![]() 1925 Paris en cinq jours – de Nicolas Rimsky & Pierre Colombier avec Nicolas Rimsky & Madeleine Guitty | ![]() 1925 Le voyage imaginaire – de René Clair avec Jean Borlin, Albert Préjean, Maurice Schutz & Jim Gérald | ![]() 1929 Ma fiancée de Chicago (der erzieher meiner tochter) de Géza von Bolváry avec Harry Liedtke & Albert Paulig | ![]() 1934 Une nuit de folies – de Maurice Cammage avec Fernandel, André Roanne, Pierre Bertin & Parisys | ||
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Celle qui se fera appeler plus tard Dolly Davis est née Julienne David, le 30 octobre 1896, dans le vingtième arrondissement de Paris. Cette ravissante jeune fille pose d’abord pour des peintres avant de débuter au cinéma dès 1919. Avec son allure de jeune première romanesque, elle entame une carrière bien fournie, principalement de rôles sentimentaux très en vogue durant les années folles.
Dolly Davis décroche des petits rôles d’ingénues, comme celui de cette jeune fille rieuse dans «L’idée de Françoise» (1921) de Robert Saidreau, ou la petite ménagère convoitée par son voisin dans «Par-dessus le mur» (1923) de Pierre Colombier. Elle est aussi, Dolly la jolie fiancée de Harry, Nicolas Rimsky, qui s’offrent un séjour en bateaux-mouches à Paris dans «Paris en cinq jours» (1925) de Nicolas Rimsky. Elle obtient un rôle majeur dans « Feu!» (1926) de Jacques de Baroncelli, un film dont l’action se situe lors de la guerre du Rif où le commandant d’un torpilleur, Charles Vanel, arraisonne un yacht abandonné dans lequel se trouve Dolly, ils vont tombés amoureux, mais au court d’un combat, il ordonne le feu contre le yacht, sacrifiant son amour. Dans la comédie légère « La petite chocolatière» (1927) de René Hervil, Paul, André Roanne, doit épouser la fille de son patron, mais sa rencontre avec Benjamine, Dolly Davis, la fille d’un riche chocolatier remet tout en cause.
Dolly Davis passe admirablement le cap du parlant et cumule les tournages à un rythme soutenu jusqu’en 1935. En 1930, elle est la vedette de la version française du premier film sonore italien «La dernière berceuse» de Gennaro Righelli, elle y campe une jeune étudiante qui doit rompre ses fiançailles a cause d’un bébé que sa mère a eu d’un inconnu et qu’elle lui laisse en mourant, voyant sa vie se briser, elle tente de se suicider, son fiancé arrive a temps. Elle enchaîne avec «Un trou dans le mur» (1930) de René Barberis, un jeune avocat, Jean Murat, se fait engagé comme chauffeur dans un château où il espère trouver un trésor décrit dans un vieux parchemin, amoureux de la nièce du châtelain, il partage avec elle son cœur et le trésor qu’elle a déniché avant lui. On la voit ensuite dans «Échec et mat» (1931) de Roger Goupillières, une histoire qui tourne à la tragédie où un écrivain décide avec deux de ses amis de faire croire à l’assassinat de l’un d’eux, mais le pseudo assassiné l’est véritablement. Dans «Une nuit de folies» (1934) de Maurice Cammage, sous la surveillance de son mari, André Roanne, elle s’autorise une sortie dans un endroit où se côtoient des souteneurs, des voyous et des aguichantes entraîneuses. Elle retrouve André Roanne en époux dans la comédie sentimentale «L’école des vierges» (1935) de Pierre Weill ou persuadée qu’il la trompe, elle décide d’en faire autant mais l’irréparable est évité à temps.
Après ce film, Dolly Davis n’apparaît plus que deux fois au cinéma. En 1936, dans «Bichon» de Fernand Rivers, une chronique bourgeoise où tout les membres d’une famille s’agitent autour d’un bébé. Et termine son parcours cinématographique avec un rôle inhabituel dans «Bar du Sud» (1938) de Henri Fescourt, où elle est Mimi Pinson, une entraîneuse de bar. Elle se retire définitivement à l’age de 42 ans. Se rappelant qu’elle a beaucoup posée pour des peintres, elle prend à son tour les pinceaux et se consacre à la peinture le reste de sa vie. Elle décède le 3 novembre 1962, des suites d’une intervention chirurgicale à la clinique Pierre Cherest de Neuilly-sur-Seine.
© Gary RICHARDSON

1919 | La bourrasque – de Charles Maudru avec Fanny Hill |
1920 | Un conte de Noël – de ?
