![]() 1923 Mademoiselle Raffke (fräulein Raffke) de Richard Eichberg avec Werner Krauss & Lydia Potechina | ![]() 1924 La plus belle femme du monde (die schönste frau der welt) de Richard Eichberg avec Georg Alexander | ![]() 1926 La femme qui ne peut pas dire non (die frau, die nicht eein sagen kann) de Fred Sauer avec Hans Albers & Sophie Pagay | ![]() 1928 Anastasia, la fausse fille du tsar (Anastasia, die falsche zarentochter) de Arthur Bergen avec Hans Stüwe | ||
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Lee Parry est née Mathilde Charlotte Benz à Munich le 24 janvier 1901 (selon les documents officiels de succession), mais la date du 14 janvier est souvent indiquée. Elle est la fille de la chanteuse Mathilde Benz (1880-1967) et du ténor d’opéra Josef Friedrich Benz (1863-1928) dit Papa Benz, qui dirige dès 1900 l’important bar d’artistes «Café Leopold» dans le quartier bohême munichois de Schwabing. Pendant la Première Guerre mondiale, elle passe une grande partie de son adolescence aux Etats-Unis. À l’âge de 16 ans, elle se rend à Berlin, où elle se fait remarquer par le réalisateur Richard Eichberg qui lui fait faire ses débuts au cinéma dans «Jettatore» (1919). Comme certaines actrices de l’époque, la jeune femme adopte alors un nom de scène à consonance internationale.
Jusqu’en 1925, Lee Parry tourne presque exclusivement sous la direction de Richard Eichberg, devenu son mari en 1919. Parmi les plus célèbres de la trentaine de films communs, nous pouvons citer : «La danse sur le volcan» (1919), la superproduction «Monna Vanna» (1922) où «Mademoiselle Raffke» (1923). En 1922, le film «Son altesse la danseuse», dans lequel l’actrice donne la réplique à Bella Lugosi, est censuré, considéré comme dégradant, démoralisant et corrompu, après des mois de modifications, il sort finalement en janvier 1923. Leur collaboration prend fin après «Die motorbraut» et leur séparation en 1925. Libérée de son mentor, Lee Parry travaille avec des cinéastes de renom tels que Erich Schönfelder pour «Petites femmes de luxe» (1925), avec Hans Albers; Fred Sauer «La femme qui ne peut pas dire non» (1926) et Erich Waschneck «Regine, la tragédie d’une femme» (1927). En 1926, elle est l’héroïne de «Fédora» adaptation de la pièce de Victorien Sardou par le Français Jean Manoussi, l’histoire de Fédora, princesse russe à l’époque tsariste, dont l’amant est assassiné à la veille de leur mariage. Elle jure de se venger, mais devient la victime de son vœu lorsqu’elle retombe amoureuse. Après la comédie romantique «Autobus No. 2» (1929) de Max Mack, elle se retire temporairement du cinéma.
Mais en 1930, Lee Parry revient pour faire sa première apparition dans le cinéma parlant avec la comédie musicale de Géza von Bolváry «Les joyeuses commères de Vienne». Par la suite, elle est l’interprète d’adaptations d’opérettes qui remportent un certain succès: «Un peu d’amour pour vous» (1931) de Max Neufeld, auprès de Magda Schneider et Hermann Thimig; «La valse du bonheur» (1932) de Conrad Wiene; «Liebe auf den ersten Ton» (1932) de Carl Froelich. En plus du cinéma, le public peut l’applaudir sur scène dans des revues musicales et comme chanteuse à la radio. Elle enregistre également plusieurs disques, notamment les chansons de ses films.
Après un second rôle en 1935, Lee Parry s’éloigne des plateaux de tournage. Elle apparaît une dernière fois devant la caméra de Jacques Séverac, aux côtés de Gustav Fröhlich et Rolla Norman, dans le film musical français «Adieu Vienne» (1939). Point final à sa carrière d’actrice. En 1955, elle épouse Siegmund Breslauer, alors directeur de théâtre à Buenos Aires. En Amérique du Sud, elle fait un bref retour au théâtre. En 1959, le couple retourne en Allemagne, où Breslauer fonde une agence artistique. Le 24 janvier 1977, jour de son 76e anniversaire, elle décède à Bad Tölz, en Haute-Bavière.
