe May et William Dieterle. Jusqu’à la fin de l’époque du cinéma muet, son nom est associé à des acteurs aussi prestigieux que Paul Wegener, Werner Krauss, Fritz Kampers, Gustav Fröhlich ou Heinrich George. En 1928, elle tourne dans le film français, auprès de Jean Murat, «L’évadée» qui sortira en août 1929 dans une version sonorisée. Avec l’arrivée du cinéma parlant, elle tourne encore quelques films en Allemagne dont «L’épreuve d’une nuit» (1929) de Guido Brignone et «Drame dans le jardin d’hiver» (1929) de Gennaro Righelli. Ne maîtrisant pas bien la langue germanique, elle revient en Italie ou elle commence une nouvelle carrière de romancière qui lui apportera également le succès. En 1930, elle est la vedette de «Cour d’assises» de Guido Brignone aux côtés de Renzo Ricci et Carlo Ninchi. En 1931, elle épouse à Venise l’écrivain et journaliste Mario Franchini. L’année suivante, elle participe avec Mary Pickford, Kay Francis et Brigitte Helm à la première Mostra de Venise créée par le comte Giuseppe Volpi, puis apparaît encore dans quatre productions filmées dans son pays natal.
Après un dernier rôle dans «L’empereur de Californie» de et avec Luis Trenker en 1936 (Coupe Mussolini du meilleur film étranger à la Mostra), Marcella Albani abandonne définitivement les plateaux de cinéma pour se consacrer à l’écriture. Elle publie plusieurs romans et rédige des articles pour des journaux comme la Cirenaica, la Stampa, il Corriere Emiliano et il Corriere del Salento. Après la guerre, elle suit en Allemagne son mari devenu correspondant pour la presse italienne. Elle meurt à Wiesbaden en Hesse le 11 mai 1959, emportée par une tumeur au cerveau.
© Pascal DONALD
1919 | L’étreinte de la mort ( l’amplesso della morte ) de Guido Parish |
1920 | Salvator – de Guido Parish
Il tarlo distruttore – de Guido Parish Le roman de Nina ( il romanzo di Nina ) de Guido Parish |
1921 | Le mystère du testament ( il mistero del testamento ) de Guido Parish
L’amour en fuite ( amore in fuga ) de Guido Parish & Ermanno Geymoat avec Oreste Firpo La madonna della robbia – de Guido Parish avec Luigi Carini L’immortale – de Guido Parish avec Mario De Vito La fille de l’eau ( la figlia delle onde ) de Guido Parish avec Oreste Grandi Bufera – de Guido Parish avec Alberto Pasquali |
1922 | La ruota del falco – de Luigi Maggi
avec Francesco Casaleggio
Le fer à cheval ( ferro di cavallo ) de Guido Parish & Dante Cappelli avec Ettore Casarotti L’épouse perdue ( la sposa perduta ) de Achille Consalvi & Guido Parish avec Attilio De Virgiliis Destin de femme ( frauenschicksal / ein frauenschicksal ) de Guido Parish avec Carl Auen |
1923 | Dans l’ivresse de la passion ( im rausch der leidenschaft ) de Guido Parish
avec Alfred Abel
+ production Le jeu de l’amour ( die spiel der liebe ) de Guido Parish avec Erich Kaiser-Titz + production |
1924 | Guillotine – de Guido Parish
avec Hans Albers
+ production |
1925 | Le secret de la vieille mademoiselle ( der geheimnis der alten mamsell ) de Paul Merzbach
avec Hans Mierendorff
Les lettres qu‘il ne reçut pas ( briefe, die ihn nicht erreichten ) de Frederic Zelnik avec Nils Asther La divorcée ( die geschiedene frau ) de Victor Janson avec Walter Rilla |
1926 | Sibérie terre de douleur ( die flucht in den zirkus / die flucht in den zirkus – Verurteilt nach
Sibirien – Moskau ) de Guido Parish & Mario Bonnard
avec William Dieterle
Dagfin le skieur ( Dagfin, der schneeschuhläufer ) de Joe May avec Paul Wegener Maquillage ( da hält die welt den atem an ) de Felix Basch avec Werner Krauss |
1927 | La malédiction de l’hérédité ( der fluch der vererbung, die nicht mütter werden dürfen, ein
film von liebe und pflicht ) de Adolf Trotz
avec Fritz Kampers
La maîtresse de Satan / Ronde d’amour ( liebesreigen / der kämpfer ) de Rudolf Walther- Fein avec Jack Trevor Le secret de l’abbé X ( das geheimnis des Abbé X / der mann, der nicht lieben draft ) de William Dieterle & Julius Brandt avec Hermann Picha Prince ou pitre ( fürst oder clown / der prinz amüsiert sich... ) de Aleksandr Rasumnji avec Sig Arno Sans parler d´obligation ( die pflicht zu schweigen / frauenbeichte ) de Carl Wilhelm avec Gustav Fröhlich |
1928 | La dame en noir ( die dame in schwarz ) de Franz Osten
avec Liane Haid
Shéhérazade ( geheimnisse des Orients ) de Alexandre Volkoff avec Iván Petrovich Théâtre ( das letzte souper / der schüß in der großen oper ) de Mario Bonnard avec Heinrich George Le drame du Mont-Cernin ( der kampf ums matterhorn ) de Nunzio Malasomma & Mario Bonnard avec Luis Trenker L’évadée / Le secret de Délia – de Henri Menessier avec Jean Murat |
1929 | Visages inversés ( vertauschte gesichter ) de Rolf Randolf
avec Theodor Loos
L’épreuve d’une nuit ( anschluß um mitternacht / kokottchens liebesabenteuer ) de Mario Bonnard avec Curt Bois La femme à la croix ( Hingabe / das weib am kreuze / vergib uns unsere schuld ) de Guido Brignone avec Hans Adalbert Schlettow Drame dans le jardin d’hiver ( sensation im wintergarten / arena des todes / ihr sohn ) de Gennaro Righelli avec Vladimir Sokoloff Le dernier masque ( hríchy lásky ) de Carl Lamac avec Gaston Jacquet Tempête de l’amour ( sturmflut der liebe ) de Martin Berger avec Werner Fuetterer Nuit de grâce / L’épreuve d’une nuit ( das erlebnis einer nacht ) de Guido Brignone avec Igo Sym Nuit d’angoisse ( masken ) de Rudolf Meinert avec Karl Ludwig Diehl |
1930 | Cour d’assises ( corte d’assise ) de Guido Brignone avec Carlo Ninchi |
1931 | La stella del cinema – de Mario Almirante avec Giuseppe Masi |
1932 | Zaganella e il cavaliere – de Giorgio Mannini & Gustavo Serena
avec Carlo Lombardi
Je ne suis pas jalouse ( non son gelosa ) de Carlo Ludovico Bragaglia avec Luigi Almirante |
1934 | Retour à la terre ( ritorno alla terra ) de Mario Franchini
avec Gino Malinverni
La ville de l’amour ( la città dell’amore ) de Mario Franchini avec Mario Ferrari + nouvelle & production |
1935 | Stradivari – de Géza von Bolváry avec Veit Harlan |
1936 | L’empereur de Californie ( der kaiser von Kalifornien ) de Luis Trenker avec Rudolf Klein-Rogge |