![]() 1949 Bastogne (battleground) de William A. Wellman avec Van Johnson, John Hodiak & Ricardo Montalban | ![]() 1954 Le cri de la victoire (battle cry) de Raoul Walsh avec Van Heflin, Aldo Ray, Mona Freeman & Nancy Olson | ![]() 1967 La planète des singes (planet of the apes) de Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston & Kim Hunter | ![]() 1993 Les évadés (the Shawshank redemption) de Frank Darabont avec Tim Robbins & Morgan Freeman | ||
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James Whitmore naît le 1er octobre 1921 à White Plains, dans l’état de New York. Fils de fonctionnaire, il étudie à l’«Amherst High School» de New York. Sportif accompli, il bénéficie d’une bourse d’études et passe sa dernier année à la «Choate School» de Wallingford dans le Connecticut, puis intègre la prestigieuse université de «Yale» où il excelle dans l’équipe de football américain. Parallèlement, il suit des cours d’art dramatique. En 1944, il s’engage dans le corps des Marines. Démobilisé, il se lance dans une carrière théâtrale qui le fait débuter sur les planches de Broadway. Très rapidement, le Septième Art s’intéresse à lui et entre sous contrat à la Metro-Goldwyn-Mayer .
James Whitmore débute ainsi devant les caméras en 1949 dans «Fraude», sous la direction de Joseph H. Lewis, auprès de Glenn Ford. Il enchaîne avec «Bastogne» (1949), un film de guerre réalisé par William A. Wellman, auprès de John Hodiack et Van Johnson. Son interprétation, dont le rôle avait été refusé par Spencer Tracy, lui vaut le Golden Globe du meilleur second rôle masculin et une nomination à l’Oscar. Sa carrière est enfin lancée. James Whitmore apparaît aux cotés des plus grands comédiens et est dirigé par les meilleurs cinéastes du momentn dont John Huston pour «Quand la ville dort» (1950) aux côtés d’une Marilyn Monroe débutante, et William A. Wellman dans «La voix que vous allez entendre» (1950) avec Nancy Davis. Il enchaîne les tournages, avec succès, sous la direction de Don Siegel, Anthony Mann, George Sidney, Richard Thorpe, Fred Zinnemann, Raoul Walsh, Ingmar Bergman, etc. La télévision fait également appel à son talent. La chaîne ABC lui offre sa propre série, intitulée «The law and M. Jones» (1960/61), où il incarne l’avocat Abraham Lincoln Jones. James Whitmore tourne une première saison, puis, en 1962, à la demande du public, rempile pour treize nouveaux épisodes. Il devient un visage familier pour bon nombre d’américains et joue dans plusieurs séries télévisées à succès tels que «La quatrième dimension» (1963) et «Les envahisseurs» (1967). Il apparaît aussi dans plusieurs épisodes de «La grande vallée» (1966/68), aux côtés de son amie Barbara Stanwyck.
James Whitmore alterne entre le grand et le petit écran jusqu’au début des années quatre-vingt-dix où une nouvelle génération de spectateurs le découvre grâce à l’adaptation par Frank Darabont d’une nouvelle de Stephen King «Shawshank ou l’été de Rita Hayworth», sorti en France sous le titre «Les évadés» (1993) avec Tim Robbins et Morgan Freeman. James y interprète le rôle d’un des prisonniers du pénitencier de Shawshank, où se situe la majeure partie de l’intrigue, et qui finit par se suicider par pendaison lors de sa remise en liberté. Il retrouve Frank Darabont en 2000 pour «The majestic», avec Jim Carrey. Une prestation qui met un terme à son remarquable parcours cinématographique.
James Whitmore s’éloigne des plateaux de cinéma, pour s’occuper de ses petits-enfants auprès de sa quatrième épouse, Noreen Nash. En avril 2007, il apparaît dans un épisode de la série «CSI» («Les Experts Las Vegas», en France). En novembre 2008, se sentant très fatigué, les médecins diagnostiquent un cancer du poumon. La maladie le vaincra. James Whitmore décède le 6 février 2009, entouré des siens, à son domicile de Malibu, en Californie. Au-delà de sa carrière artistique, l’acteur était également reconnu pour son engagement dans diverses causes sociales et politiques.
