![]() 1961 La fête espagnole – de Jean-Jacques Vierne avec Peter van Eyck, Roland Lesaffre & Clément Harari | ![]() 1963 Le corps et le fouet (la frusta e il corpo) de Mario Bava avec Christopher Lee, Tony Kendall & Jacques Herlin | ![]() 1966 Casino Royale – de John Huston, Ken Hughes, Robert Parrish, Val Guest & Joe McGrath avec David Niven | ![]() 1971 Catlow – de Sam Wanamaker avec Yul Brynner, Richard Crenna, Jo Van Fleet & Leonard Nimoy | ||
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Fille de Ruben et Ruth Lewinbuk, des juifs allemands originaires de Russie, Daliah Lavi voit le jour le 12 octobre 1942 (ou 1940 selon certaines sources divergentes), à Shavei Tzion, ville du nord de la Palestine alors sous mandat britannique (aujourd’hui Israël). Elle fait la connaissance, au début des années 50, de Kirk Douglas, venu sur place pour tourner «Le jongleur» (1952) de Edward Dmytryk. Celui-ci prend la petite fille en affection et s’arrange pour qu’elle parte bientôt à Stockholm suivre des cours de ballet. C’est d’ailleurs en Suède qu’elle fait sa première apparition à l’écran dans «Hemsöborna» (1955), sous la direction de Arne Mattsson, film tiré du roman de August Strindberg, où elle joue la fille de Georg Rydeberg.
Daliah Lavi retourne ensuite dans son pays natal, où elle travaille comme mannequin. En 1959, elle revient au cinéma en tenant le premier rôle féminin de la co-production israélo-allemande «Sables brûlants», de Raphael Nussbaum, et du film français «Candide ou l’optimisme au XXe siècle», adaptation du conte philosophique de Voltaire par Norbert Carbonnaux, auprès de Jean-Pierre Cassel et Pierre Brasseur. Devenue une vedette internationale, elle travaille, dans les années 60, en Europe et aux Etats-Unis. Artiste polyglotte, elle est alors l’interprète de, entre autres, «Un soir sur la plage» (1960), film policier de Michel Boisrond; «La fête espagnole» (1961), thriller de Jean-Jacques Vierne; «Dans les filets du Dr. Mabuse» (1961), polar de science-fiction de Harald Reinl, «Tête à tête sur l’oreiller» (1962), une romance amoureuse de Rolf Thiele, «Le corps et le fouet» (1963), film d’horreur de Mario Bava; «Cyrano et d’Artagnan» (1963), film de cape et d’épée de Abel Gance; «Lord Jim» (1964), film d’aventures de Richard Brooks; «Matt Helm agent très spécial» (1965), film d’action de Phil Karlson avec Dean Martin; «L’espion au nez froid» (1966), comédie d’espionnage de Daniel Petrie; «Casino Royale» (1966); «Mandat d’arrêt» (1968) et «Dieu pardonne, elles jamais» (1969) deux comédies signées Ralph Thomas,…
À la fin de la décennie, Daliah Lavi s’oriente vers la chanson. Elle connaît ainsi, en Allemagne, une seconde carrière dans ce domaine et abandonne tout à fait le 7ème Art après avoir été la partenaire de Yul Brynner dans «Catlow» (1971), un western de Sam Wanamaker. Parmi ses succès discographiques, on peut citer, notamment, «Oh Wann Kommst Du?» en 1970, «Willst Du Mit Mir Gehen?» en 1971 ou encore «Weisst du, was du für mich bist» en 1977. Désormais, à quelques rares reprises, elle ne retourne plus à son métier d’actrice qu’au petit écran, dans une poignée de séries et de téléfilms.
Après un duo en 1994 avec Karel Gott, «Ich bin da um dich zu lieben», une adaptation du tube de Diana Ross «When you tell me that you love me», Daliah Lavi délaisse les studios d’enregistrement. En 2008, son come-back avec l’album «C’est la vie: So ist das Leben», lui permet, une dernière fois, de goûter aux joies du hit-parade et d’entamer une tournée d’adieu. Elle se retire alors à Asheville en Caroline du Nord, avec son quatrième époux, l’homme d’affaires Charles Gans, le père de leur fille Kathy et de leurs trois fils Rouben, Alexander et Stephen. Elle est mère de deux autres enfant nés de ses mariages précédents. Elle décède paisiblement entourée de ses proches, dans sa résidence d’Asheville le 3 mai 2017, ses funérailles ont lieu en Israël où elle est inhumée.
