1964 Les sables de Kalahari (sands of the Kalahari) de Cy Enfield avec Susannah York & Stuart Whitman | 1968 Enfants de salauds (play dirty) de André De Toth avec Michael Caine, Nigel Green & Harry Andrews | 1971 Nés pour être libres (living free) de Jack Couffer avec Susan Hampshire, Geoffrey Keen & Edward Judd | 1976 L’île du docteur Moreau (the island of Dr. Moreau) de Don Taylor avec Michael York & Burt Lancaster | ||
Nigel Davenport est né le 23 mai 1928 dans le village Great Shelford, dans le Cambridgeshire. Son père, Arthur Henry Davenport est professeur en économie au Sidney Sussex College, sa mère, Katherine Lucy (née Meiklejohn), tient la maison. Nigel fait ses études à la St. Peter’s School, de Seaford, puis au Cheltenham College et sort diplômé de l’Université de Trinity d’Oxford. Après son service militaire dans le Royal Army Service Corps en Allemagne, il se lance dans une carrière théâtrale. En 1951, il fait ses premières apparitions dans le West End, puis joue au Shakespeare Memorial Theatre pendant une saison à Stratford-upon-Avon. Il acquiert pendant deux ans une solide expérience au Chesterfield Civic Theatre. En 1956, il devient membre fondateur de la English Stage Company à la Royal Court.
Du théâtre à l’écran il n’y a qu’un pas qu’il franchit en 1953, à la télévision d’abord dans une dizaine de séries. Puis, sous la direction de Tony Richardson, Nigel Davenport débute au cinéma en 1958 avec un rôle de représentant de commerce, aux cotés de Richard Burton et Claire Bloom, dans «Les corps sauvages». Pour le même réalisateur, il campe un directeur de théâtre dans «Le cabotin» (1959), avec Laurence Olivier, puis Michael Powell lui confie le rôle du détective Meunier face à un meurtrier sadique dans «Le voyeur» (1960). Par la suite, aidé par sa stature imposante et son regard intense, Nigel Davenport interprète des personnages peu sympathiques, parfois dérangés ou portés sur la boisson. Son magnétisme lui permet de composer des rôles remarquables, comme le duc de Norfolk à la cour du roi Henry VIII, incarné par Robert Shaw, dans le film d’époque de Fred Zinnemann «Un homme pour l’éternité» (1966); puis se glisse dans la peau d’un mercenaire psychopathe, auprès de Michael Caine, dans «Enfants de salauds» (1968), un film de guerre atypique de André De Toth; il est un conquistador dans la fresque historique de Irving Lerner «La chasse royale du soleil» (1968), aux côtés de Robert Shaw qui mène une expédition au Pérou, avec Christopher Plummer dans le rôle du chef inca Atahualpa.
Nigel Davenport passe à la science-fiction avec «Terre brûlée» (1971) de Cornel Wilde, il revient au film historique en jouant l’époux de «Mary Stuart, reine d’Ecosse» (1971) de Charles Jarrott avec Vanessa Redgrave dans le rôle titre; le responsable de la CIA dans «L’attentat» (1971) un film français de Yves Boisset; puis revient à la science fiction pour «Phase IV» (1974) de Saul Bass; un savant qui perd la vie face à des fourmis douées d’intelligence qui cherchent à dominer la terre; du même réalisateur il est l’assistant de Burt Lancaster dans «L’île du docteur Moreau» (1976); il tient le rôle du Lord Birkenhead dans «Les chariots de feu» (1980) de Hugh Hudson, film au quatre Oscars inspiré de faits réels sur les Jeux Olympiques de 1924. Par la suite, Nigel Davenport s’oriente vers la télévision ne tournant plus qu’une poignée de films dont son dernier «Shanghai kid II» (2002) de David Dobkin avec Jackie Chan.
Nigel Davenport s’est marié en 1951 à Helena Margaret Blanche, rencontré à l’Université d’Oxford, ils ont eu deux enfants, Laura et Hugo, et divorcent en 1960. Il épouse en seconde noce l’actrice et metteur en scène Maria Aitken en 1972, suivi d’un nouveau divorce en 1981. De cette union, Jack naît en 1973, futur acteur que l’on a put voir dans la saga des «Pirates des Caraïbes». Nigel Davenport fut président de la «British Actors Equity Association» de 1986 à 1992. Il décède le 25 octobre 2013.