Agénor et la main qui vole – de ? CM Les étrennes à travers les âges – de Pierre Colombier avec Colette Darfeuil |
1921 | Hantise – de Jean Kemm
avec André Roanne
L’idée de Françoise – de Robert Saidreau avec Robert Darthez |
1922 | Vidocq – de Jean Kemm
avec René Navarre
Sérial en 10 épisodes 1 : L’évasion 2 : Manon la blonde 3 : La truite qui file 4 : L’espionne de Vidocq 5 : L’homme au domino rouge 6 : Dans la gueule du loup 7 : Le bandit gentilhomme 8 : La mère douloureuse 9 : Vers la lumière 10 : La bataille suprême |
1923 | Geneviève – de Léon Poirier
avec Pierre Blanchar
Par-dessus le mur – de Pierre Colombier avec Jean Dehelly Claudine et le poussin / Le temps d’aimer – de Marcel Manchez avec Pierre Batcheff |
1924 | Il ne faut pas jouer avec le feu – de Mario Nalpas
avec Jean Dehelly
Paris – de René Hervil avec Marie Bell Le calvaire de Donna Pia – de Henry Krauss avec Jean-Louis Allibert |
1925 | Paris en cinq jours – de Nicolas Rimsky & Pierre Colombier
avec Madeleine Guitty
Mon frère Jacques – de Marcel Manchez avec Enrique Rivero Le voyage imaginaire – de René Clair avec Albert Préjean La branche morte – de Giuseppe Guarino avec Firmin Gémier |
1926 | Café chantant ( Tingel-Tangel / das mädchen vom Tingel-Tangel / trommelfeuer der liebe ) de
Gustav Ucicky avec Paul Hartmann
Le fauteuil quarante-sept – de Gaston Ravel avec André Roanne Feu ! – de Jacques de Baroncelli avec Charles Vanel Les fiançailles rouges – de Roger Lion avec Thomy Bourdelle Mademoiselle Josette ma femme ( fräulein Josette : meine frau ) de Gaston Ravel avec Livio Pavanelli |
1927 | La petite chocolatière – de René Hervil
avec André Roanne
Filles d’amour ( Café Elektric / die liebesbörse / wenn ein weib den weg verliert ) de Gustav Ucicky avec Willy Forst Le chauffeur de mademoiselle – de Henri Chomette avec Gaston Modot |
1928 | Les roses blanches de Gilmore ( die weißen rosen von Ravensberg ) de Rudolf Meinert
avec Jack Trevor
La merveilleuse journée – de René Barberis avec Léon Larive Crime passionnel ( verirrte jugend ) de Richard Loivenbein avec Vera Barannovskaya Orient ( frauenraub in Marokko ) de Gennaro Righelli avec Claire Rommer Lights of Paris – de Pierre Hemp avec Doris Costello Dolly – de Pierre Colombier avec Paul Ollivier La femme du voisin – de Jacques de Baroncelli avec André Roanne |
1929 | Ma fiancée de Chicago ( der erzieher meiner tochter ) de Géza von Bolváry
avec Harry Liedtke
Poliche ( der narr seiner liebe ) de Olga Tschechowa avec Michael Chekhov |
1930 | Un trou dans le mur – de René Barberis
avec Jean Murat
La dernière berceuse – de Gennaro Righelli avec Jean Angelo La chanson des nations – de Maurice Gleize avec Jim Gérald |
1931 | Échec et mat / Amours tragiques – de Roger Goupillières
avec Jean-Pierre Aumont
Gagne ta vie – de André Berthomieu avec Victor Boucher |
1932 | L’amour en vitesse – de Johannes Guter & Claude Heyman
avec Jean Dehelly
Allô, mademoiselle ! – de Maurice Champreux avec Félix Oudart Brumes de Paris – de Maurice Sollin avec Max Maxudian Une fine partie – de Marco de Gastyne avec Georges Paulais |
1933 | CM Les deux papas – de Charles Félix Tavano
avec Louis Florencie
CM Le gros lot / La veine d’Anatole – de Maurice Cammage avec Fernandel |
1934 | Un train dans la nuit – de René Hervil
avec Charles Deschamps
Une nuit de folies / Une nuit de volupté – de Maurice Cammage avec Pierre Bertin Un gosse pour cent mille francs ( een baby voor 100.000 frank ) de Gaston Schoukens avec Louis Florencie CM Eglantin et Baluchon – de ? |
1935 | L’école des vierges – de Pierre Weill
avec René Ferté
Trois jours de perm’ – de Georges Monca & Maurice Kéroul avec Georges Péclet |
1936 | Bichon – de Fernand Rivers avec Victor Boucher |
1938 | Bar du Sud – de Henri Fescourt avec Jean Galland |