© Marlène PILAETE & Philippe PELLETIER

1955 | Hemsöborna – de Arne Mattsson avec Erik Strandmark |
1959 | Sables brûlants / Le trésor de la mer morte ( brennender sand ) de Raphael Nussbaum
avec Gert Günther Hoffmann
Candide / Candide ou l’optimisme au XXème siècle – de Norbert Carbonnaux avec Jean-Pierre Cassel |
1960 | Un soir sur la plage – de Michel Boisrond
avec Jean Desailly
Le puits aux trois vérités – de François Villiers avec Jean-Claude Brialy |
1961 | La fête espagnole – de Jean-Jacques Vierne
avec Peter van Eyck
Dans les filets du Dr. Mabuse / Le retour du docteur Mabuse ( im stahlnetz des Dr. Mabuse / F.B.I. contro Dr. Mabuse / FBI vs. Dr. Mabuse / in the steel cabinet of Dr. Mabuse / in steel net of Dr. Mabuse / phantom fiend / the phantom meets the return of Dr. Mabuse / the return of Dr. Mabuse ) de Harald Reinl avec Lex Barker Le jeu de la vérité – de Robert Hossein avec Paul Meurisse |
1962 | Quinze jours ailleurs ( two weeks in another town ) de Vincente Minnelli
avec Kirk Douglas
Tête à tête sur l’oreiller / Bataille de polochons / L’aspirant soupirant ( das schwarz-weiß- rote himmelbett ) de Rolf Thiele avec Thomas Fritsch |
1963 | Le démon dans la chair ( il demonio ) de Brunello Bondi
avec Frank Wolff
Le corps et le fouet ( la frusta e il corpo / the body and the whip / night is the phantom / son of Satan / the way and the body / what ! / the whip and the body ) de Mario Bava avec Christopher Lee Le grand jeu de l’amour ( das große liebesspiel ) de Alfred Weidenmann avec Paul Hubschmid Les cavaliers rouges ( old shatterhand / Apaches last battle / shatterhand ) de Hugo Fregonese avec Pierre Brice Cyrano et d’Artagnan – de Abel Gance avec José Ferrer |
1964 | Les D.M. killers ( D.M. killer ) de Rolf Thiele
avec Curd Jürgens
Lord Jim – de Richard Brooks avec Peter O’Toole La celestina ( la celestina P… R… ) de Carlo Lizzani avec Massimo Serato |
1965 | Du suif dans l’Orient-Express / Un pater au Prater pour notre agent à Vienne ( schüsse im
dreivierteltakt / operazione terzo uomo / schüsse im 3/4 takt / shots in 3/4 time ) de
Alfred Weidenmann avec Heinz Drache
Dix petits indiens ( ten little indians / and then there were none / Anna Christie’s ten little indians ) de George Pollock avec Hugh O’Brian Matt Helm agent très spécial ( the silencers ) de Phil Karlson avec Dean Martin |
1966 | L’espion au nez froid ( the spy with a cold nose ) de Daniel Petrie
avec Laurence Harvey
Casino Royale ( Charles K. Feldman’s Casino Royale ) de John Huston, Ken Hughes, Robert Parrish, Val Guest & Joe McGrath avec David Niven |
1967 | Le grand départ / Le voyage à la lune ( those fantastic flying fools / from the earth to the moon / blast off / fantastic flying fools / journey that shook the world / Jules Verne’s rocket to the moon / P.T. Barnum’s rocket to the moon / rocket to the moon ) de Don Sharp avec Burl Ives |
1968 | Mandat d’arrêt ( nobody runs forever / the high commissioner ) de Ralph Thomas
avec Christopher Plummer
Dieu pardonne, elles jamais ( some girls do ) de Ralph Thomas avec Richard Johnson |
1971 | Catlow – de Sam Wanamaker avec Yul Brynner |
2001 | Richtung Zukunft durch die nacht – de Jörg Kalt
avec Simon Schwarz
Seulement chansons |
2006 | Cindy liebt mich nicht – de Hannah Schweier
avec Peter Weiss
Seulement chansons |
2014 | DO Titos Brille – de Regina Schilling
avec Adriana Altaras
Seulement chansons |