![]() 1953 La chasse au gang / La cité dans l’ombre (crime wave) de André De Toth avec Sterling Hayden & Gene Nelson | ![]() 1953 L’homme au masque de cire (house of wax) de André De Toth avec Vincent Price & Frank Lovejoy | ![]() 1954 River beat – de Guy Green avec John Bentley, Leonard White, Robert Ayres, Michael Balfour & Ewan Roberts | ![]() 1956 Johnny Concho – de Don McGuire avec Frank Sinatra, Keenan Wynn, William Conrad & Wallace Ford | ||
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Phyllis Kirk naît Phyllis Kirkegaard, le 18 septembre 1927 à Plainfield, ville de l’État du New Jersey, à moins d’une heure de route de New-York. Après ses études secondaires, la jeune fille travaille comme serveuse, vendeuse en parfumerie, puis modèle pour se payer des études d’art dramatique avant de monter sur les planches, à Broadway, à la fin des années quarante.
Remarquée par un «chasseur de talent» de la Metro-Goldwyn-Mayer, Phyllis Kirk a sa première expérience des caméras en 1950 sur le plateau de «Celle de nulle part» de David Miller, avec Anny Blyth et Jane Wyatt. La même année elle apparaît dans un film de George Cukor «Ma vie à moi» aux côtés de Lana Turner puis dans «Les heures tendres», une comédie musicale avec Debbie Reynolds et Ricardo Montalban. En 1951, la jeune comédienne donne la réplique, dans «Vénus en uniforme» de Charles Walters, à Jane Wyman, hôtesse de l’air courtisée par trois hommes, tous trois prénommés Mike. En 1952, elle tourne deux comédies du cinéaste Roy Del Ruth. Elle a également un petit rôle dans «La maîtresse de fer» de Gordon Douglas qui dirige Virginia Mayo et Alan Ladd, pour une évocation de la vie de Jim Bowie, aventurier qui s’est notamment illustré lors de l’épisode de Fort Alamo (1836) durant lequel les Mexicains tentent de déloger des émigrants anglo-saxons décidés à faire du Texas un nouvel état nord-américain.
Mais c’est sans conteste l’année 1953 qui apporte à Phyllis Kirk la notoriété grâce à «L’homme au masque de cire». André De Toth y met en scène Vincent Price, alias le professeur Henry Jarrod, qui devient un tueur en série et enrobe ses victimes de cire avant de les entreposer dans son musée des horreurs, aidé par un Charles Bronson, sourd et muet. C’est Phyllis qui découvre la macabre activité, en poussant à l’écran un cri qui résonne encore à nos oreilles! Toujours en 1953, elle est l’épouse de Randolph Scott dans un western «La trahison du capitaine Porter».
Dans les années cinquante, elle tourne encore sept films dont «Chasse à l’uranium» (1955) où elle se retrouve coincée dans une grotte du Colorado avec son père géologue joué par Russell Collins; un autre western «Johnny Concho» (1956) avec Frank Sinatra considéré par tous comme une petite brute sans envergure sauf par Phillys qui l’aime d’un amour sincère. Enfin en 1957, l’actrice tourne son dix-huitième et dernier film, une comédie sympathique «P’tite tête de troufion» dans laquelle elle interprète une psychologue de «US Army» qui tente de comprendre pourquoi Jerry Lewis, alias le soldat Meredith C. Bixby, après dix-sept mois de classe n’arrive toujours pas à devenir un soldat acceptable.
Phyllis Kirk retrouve ensuite le théâtre et fait de la télévision. Elle est notamment une invitée régulière de l’émission de variété animée par Red Buttons. Mais délaissant peu à peu son métier de comédienne, elle s’intéresse à des causes plus politiques et sociales comme la lutte contre la peine de mort et la création d’écoles dans les quartiers pauvres de Los Angeles. Elle fait ensuite une seconde carrière dans les relations publiques. Veuve en 1992 d’un producteur de télévision, elle s’éteint le 19 octobre 2006 d’une rupture d’anévrisme dans un hôpital de la capitale du cinéma, à l’âge de soixante dix-neuf ans.
© Caroline HANOTTE

1950 | Celle de nulle part / Tu nous appartiens ( our very own ) de David Miller
avec Farley Granger
Ma vie à moi ( a life of her own ) de George Cukor avec Ray Milland Les heures tendres ( two weeks with love ) de Roy Rowland avec Ricardo Montalban |
1951 | Mrs. O’Malley and Mr. Malone – de Norman Taurog
avec James Whitmore
Vénus en uniforme ( three guys named Mike ) de Charles Walters avec Howard Keel Demi-tour à droite ( about face ) de Roy Del Ruth avec Gordon MacRae |
1952 | Une fois n’engage à rien ( just this once ) de Don Weis
avec Peter Lawford
La maîtresse de fer ( the iron mistress ) de Gordon Douglas avec Alan Ladd Le bal des mauvais garçons ( stop, you’re killing me ) de Roy Del Ruth avec Broderick Crawford |
1953 | L’homme au masque de cire ( house of wax ) de André De Toth
avec Vincent Price
La trahison du capitaine Porter / Tempête sur la plaine ( thunder over the plains ) de André De Toth avec Randolph Scott La chasse au gang / La cité dans l’ombre ( crime wave / the city in dark ) de André De Toth avec Sterling Hayden |
1954 | River beat – de Guy Green avec John Bentley |
1955 | Chasse à l’uranium ( Canyon Crossroads ) de Alfred L. Werker avec Richard Basehart |
1956 | Johnny Concho – de Don McGuire
avec Frank Sinatra
Les évadés de l’enfer / Les échappés du néant ( back from eternity ) de John Farrow avec Robert Ryan |
1957 | La femme d’en face ( that woman opposite / city after midnight ) de Compton Bennett
avec Dan O’Herlihy
P’tite tête de troufion / Le guignard du régiment ( sad sack ) de George Marshall avec Jerry Lewis |