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Pierre Dudan



Date et Lieu de naissance : 1er février 1916 (Moscou, Empire Russe)
Date et Lieu de décès : 4 février 1984 (Epalinges, Suisse)
Nom Réel : Pierre Dudan

ACTEUR
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1947 Madame et ses peaux-rouges de Serge T. de Laroche avec Arletty, Lucien Gallas, Laura Daryl & Louis Florencie
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1958 Les femmes sont marrantes de André Hunebelle avec Micheline Presle, Marthe Mercadier & Luce Fabiole
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1959 Visa pour l’enfer de Alfred Rode avec Claudine Dupuis, Jean Gaven, Nadine Tallier & Jean Tissier
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1961 L’éducation sentimentale de Alexandre Astruc avec Dawn Addams, Jean-Claude Brialy & Marie-José Nat

«On prend l’café au lait au lit, avec des gâteaux et des croissants chauds...». Symbole d’une époque la grasse matinée était la récompense du travailleur, et le café au lait la boisson nationale, cette chanson, en forme de «valse tyrolienne», écrite et composée par Pierre Dudan en 1939, deviendra, à la Libération, une sorte d’hymne à la liberté retrouvée. Sa voix prenante de chaude de crooner, qui en remontrerait même à Dean Martin, a entonné bien d’autres refrains, qui flottent encore dans un coin de la mémoire: «Clopin-clopant», célèbre chanson qu’il écrit en 1946, sur une musique de Bruno Coquatrix, pas encore directeur de l’Olympia, «Ciel de Paris», une superbe chanson dont il est l’auteur-compositeur ou encore «Mélancolie», sur une musique d’Alain Romans, chantée aussi par Jacqueline François. On pourrait citer tant d’autres succès, car Pierre Dudan a écrit pas moins de 1700 chansons!

le 1er février 1916, à Moscou, c’est un musicien accompli, qui, à la fin des années 30, fait ses premières armes, comme pianiste de bar, dans les cabarets parisiens. Après la Seconde Guerre mondiale, sa carrière de chanteur est lancée. Dans les années 60, il fait des tournées dans le monde entier, puis sa santé défaillante l’incite, parmi d’autres raisons, à s’installer au Canada, puis en Suisse, deux pays dont il prend la nationalité.

Pendant la guerre, Pierre Dudan débute une carrière au cinéma, qui va durer une vingtaine d’années. Si on la compare à celles d’autres chanteurs comédiens, elle est plus fournie. Il chante assez peu dans ses films, sauf dans une poignée de courts-métrages. Il campe parfois des chanteurs, comme dans «Madame et ses peaux-rouges» (1947), de Serge de Laroche. Saltimbanque accusé de vol, il y est recueilli par une Arletty qui a également pris sous son aile des orphelins dispersés par la guerre. Il lui arrive aussi de signer la musique et les chansons de certains films, comme «La maison du printemps» (1949), de Jacques Daroy, une comédie musicale en couleurs, une rareté pour l’époque, il a le rôle principal, «Certains l’aiment froide» (1958), de Jean Bastia, ou «Dans l’eau qui fait des bulles» (1960), de Maurice Delbez. Autre rôle léger, celui d’Alexandre dans «Les femmes sont marrantes» (1958), de André Hunebelle, un marivaudage avec Micheline Presle et Yves Robert.

À l’image de ces deux films, Pierre Dudan, on le voit, a surtout fréquenté le cinéma du samedi soir. Et encore n’a-t-il guère eu, dans ces bandes sans ambition, de rôles bien marquants. Son physique de baroudeur lui vaut de jouer les espions, dans «Nuits d’alerte» (1945), de Léon Mathot par exemple. S’ils ne sont pas agents secrets, ses personnages souvent des hommes rudes ou des travailleurs manuels, comme cet éclusier de «La figure de proue» (1947), de Christian Stengel, ami d’un marin, Georges Marchal, tombé amoureux de la sculpture ornant la proue d’un navire. Il joue aussi les durs, parfois pour rire, comme dans «Fernand cow-boy» (1956), de Guy Lefranc, avec Fernand Raynaud, il dirige un gang d’outlaws. Pour avoir le rôle, il assure qu’il sait monter à cheval, ce qui était faux! Il est aussi l’assassin dans un bon polar de Henri Decoin, «Tous peuvent me tuer» (1957). Il peut être aussi du côté de la loi, comme son commissaire Laurent de «Monsieur Suzuki» (1959), de Robert Vernay. Pierre Dudan fait aussi un peu de télévision en fin de carrière. Il s’éteint le 4 février 1984 à Epalinges, près de Lausanne.

