![]() 1943 El escándalo – de José Luis Sáenz de Heredia avec Armando Calvo, Manuel Luna, Carlos Muñoz & Juan Calvo | ![]() 1958 Tu seras reine (¿Dónde vas, Alfonso XII?) de Luis César Amadori avec Vicente Parra & Paquita Rico | ![]() 1961 Sissi 63 (cariño mio) de Rafael Gil avec Vicente Parra, Marianne Hold, Lina Yegros, Carl Wery & Horst Frank | ![]() 1964 Currito de la Cruz – de Rafael Gil avec Francisco Rabal, Arturo Fernández & Soledad Miranda | ||
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Fille de militaire, Mercedes Vecino Francés naît le 5 février 1916, dans la petite ville de Melilla, sous le règne du roi Alphonse XIII d’Espagne. Au début des années trente, la très belle jeune fille est couronnée Miss Barcelone et entame sa carrière artistique comme choriste, puis chanteuse de Zarzuela dans la troupe de Pedro Terol et Marcos Redondo.
Dans les années quarante, Mercedes Vecino joue dans les revues de Celia Gámez. Elle fait ses premiers devant la caméra dans «La madre guapa» (1941) de Félix de Pomés puis dans «El sobre lacrado» (1941) de Francisco Gargallo, suivi de plusieurs productions de Aurelio Campa dirigées par Ignacio F. Iquino.
En 1942, le baiser quelle donne à Armando Calvo dans «El pobre Rico» attire les foudres de la censure franquiste et révolutionne l’industrie cinématographique espagnole. Dès lors, les censeurs imposent un «fondu au noir» pour toutes les scènes de baiser, laissant libre cours à l’imagination du spectateur. Cette anecdote fait de Mercedes Vecino une des stars les plus populaires de la péninsule ibérique. L’année suivante, elle partage l’affiche avec Alfredo Mayo dans «El abanderado», dirigé par Eusebio Fernández Ardavín. Elle enchaîne les rôles sous la direction de grands cinéastes espagnols de l’époque, parmi lesquels: Rafael Gil pour «Lecciones de buen amor» (1944) et Ladislao Vajda pour «El testamento del virrey». Une douzaine de films au total, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, où, au sommet de la gloire et de la célébrité, elle abandonne l’écran et se consacre principalement à la scène.
Après une quinzaine d’années loin des plateaux de cinéma, Mercedes Vecino fait un retour triomphal au cinéma en interprétant la Reine Isabelle II dans «Tu seras Reine» (1958), un drame historique réalisé par Luis César Amadori.
Dans les années soixante, Mercedes Vecino poursuit sa carrière théâtrale et participe à quelques productions cinématographiques pour des rôles secondaires. Elle apparaît notamment dans «Mara» (1960) avec Georges Rigaud, dans la coproduction franco-hyspano-allemande «Sissi 63» (1961) avec Marianne Hold et dans «Currito de la Cruz» (1964) avec Francisco Rabal. En 1969, elle interpréte son ultime prestation dans la comédie romantique de Luis Lucia, «Pepa Doncel» où elle donne la réplique à Aurora Bautista.
À la fin du vingtième siècle, Mercedes Vecino s’éloigne de la vie artistique et s’installe définitivement dans la région de la Costa Blanca. En 1996, à quatre-vingt ans, elle fait un comme-back dans quelques épisodes de la très célèbre série télévisée «Hostal Royal Manzanares» auprès de Lina Morgan. Mère de trois enfants, une fille née de sa liaison avec Pepe Vaquero et deux issus de son mariage avec l’acteur José Jaspe, elle est hospitalisée dans la clinique San Juan de Alicante, en août 2004, à la suite de plusieurs malaises. Elle y décède le 28 août de la même année. Son corps sera incinéré et ses cendres rendues à sa famille.
© Philippe PELLETIER

1941 | La madre guapa – de Félix de Pomés
avec José Portes
El sobre lacrado – de Francisco Gargallo avec José Isbert Los ladrones somos gente honrada – de Ignacio F. Iquino avec Arturo Morillo |
1942 | La culpa del otro – de Ignacio F. Iquino
avec José Prada
El pobre Rico – de Ignacio F. Iquino avec Roberto Font Boda accidentada – de Ignacio F. Iquino avec Antonio Murillo |
1943 | Un enredo de familia – de Ignacio F. Iquino
avec Modesto Cid
El abanderado – de Eusebio Fernández Ardavín avec José Nieto El escándalo – de José Luis Sáenz de Heredia avec Juan Calvo |
1944 | Lecciones de buen amor – de Rafael Gil
avec Milagros Leal
El testamento del virrey – de Ladislao Vajda avec Juan Calvo El rey de las finanzas – de Ramón Torrado avec Miguel Ligero Paraíso sin Eva – de Sabino Antonio Micón avec Ángel de Andrés |
1958 | Tu seras reine ( ¿ Dónde vas, Alfonso XII ? ) de Luis César Amadori avec Rafael Bardem |
1960 | Mara – de Miguel Herrero avec Georges Rigaud |
1961 | Sissi 63 ( cariño mio / die liebe ist ein seltsames spiel ) de Rafael Gil avec Horst Frank |
1963 | La verbena de la paloma – de José Luis Sáenz de Heredia avec Vincente Parra |
1964 | Currito de la Cruz – de Rafael Gil avec Francisco Rabal |
1965 | Es mi hombre – de Rafael Gil & Pedro Lazaga avec José Luis López Vázquez |
1966 | ¿ Qué hacemos con los hijos ? – de Pedro Lazaga avec Alfredo Landa |
1969 | Pepa Doncel – de Luis Lucia avec Juan Luis Galiardo |