© Philippe PELLETIER – Remerciements à Venicy MOUNDAYA & Filmportal.com

1919 | Jettatore – de Richard Eichberg
avec Emil Rameau
Religieuse et danseuse ( nonne und tänzerin ) de Richard Eichberg avec Karl Halden Hypnose ( sklaven fremdes willems / hypnosis ) de Richard Eichberg avec Bela Lugosi Les péchés des parents ( sünden der eltern ) de Richard Eichberg avec Edmund Löwe La danse sur le volcan ( der tanz auf dem vulkan ) de Richard Eichberg avec Felix Hecht Film en 2 parties 1 : Sybil young 2 : Der tod des grossfürsten |
1920 | La malédiction de l’humanité ( der fluch der menschheit ) de Richard Eichberg
avec Gustav Birkholz
Film en 2 parties 1 : Die tochter der arbeit 2 : Im rausche der milliarden Les aventures du procureur Brian ( staatsanwalt briands abenteuer ) de Richard Eichberg avec Erich Poremski Film en 2 parties 1 : Die ungültige ehe 2 : Dem wellengrab entronnen Les chaînes des condamnés ( sträflingsketten ) de Richard Eichberg avec Violetta Napierska Film en 2 parties 1 : Der schrei aus der verbannung 2 : Das geständnis vor dem tod Le pouvoir du sang ( die macht des blutes ) de Richard Eichberg avec Robert Scholz Film en 2 parties 1 : Der tod in venedig 2 : In der schlinge des inders |
1921 | L’hélice vivante ( der lebende propeller ) de Richard Eichberg
avec Willy Kaiser-Heyl
Die bettelgräfin vom kurfürstendamm – de Richard Eichberg avec Maria Forescu Le mariage d’Hedda Olsen ( die ehe der Hedda Olsen / die brennende akrobatin ) de Richard Eichberg avec Oskar Sima Les aventures amoureuses de la belle Evelyne ( die liebesabenteuer der schönen Evelyne / die mordmühle auf evanshill ) de Richard Eichberg avec Max Wogritsch Le roman d’une pauvre pécheresse ( der roman einer armen sünderin ) de Richard Eichberg avec Walter Steinbeck |
1922 | La fille des rues de Berlin ( das straßenmädchen von Berlin ) de Richard Eichberg
avec Olaf Storm
La fille de l’usurier ( die tochter des wucherers ) de Fritz Bernhardt avec Max Wogritsch Monna Vanna – de Richard Eichberg avec Paul Wegener Son altesse la danseuse ( ihre hoheit die tänzerin / der leidensweg der Eva Grunwald ) de Richard Eichberg avec Bela Lugosi |
1923 | Mademoiselle Raffke ( fräulein Raffke ) de Richard Eichberg
avec Werner Krauss
DO Der film im film / Ein blick hinter die kulissen – de Friedrich Porges & Stefan Lorant avec Paul Wegener |
1924 | La plus belle femme du monde ( die schönste frau der welt ) de Richard Eichberg
avec Georg Alexander
Die motorbraut – de Richard Eichberg avec Hans Mierendorff |
1925 | Petites femmes de luxe ( luxuseweibchen ) de Erich Schönfelder
avec Hans Albers
Die frau mit dem etwas – de Erich Schönfelder avec Dina Gralla La cage d’amour ( der liebeskäfig ) de Erich Schönfedler avec Johannes Riemann |
1926 | Fédora ( Fedora ) de Jean Manoussi
avec Alfons Fryland
Quand le cœur de la jeunesse parle ( wenn das herz der jugend spricht ) de Fred Sauer avec Albert Bassermann La femme qui ne peut pas dire non ( die frau, die nicht eein sagen kann ) de Fred Sauer avec Hans Albers |
1927 | La femme au record du monde ( die frau mit dem weltrekord ) de Erich Waschneck
avec Henry Stuart
La légère Isabelle ( die leichte Isabell ) de Eddy Busch avec Otto Wallburg Régine, la tragédie d’une femme ( Regine, die tragödie einer frau ) de Erich Waschneck avec Harry Liedtke |
1928 | L’étrange nuit d’Helga Wangen ( die seltsame nacht der Helga Wangen ) de Holger-Madsen
avec Francis Lederer
L’eau du Nil / La femme la plus riche du monde – de Marcel Vandal avec Jean Murat Anastasia, la fausse fille du tsar ( Anastasia, die falsche zarentochter ) de Arthur Bergen avec Hans Stüwe |
1929 | Autobus Nr. 2 – de Max Mack avec Fritz Kampers |
1930 | Les joyeuses commères de Vienne ( die lustigen weiber von Wien ) de Géza von Bolváry avec Willi Forst |
1931 | Un peu d’amour pour vous ( ein bißchen liebe für dich / zwei glückliche herzen / geschäft
mit Amerika ) de Max Neufeld
avec Hermann Thimig
La valse du bonheur ( Johann Strauss, k.u.k. hofkapellmeister / fenster aud: der lenz ist da / heut’ spielt der Strauss) de Conrad Wiene avec Paul Hörbiger |
1932 | Liebe auf den ersten Ton – de Carl Froelich
avec Adele Sandrock
Ces messieurs de chez Maxim’s ( die herren vom Maxim ) de Carl Boese avec Johannes Riemann Le grand bluff ( der große bluff / alles ist komödie / schüsse in der nacht ) de Georg Jacoby avec Betty Amann L’amour sur les toits ( keinen tag ohne dich / wovon soll der schornstein rauchen ) de Hans Behrendt avec Oscar Karlweis |
1935 | Les bases de l’amour ( das einmaleins der liebe ) de Carl Hoffmann avec Theo Lingen |
1939 | Adieu Vienne – de Jacques Séverac avec Rolla Norman |