© Philippe PELLETIER

copyright
1942Manouche / Jeunesse d’aujourd’hui – de Fred Surville avec Claire Gérard
1945Nuits d’alerte – de Léon Mathot avec Hélène Perdrière
CM Dans le mouvement [ Miousic Sirius Symphonies 1 ] – de Jean Devaivre avec Raymond Souplex
    + chansons
1946Le fugitif – de Robert Bibal avec Madeleine Robinson
L’éventail / L’île aux nuages / Mademoiselle modiste – de Emil Edwin Reinert avec Dany Robin
1947Les requins de Gibraltar – de Emil Edwin Reinert avec Annie Ducaux
Madame et ses peaux-rouges – de Serge T. de Laroche avec Arletty
    + musique
La figure de proue – de Christian Stengel avec Madeleine Sologne
CM Les drames du Bois de Boulogne – de Jean Loew avec Gérard Philippe
    + chansons
1948 CM Par le soupirail – de Jean-Jacques Delafosse avec Nila Cara
    + chansons
1949La patronne – de Robert Dhéry avec Annie Ducaux
La maison du printemps – de Jacques Daroy avec Claudine Dupuis
    + musique
1950Si ça vous chante – de Jacques Loew avec Blanchette Brunoy
Casabianca – de Georges Péclet avec Gérard Landry
La salamandre d’or ( golden salamander ) de Ronald Neame avec Anouk Aimée
    Seulement chansons
CM La leçon d’humour dans un parc – de Jacques Loew avec Michel Piccoli
    + chansons
1955The Lyons in Paris / Mr. And Mrs. In Paree / The Lyons abroad – de Val Guest avec Bebe Daniels
Si Paris nous était conté – de Sacha Guitry avec Lana Marconi
1956Fernand cow-boy – de Guy Lefranc avec Fernand Raynaud
A touch of the sun – de Gordon Parry avec Ruby Murray
1957Un homme se penche sur son passé – de Willy Rozier avec Barbara Rütting
Tous peuvent me tuer – de Henri Decoin avec Eleonora Rossi Drago
Quand sonnera midi – de Edmond T. Greville avec Pascale Roberts
1958Les femmes sont marrantes – de André Hunebelle avec Micheline Presle
    + musique
Les racines du ciel ( the roots of heaven ) de John Huston avec Errol Flynn
Certains l’aiment froide / Les râleurs font leur beurre… – de Jean Bastia avec Louis de Funès
    + musique & chansons
1959Visa pour l’enfer / Passeport pour l’enfer – de Alfred Rode avec Nadine Tallier
Rue des Prairies – de Denys de La Patellière avec Jean Gabin
Monsieur Suzuki – de Robert Vernay avec Danielle Godet
Merci Natercia ! – de Pierre Kast avec Françoise Prévost
Les petits chats – de Jacques R. Villa avec Sylvie Dorléac
1960Amour, autocar et boites de nuit / Paris, c’est l’amour – de Walter Kapp avec Geneviève Kervine
Die gejagten – de Max Michel avec Claude Farell
Dans l’eau qui fait des bulles ! / Le garde-champêtre mène l’enquête – de Maurice Delbez avec Marthe Mercadier
    + musique
1961L’éducation sentimentale – de Alexandre Astruc avec Dawn Addams
1965The yellow hat – de Honoria Plesch avec Eleanor Summerfield
Fiche créée le 14 février 2013 | Modifiée le 17 juillet 2025 | Cette fiche a été vue 17572 fois
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