![]() 1954 Le secret des Incas (the secret of the Incas) de Jerry Hopper avec Charlton Heston & Thomas Mitchell | ![]() 1957 Les amours de Omar Khayyam (Omar Khayyam) de William Dieterle avec Cornel Wilde & Michael Rennie | ![]() 1960 Las canciones unidas – de Julio Bracho, Tito Davison, Alfonso Patiño Gómez & Chano Urueta avec Amália Rodrigues | ![]() 2003 Espion mais pas trop! (the in-laws) de Andrew Fleming avec Michael Douglas (Seulement chansons) | ||
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Yma Sumac est née Zoila Augusta Emperatriz Chávarri del Castillo le 13 septembre 1922 à Ichocán, petit village des hautes montagnes du Pérou. Enfant, elle désire plus que tout devenir chanteuse, un rêve pratiquement impossible à réaliser pour une petite fille issue d’une famille modeste péruvienne. Mais Zoila croit en sa bonne étoile et s’entraîne en chantant, sur les hauts sommets des Andes, les chansons folkloriques de son pays et en imitant le chant aigu des oiseaux. Cette pratique lui permettra progressivement, d’être l’une des rares chanteuses à acquérir une voix de cinq octaves.
À treize ans, l’adolescente est remarquée par un fonctionnaire du ministère de l’éducation, alors qu’elle donne de la voix devant plusieurs milliers de personnes au «festival du soleil» de son village natal. Après des négociations avec ses parents et sur ordre du Ministre, toute la famille est installée à Lima. Zoila est scolarisée dans la meilleure école catholique de la capitale et suit des cours de chant pour parfaire sa voix. Lors d’un spectacle, elle est repérée par le musicien ayacuchano, Moisés Vivanco, qui l’engage dans sa compagnie. En 1942, avec la troupe de Vivanco et sous le nom de Imma Sumack (jolie fleur en langue Quechua), elle chante à la radio argentine et épouse, quelques mois plus tard, son mentor. L’année suivante, elle enregistre son premier disque à Buenos Ayres puis suit la «Compagnie Péruvienne de l’Art» de son mari, pour une tournée triomphale dans toute l’Amérique Latine.
Début 1946, les époux Vivanco accompagnés de Cholita Rivera, cousine de Zoila, forment le trio «Inca Taky» et partent tenter leur chance aux Etats-Unis. Les américains apprécient peu leurs numéros musicaux jugés trop «exotiques». Pour subvertir à leurs besoins, ils ouvrent une poissonnerie. Après la naissance de son fils, Papuchka Charlie, en février 1949, lors d’un spectacle dans une petit night-club new-yorkais, un découvreur de talent de «Capitol Records» est emballé par la jeune femme à la voix d’or. Les dirigeants de la maison de disques réorganisent le trio en réorchestrant leur répertoire et en simplifiant de nom de la belle péruvienne en Yma Sumac. «Voice of the Xtabay», le premier album américain enregistré en 1950, se vend à plus de cent mille exemplaires sans publicité, c’est le début du succès.
En juin 1951, Yma Sumac joue à Broadway dans la comédie musicale «Flahooley» de Sammy Fain et E.Y. Harburg, puis part pour Hollywood. Elle apparaît dans le film d’aventure de Jerry Hopper, «Le secret des Incas» auprès de Charlton Heston et dans «Les amours d’Omar Khayyam» (1957) de William Dieterle avec Cornel Wilde, suivi d’une tournée musicale à travers le monde. En 1957, Moisés Vivanco qui ne supporte plus d’être le prince Consort de la diva, divorce. Le couple se réconcilie deux ans plus tard, connaît des problèmes avec le fisc et re-divorce en 1965. En 1970, Yma enregistre un album psychédélique, mais suite à une brouille avec le producteur, le disque est retiré des ventes. Elle rentre alors au Pérou pour dix ans. Dans les années 1980/90, elle revient sur le devant de la scène avec le disque «Exotica», participe à des concerts et des émissions de télévision. Yma Sumac, gloire nationale péruvienne, qui sera même officiellement reconnue, en 1946, comme descendante directe par sa mère du dernier empereur Inca Atahualpa, meurt le 1er novembre 2008, à Los Angeles, après avoir lutté courageusement pendant huit mois contre un cancer du côlon.
© Philippe PELLETIER

1954 | Le secret des Incas ( the secret of the Incas ) de Jerry Hopper
avec Charlton Heston
+ chansons |
1956 | Música de siempre – de Tito Davison
avec Libertad Lamarque
+ chansons |
1957 | Les amours de Omar Khayyam ( Omar Khayyam / the life, loves and adventures of Omar
Khayyam / the loves of Omar Khayyam ) de William Dieterle
avec Cornel Wilde
+ chansons |
1960 | Las canciones unidas – de Julio Bracho, Tito Davison, Alfonso Patiño Gómez & Chano
Urueta avec Amália Rodrigues
+ chansons |
1991 | DO Yma Sumac : Hollywoods Inkaprinzessin – de Gunther Czernetsky
+ chansons |
1996 | Men with guns – de John Sayles
avec Federico Luppi
Seulement chansons |
1997 | Le grand Lebowski ( the big Lebowski ) de Joel Coen
avec Jeff Bridges
Seulement chansons Aprile – de Nanni Moretti avec Silvio Orlando Seulement chansons |
1998 | Happy, Texas – de Mark Illsley
avec Ron Perlman
Seulement chansons |
1999 | Ordinary decent criminal – de Thaddeus O’Sullivan
avec Kevin Spacey
Seulement chansons |
2002 | Confessions d’un homme dangereux ( confessions of a dangerous mind ) de George Clooney
avec Drew Barrymore
Seulement chansons |
2003 | Espion mais pas trop ! ( the in-laws ) de Andrew Fleming
avec Michael Douglas
Seulement chansons |
2004 | Rebound – de Steve Carr
avec Martin Lawrence
Seulement chansons |
2005 | Die Österreichische methode – de Florian Mischa Böder, Peter Bösenberg, Alexander
Tavakoli, Gerrit Lucas & Erica von Moeller
avec Maja Beckmann
Seulement chansons |
2007 | King of California – de Mike Cahill
avec Michael Douglas
Seulement chansons |