© Christophe LAWNICZAK

1949 | Fraudes / Le maître du gang ( the undercover man / Chicago story ) de Joseph H. Lewis
avec Glenn Ford
Bastogne ( battleground ) de William A. Wellman avec John Hodiack Golden Globe du meilleur second rôle masculin de cinéma, USA Quand la ville dort ( the asphalt jungle ) de John Huston avec Sterling Hayden |
1950 | J’ai trois amours ( please believe me ) de Norman Taurog
avec Deborah Kerr
Le convoi maudit ( the outriders ) de Roy Rowland avec Arlene Dahl La voix que vous allez entendre ( the next voice you hear… ) de William A. Wellman avec Nancy Davis Mrs. O’Malley and Mr. Malone – de Norman Taurog avec Marjorie Main La dame sans passeport / Une femme sans passeport ( a lady without passport ) de Joseph H. Lewis avec Hedy Lamarr La charge victorieuse ( the red badge of courage ) de John Huston avec Audie Murphy Seulement voix & narration – Non crédité |
1951 | Angels in the outfield / Angels and the pirates – de Clarence Brown
avec Janet Leigh
Seulement voix – Non crédité Au-delà du Missouri ( across the wide Missouri ) de William A. Wellman avec Clark Gable Dix du Texas ( it’s a big country ) de John Sturges, Charles Vidor, Richard Thorpe, William A. Wellman, Don Weis, Don Hartman & Clarence Brown avec Gary Cooper Shadow in the sky – de Fred M. Wilcox avec Ralph Meeker |
1952 | Tu es à moi ( because you’re mine ) de Alexander Hall
avec Mario Lanza
Le grand secret ( above and beyond ) de Melville Frank & Norman Panama avec Robert Taylor La fille qui avait tout ( the girl who had everything ) de Richard Thorpe avec Elizabeth Taylor DO The hoaxters – de Herman Hoffman Seulement narration |
1953 | La perle noire ( all the brothers were valiant ) de Richard Thorpe
avec Ann Blyth
Embrasse-moi, chérie ( kiss me Kate ) de George Sidney avec Kathryn Grayson Le vol du diamant bleu ( the great diamond robbery ) de Robert Z. Leonard avec Red Skelton La poursuite dura sept jours ( the command ) de David Butler avec Guy Madison |
1954 | Démons atomiques / Des monstres attaquent la ville ( them ! ) de Gordon Douglas
avec James Arness
Le cri de la victoire ( battle cry ) de Raoul Walsh avec Dorothy Malone |
1955 | Le tigre du ciel ( the McConnell story / tiger in the sky ) de Gordon Douglas
avec Alan Ladd
Oklahoma ! – de Fred Zinnemann avec Shirley Jones La charge des tuniques bleues ( the last frontier / savage wilderness ) de Anthony Mann avec Anne Bancroft |
1956 | Face au crime ( crime in the streets ) de Don Siegel
avec John Cassavetes
Tu seras un homme mon fils ( the Eddy Duchin story ) de George Sidney avec Tyrone Power |
1957 | Graine de révolte ( the young don’t cry ) de Alfred L. Werker
avec Sal Mineo
En patrouille ( the deep six ) de Rudolph Maté avec William Bendix |
1958 | Des jeux pour pleurer / Les années merveilleuses ( the restless years / the wonderful years ) de Helmut Käutner avec Teresa Wright |
1959 | Face of fire – de Albert Band
avec Cameron Mitchell
Qui était donc cette dame ? ( who was that lady ? ) de George Sidney avec Tony Curtis |
1964 | Black like me – de Carl Lerner avec Roscoe Lee Browne |
1966 | Chuka, le redoutable ( Chuka / Chuka : The gunfighter ) de Gordon Douglas avec Rod Taylor |
1967 | L’or des pistoleros / Les insaisissables ( waterhole #3 / waterhole No. 3 ) de William A.
Graham avec James Coburn
Nobody’s perfect – de Alan Rafkin avec Nancy Kwan La planète des singes ( planet of the apes / monkey planet ) de Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston |
1968 | Police sur la ville ( Madigan ) de Don Siegel
avec Richard Widmark
Le crime c’est notre business ( the split ) de Gordon Flemyng avec Jim Brown Les colts des sept mercenaires ( guns of magnificent seven ) de Paul Wendkos avec George Kennedy |
1970 | Tora ! Tora ! Tora ! – de Richard Fleischer, Toshio Massuda & Kinji Fukasaku avec Martin Balsam |
1971 | Les collines de la terreur ( Chato’s land ) de Michael Winner avec Charles Bronson |
1972 | Le témoin à abattre / Crime, puissance N. ( la polizia incrimina la legge assolve / high crime / la policía detiene, la ley juzga ) de Enzo G. Castellani avec Fernando Rey |
1973 | The Harrad experiment – de Ted Post
avec Don Johnson
Demain sera trop tard ( il venditore di palloncini / the balloon vendor / the last circus show ) de Mario Garriazzo avec Lee J. Cobb |
1974 | Where the red fern grows – de Norman Tokar avec Beverly Garland |
1975 | DO Give’em hell, Harry ! – de Steve Binder & Peter H. Hunt |
1976 | L’œuf du serpent ( the serpent’s egg / das schlangenei ) de Ingmar Bergman avec Liv Ullmann |
1980 | De plein fouet ( the first deadly sin ) de Brian G. Hutton avec Frank Sinatra |
1982 | DO Hail Columbia ! – de Graeme Ferguson
avec Neil B. Hutchinson
Seulement voix & narration |
1984 | DA Zoo ship – de Richard Shorr
Seulement voix |
1985 | DA The adventures of Mark Twain – de Will Vinton
Seulement voix |
1987 | Cinglée ( nuts ) de Martin Ritt avec Barbra Streisand |
1990 | Old explorers – de William Pohlad avec José Ferrer |
1993 | Les évadés ( the Shawshank redemption ) de Frank Darabont avec Morgan Freeman |
1995 | DO Wild Bill : Hollywood maverick – de Todd Robinson
avec Jane Wyman
Seulement apparition |
1996 | Relic / La relique ( the relic ) de Peter Hyams avec Penelope Ann Miller |
2000 | Here’s to life – de Arne Olsen
avec Kim Hunter
The majestic – de Frank Darabont avec Jim Carrey |