© Gary RICHARDSON
1958 | Les corps sauvages / La paix du dimanche ( look back in anger ) de Tony Richardson avec Richard Burton |
1959 | Desert mice – de Michael Relph
avec Irene Handl
Le cabotin ( the entertainer ) de Tony Richardson avec Laurence Olivier |
1960 | Le voyeur ( peeping Tom / face of fear / the fotographer of panic ) de Michael Powell
avec Karlheinz Böhm
Lunch hour – de James Hill avec Kay Walsh |
1962 | Bitter harvest – de Peter Graham Scott
avec Janet Munro
Les chemins de la vengeance / Dans la douceur du jour ( in the cool of the day ) de Robert Stevens avec Jane Fonda |
1963 | Return to Sender – de Gordon Hales
avec Yvonne Romain
Ladies who do – de C.M. Pennington-Richards avec Robert Morley Le secret du docteur Whitset ( the third secret ) de Charles Crichton avec Diane Cilento |
1964 | The verdict – de David Eady
avec Zena Marshall
Passeport pour l’oubli ( where the spies are ) de Val Guest avec Françoise Dorléac Les sables de Kalahari ( sands of the Kalahari ) de Cy Enfield avec Susannah York |
1965 | Cyclone à la Jamaïque / Pleins feux sur la Jamaïque (a high wind in Jamaica ) de Alexander
Mackendrick avec Anthony Quinn
Les chemins de la puissance ( life at the top ) de Ted Kotcheff avec Jean Simmons |
1966 | Un homme pour l’éternité ( a man for all seasons) de Fred Zinnemann avec Paul Scofield |
1967 | Les filles du code secret / Cent demoiselles du code secret ( Sebastian / Mr. Sebastian ) de
David Greene avec Dirk Bogarde
Chantage à la drogue ( the strange affair ) de David Greene avec Susan George |
1968 | Enfants de salauds ( play dirty ) de André De Toth
avec Michael Caine
Davey des grands chemins ( sinful Davey ) de John Huston avec John Hurt La chasse royale du soleil ( the royal hunt of the sun ) de Irving Lerner avec Christopher Plummer Les soldats vierges ( the virgin soldiers ) de John Dexter avec Lynn Redgrave |
1970 | The mind of Mr. Soames – de Alan Cooke
avec Terence Stamp
Terre brûlée ( no blade of grass ) de Cornel Wilde avec Jean Wallace La vallée perdue ( the last valley ) de James Clavell avec Omar Sharif Le prix d’un alibi / Salaud ( villain ) de Michael Tuchner avec Richard Burton |
1971 | Marie Stuart, reine d’Ecosse ( Mary, queen of Scots ) de Charles Jarrott
avec Glenda Jackson
L’attentat – de Yves Boisset avec Jean Seberg Nés pour être libres / Vivre libre ( living free ) de Jack Couffer avec Susan Hampshire |
1972 | Charley-le-borgne ( Charley-one-eye ) de Don Chaffey avec Richard Rountree |
1973 | Phase IV – de Saul Bass avec Michael Murphy |
1974 | La régente ( la regenta ) de Gonzalo Suárez avec Emma Penella |
1975 | Death of a snowman – de Christopher Rowley avec Ken Gampu |
1976 | Stand up, virgin soldiers – de Norman Cohen
avec Irene Handl
L’île du docteur Moreau ( the island of Dr. Moreau ) de Don Taylor avec Burt Lancaster |
1978 | The London connection / The omega connection – de Robert Clouse avec Kathleen Harrison |
1979 | L’ultime attaque ( zulu dawn ) de Douglas Hickox avec Peter O’Toole |
1980 | Les chariots de feu ( chariots of fire ) de Hugh Hudson
avec Brad Davis
Les faucons de la nuit ( nighthawks / hawks ) de Bruce Malmuth avec Sylvester Stallone |
1981 | Den tuechtigen gehort die welt – de Peter Patzak avec Broderick Crawford |
1982 | Strata – de Geoff Steven
avec Judy Morris
Greystoke, la légende de Tarzan seigneur des singes ( Greystoke : The legend of Tarzan Lord of the apes ) de Hugh Hudson avec Christophe Lambert |
1986 | Caravaggio – de Derek Jarman avec Dexter Fletcher |
1988 | Elémentaire mon cher…Lock Holmes ( without a clue / Sherlock and me ) de Tom Eberhardt avec Ben Kingsley |
1997 | La guerre de l’opium (yapian zhanzheng / the opium war / 鸦片战争 ) de Jin Xie
avec Debra Beaumont
DO Iron coffins – de Nigel Turner Seulement voix & narration DO Sea wolves – de Nigel Turner Seulement voix & narration |
1998 | La vuelta de El Coyote – de Mario Camus avec Ray Lovelock |
2000 | The Mumbo Jumbo – de Stephen Cookson avec Joss Ackland |
2002 | Shanghai kid II / Les chevaliers de Shanghai ( Shanghai knights ) de David Dobkin avec Jackie Chan |