![]() 1955 Amour, danse et mille surprises (liebe, tanz und 1000 schlager) de Paul Martin avec Caterina Valente | ![]() 1957 Les chansons de l’été (liebe, jazz und übermut) de Erik Ode avec Bibi Johns, Rudolf Platte & Grethe Weiser | ![]() 1959 Nuits de Tanger (Salem Aleikum) de Géza von Cziffra avec Germaine Damar & Hubert von Meyerinck | ![]() 1961 Les aventures du comte Bobby (die abenteuer des grafen Bobby) de Géza von Cziffra avec Susi Nicoletti | ||
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Fils de Anton Neumayer (1900-1947), employé de banque et de sa femme Bertha (1896-1987), femme au foyer, Peter Alexander voit le jour le 30 juin 1926 à Vienne en Autriche, sous le mandat du Président Michael Hainisch et de son chancelier Rudolf Ramek. Enfant, il a probablement développé son amour pour la chanson dans le magasin de musique de son grand-père paternel à Pilsen. À cinq ans, il chante déjà dans un chœur de garçons. Renvoyé à plusieurs reprises de l’école pour avoir fait le pitre, son père l’envoie dans un internat à Znojmo en Moravie. En 1944, il est recruté pour aller travailler à Wroclaw avant d’être enrôlé dans la Marine. À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il est fait prisonnier par les britanniques et passe plusieurs mois dans des camps où il teste ses talents d’improvisation au cours de soirées théâtrales ou musicales pour distraire ses codétenus.
Libéré, Peter Alexander fait médecine à l’Université de Vienne, des études qu’il abandonne assez rapidement pour se former à l’art dramatique chez Max Reinhardt. Il joue ses premiers rôles au Stadttheater, au Kolosseum et au cabaret Simplicissimus de Vienne. Il fait une figuration dans «L’ange à la trompette» de Karl Hartl en 1948. En 1951, il enregistre son premier album, «Das machen nur die Beine von Dolores», deux ans plus tard, il gagne haut-la-main un concours à Munich avec la chanson «La bella Musika». Entre-temps, il interprète un jeune pianiste dans le film «Mélodie perdue» (1951) avec Elfie Mayerhofer et pousse la chansonnette dans «La reine du chapiteau» (1952) avec Camilla Horn et «Salto mortale» (1953) avec Christine Kaufmann. En 1955, il décroche son premier grand rôle auprès de Caterina Valente dans la comédie musicale «Amour, danse et mille surprises» réalisée par Paul Martin.
Le charisme et la voix d’or de Peter Alexander en font un artiste très demandé aussi bien au cinéma qu’à la télévision, au théâtre et pour des spectacles musicaux. Pour le grand écran, il enchaîne les rôles dans une quarantaine de films musicaux à succès jusqu’à la fin des années soixante, parmi lesquels: «Ça barde» (1957) avec Gunther Philipp, «Münchhausen en Afrique» (1958) avec Anita Gutwell, «L’auberge du Cheval Blanc» (1961) avec Estella Blain, «Nuit de noces» (1962) avec Marika Rökk, «L’école des menteurs» (1963) avec Cornelia Froboess ou «Belles d’un soir» (1965) avec Anita Ekberg. Par la suite, Peter Alexander travaille beaucoup pour le petit écran. Il est souvent invité dans des émissions de variétés, des shows et des séries. Il anime régulièrement ses propres émissions, de 1963 à 1966 pour la chaîne noir et blanc WDR puis de 1969 à 1996 pour la ZDF/ORF. Il est alors le plus grand homme de spectacle de la télévision des pays germanophones. Ses émissions où il chante, présente, imite, amuse son public, bénéficient toujours d’une forte audience; au sommet de sa popularité, il pouvait réunir plus de trente millions de téléspectateurs allemands par soirée.
En septembre 1952, Peter Alexander a épousé Hildegarde Haagen, la mère de ses deux enfants, Susan et Michael. Sa femme décède le 30 mars 2003, sa fille le 8 mars 2009 en Thaïlande dans un accident de voiture. Très affecté par ces deux disparitions successives, l’acteur qui s’était retiré depuis plusieurs années, meurt le 12 février 2011 à l’âge de 84 ans, à Vienne. Tous les trois reposent désormais au cimetière de Grinzing de la capitale autrichienne.
