![]() 1954 Tout chante autour de moi – de Pierre Gout avec Marcel Mouloudji, Pierre Mondy & Lucien Raimbourg | ![]() 1955 Le chemin du paradis – de Hans Wolff avec Georges Guétary, Claude Farell, Yves Furet & Jacques Jouanneau | ![]() 1957 Les collégiennes – de André Hunebelle avec Gaby Morlay, Estella Blain, Agnès Laurent & Sophie Daumier | ![]() 1959 Les déchaînés (a private’s affair) de Raoul Walsh avec Sal Mineo, Terry Moore, Jim Backus & Barbara Eden | ||
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Issue d’une famille de riches fermiers, Christine Carère naît Christiane Elisabeth Jeanne Marie Pelleterat de Borde, le 27 juillet 1930 à Dijon. Dès son plus jeune âge elle rêve de devenir danseuse, mais comme beaucoup de filles de bonne famille c’est vers des études de secrétariat qu’elle s’engage.
À vingt-et-un ans, Christine Carère fait ses débuts au cinéma. Certes des rôles modestes mais qui lui permettent d’être la partenaire de, entre autres, Edwige Feuillère dans «Olivia» (1951), Tino Rossi dans «Paris chante toujours!» (1951) et Martine Carol dans «Un caprice de Caroline Chérie» (1952). Déjà les photographes de magazines n’ont d’yeux que pour la ravissante jeune actrice. Sa photo est partout. En 1954, elle tourne en Espagne «Sang et lumière» avec Daniel Gélin et Zsa Zsa Gabor et décroche son premier rôle important dans «Cadet Rouselle» de André Hunebelle, où elle partage les faveurs de François Périer avec Dany Robin et Madeleine Lebeau. Un beau succès commercial qui en fait l’une des actrices les plus en vue du cinéma français.
Par la suite, Christine Carère reste cantonnée dans des personnages de jeunes filles sages ou de belles ingénues. Elle est notamment la délicieuse Mademoiselle de Fontanges, maîtresse de Louis XIV incarné par Raymond Gérôme, dans «L’affaire des poisons» que réalise Henri Decoin en 1955, avec comme sérieuse rivale Danielle Darrieux, en Marquise de Montespan, qui tente de reconquérir sa place de favorite auprès du roi, avec l’aide de Viviane Romance alias la Voisin. Puis elle donne la réplique à: Fernandel dans «Don Juan» (1955) de John Berry, Darry Cowl dans «L’amour descend du ciel» (1956) de Maurice Cam, Georges Guétary dans la version française du «Chemin du paradis» (1955) de Hans Wolff et Jean Bretonnière dans «Quelle sacrée soirée» (1957) de Robert Vernay.
Christine Carère se serait contentée de poursuivre sa carrière sur la même voie, si elle n’avait rencontrée Philippe Nicaud sur le tournage de «Printemps à Paris» en 1955. Très amoureux les deux jeunes comédiens se marient en 1957. Mais Christine vient de signer un contrat avec la «Twentieth Century Fox». Elle part pour la Californie afin d’honorer ses engagements et tourne successivement «Mardis gras» (1958) de Edmund Goulding, «Un certain sourire» (1958) de Jean Negulesco d’après le roman de Françoise Sagan et «Les déchaînés» (1959) de Raoul Walsh avec Sal Mineo. De retour en France, elle abandonne sa carrière pour se consacrer à son mari et à l’éducation de leurs deux enfants. Au milieu des années soixante, elle fait un bref retour aux USA, le temps d’apparaître dans un épisode de la série «Blue light» et de jouer aux côtés de Robert Goulet dans «Service secret contre Gestapo» un drame de guerre pas très convaincant. En 1985, avec son mari et Michel Audiard, elle participe à l’écriture du scénario de «La cage aux folles III, elles se marient» réalisé par Georges Lautner.
Parmi les vingt-cinq films qu’elle tourna, peu resteront vraiment dans nos mémoires et nous comprenons volontiers qu’elle préféra sa vie d’épouse et de mère aux paillettes hollywoodiennes. Christine Carère meurt le 13 décembre 2008, à Fréjus. La santé de Philippe Nicaud se dégrade rapidement après sa disparition, il ne lui survécut que quelques mois avant de s’éteindre à son tour le 19 avril 2009.
© Pascal DONALD

1951 | Folie douce – de Jean-Paul Paulin
avec André Gabriello
Olivia – de Jacqueline Audry avec Edwige Feuillère Le passage de Vénus – de Maurice Gleize avec Raymond Bussières Paris chante toujours ! – de Pierre Montazel avec Tino Rossi Anatole chéri – de Claude Heymann avec Paul Demange |
1952 | Un caprice de Caroline chérie – de Jean Devaivre avec Jean-Claude Pascal |
1953 | L’amour au collège ( terza liceo ) de Luciano Emmer
avec Turi Pandolfini
Sang et lumière ( sangre y luces ) de Georges Rouquier avec Daniel Gélin |
1954 | Tout chante autour de moi – de Pierre Gout
avec Marcel Mouloudji
Cadet-Rousselle – de André Hunebelle avec Bourvil Femmes libres ( una donna libera ) de Vittorio Cottafavi avec Gino Cervi |
1955 | L’affaire des poisons – de Henri Decoin
avec Paul Meurisse
Don Juan ( el amor de Don Juan ) de John Berry avec Fernandel Printemps à Paris – de Jean-Claude Roy avec Jean Tissier Le chemin du paradis – de Hans Wolff avec Georges Guétary |
1956 | Bonjour jeunesse – de Maurice Cam
avec Alexandre Rignault
L’amour descend du ciel – de Maurice Cam avec Darry Cowl |
1957 | Les collégiennes – de André Hunebelle
avec Gaby Morlay
Les délinquants ( delincuentes ) de Juan Fortuny avec Ginette Leclerc Quelle sacrée soirée / Nuit blanche et rouge à lèvres – de Robert Vernay avec Jean Bretonnière La nuit des suspectes / Huit femmes en noir – de Victor Merenda avec Yves Massard |
1958 | Mardis gras – de Edmund Goulding
avec Pat Boone
Un certain sourire ( a certain smile ) de Jean Negulesco avec Rossano Brazzi |
1959 | Les déchaînés ( a private’s affair ) de Raoul Walsh avec Sal Mineo |
1966 | Service secret contre Gestapo ( I deal in danger ) de Walter Grauman avec Robert Goulet |
1986 | La cage aux folles III, elles se marient – de Georges Lautner
avec Michel Serrault
Seulement scénario |