© Pascal DONALD

1948 | L’ange à la trompette ( der engel mit der posaune ) de Karl Hartl
avec Paula Wessely
+ chansons |
1951 | Mélodie perdue / Mélodies perdues ( verlorene melodie ) de Eduard von Borsody
avec Annie Rosar
+ chansons |
1952 | La reine du chapiteau / La reine du cirque ( Königin der arena ) de Rolf Meyer
avec Camilla Horn
+ chansons |
1953 | Les fruits les plus doux ( die süßesten früchte ) de Franz Antel
avec Eva Bajor
+ chansons Le saut de la mort / Saut mortel ( salto mortale ) de Victor Tourjansky avec Christine Kaufmann + chansons |
1954 | Roses du Sud ( rosen aus dem Süden ) de Franz Antel
avec Maria Holst
Seulement chansons L’été et les amours ( verliebte leute / verliebter sommer ) de Franz Antel avec Hannelore Bollmann + chansons Toi seule ( du bist die richtige ) de Erich Engel & Josef von Báky avec Curd Jürgens Seulement chansons Nous irons à Hambourg ( die große starparade : grosse star-parade ) de Paul Martin avec Renate Holm Seulement apparition & chansons DO Hit parade ( schlagerparade ) de Erik Ode avec Bully Buhlan Seulement apparition |
1955 | Amour, danse et mille surprises ( liebe, tanz und 1000 schlager ) de Paul Martin
avec Caterina Valente
+ chansons Bonjour Kathryn – de Karl Anton avec Helen Vita + chansons Ein mann muß nicht immer schön sein – de Hans Quest avec Inge Meysel + chansons |
1956 | Cerises dans le jardin du voisin ( kirschen in Nachbars garten ) de Erich Engels
avec Paul Henckels
+ chansons Musikparade – de Géza von Cziffra avec Else Reval + chansons Dites-le en musique ( quiéreme con música / sag es mit musik ) de Ignacio F. Iquino avec Guadalupe Muñoz Sampedro + chansons |
1957 | Ça barde ( das haut hin ) de Géza von Cziffra
avec Grethe Weiser
+ chansons Les chansons de l’été ( liebe, jazz und übermut ) de Erik Ode avec Bibi Johns + chansons Le charme de Dolores / Les jolies jambes de Dolorès ( die beine von Dolores ) de Géza von Cziffra avec Germaine Damar + chansons |
1958 | Münchhausen en Afrique ( Münchhausen in Afrika ) de Werner Jacobs
avec Anita Gutwell
+ chansons La joyeuse débandade ( wehe, wenn sie losgelassen ) de Géza von Cziffra avec Lucie Englisch + chansons Soucis de millionnaire ( so ein millionär hat’s schwer ) de Géza von Cziffa avec Brigitte Mira + chansons Coup sur coup ( schlag aud schlag ) de Géza von Cziffra avec Ingrid Andree + chansons |
1959 | Peter décroche la timbale / Pierre décroche la timbale ( Peter schießt den vogel ab ) de
Géza von Cziffra avec Maria Sebaldt
+ chansons Je ne suis pas Casanova ( ich bin kein Casanova ) de Géza von Cziffra avec Gerlinde Locker + chansons Nuits de Tanger ( Salem Aleikum / mein ganzes leben ist musik ) de Géza von Cziffra avec Hubert von Meyerinck + chansons |
1960 | N’épouse pas une idiote ( ich zähle täglich meine sorgen ) de Paul Martin
avec Ingeborg Schöner
+ chansons Kriminaltango – de Géza von Cziffra avec Vivi Bach + chansons L’auberge du Cheval Blanc ( im weißen rößl ) de Werner Jacobs avec Estella Blain + chansons |
1961 | Les aventures du comte Bobby ( die abenteuer des grafen Bobby ) de Géza von Cziffra
avec Susi Nicoletti
+ chansons Saison à Salzbourg ( saison in Salzburg ) de Franz Josef Gottlieb avec Waltraut Haas + chansons La chauve-souris ( die fledermaus ) de Géza von Cziffra avec Marianne Koch + chansons |
1962 | La douceur de vivre du comte Bobby ( das süße leben des grafen Bobby ) de Géza von
Cziffra avec Oskar Sima
+ chansons Nuit de noces ( hochzeitsnacht im paradies ) de Paul Martin avec Marika Rökk + chansons La veuve joyeuse ( die lustige witwe ) de Werner Jacobs avec Geneviève Cluny + chansons |
1963 | Les premières folies du soldat Schwejk / L’âge ingrât de Schwejk ( Schwejk’s flegeljahre )
de Wolfgang Liebeneiner avec Lotte Ledl
+ chansons L’école des menteurs ( der musterknabe ) de Werner Jacobs avec Cornelia Froboess + chansons La marraine de Charley ( Charleys tante ) de Géza von Cziffra avec Helli Servi |
1964 | Ma fiancée est une chipeuse ( Hilfe, meine braut klaut ) de Werner Jacobs
avec Cornelia Froboess
+ chansons Au lit, mesdemoiselles ! ( ...und sowas muss um acht ins bett ) de Werner Jacobs avec Lotte Lang + chansons |
1965 | Le comte Bobby, la terreur de l’Ouest ( graf Bobby, der schrecken des wilden westens ) de
Paul Martin avec Olga Schoberová
+ chansons Belles d’un soir / Parade d’amour ( das liebeskarussell ) de Alfred Weidenmann, Rolf Thiele & Axel von Ambesser avec Anita Ekberg + chansons |
1966 | Go, go play-boy / Bel Ami 2000 ( Bel Ami 2000 oder wie verführt man einen playboy ? / 100 ragazze per un playboy ) de Michael Pfleghar avec Antonella Lualdi |
1968 | Ces diables de collégiens ( die lümmel von der ersten bank, 2. Teil : Zum teufel mit der penne ) de Werner Jacobs avec Sabine Bethmann |
1969 | Hourra!!! L’école est en feu ( die lümmel von der ersten bank IV. Teil : Hurra, die schule
brennt ) de Werner Jacobs
avec Ruth Stephan
+ chansons |
1972 | Nous irons en vacances ( hauptsache ferien ) de Peter Weck avec Christiane Hörbiger |
AUTRES PRIX : | |
Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1970 ) Caméra de l’Audience aux Prix Caméra d’Or, Allemagne ( 1970 ) Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1971 ) Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1972 ) Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1973 ) Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1974 ) Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1977 ) Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1978 ) Caméra de l’Audience aux Prix Caméra d’Or, Allemagne ( 1980 ) Caméra de l’Audience aux Prix Caméra d’Or, Allemagne ( 1984 ) Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1987 ) Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1990 ) Romy de Platine au Gala Romy, Autriche ( 1993 ) Bambi pour l’ensemble de sa carrière aux Prix Bambi, Allemagne ( 1996 ) |