![]() 1922 Arènes sanglantes (blood and sand) de Fred Niblo avec Rudolph Valentino, Rosa Rosanova & Lila Lee | ![]() 1923 Un nuage passa (the glimpses of the moon) de Allan Dwan avec Bebe Daniels, David Powell & Billy Quirk | ![]() 1924 L’hacienda rouge (a sainted devil) de Joseph Henabery avec Rudolph Valentino & Helena D’Algy | ![]() 1926 La femme nue – de Léonce Perret avec Iván Petrovich, Louise Lagrange & Maurice de Canonge | ||
![]() |

Mary Nonna Dooley est née le 13 novembre 1894, à New-York aux Etats-Unis, de parents ouvriers d’origine irlandaise. Elle grandit et fait ses études aux Holy Angels de Fort Lee à New York une école catholique, fondée en 1879 par sa grande tante Sœur Mary Nonna Dunphy En 1910, son père Patrick Dooley abandonne la famille et malheureusement, sa mère Julia (née Cronin) décède en 1915. Pour subvenir à ses besoins, ceux de son frère et sa sœur, deux adolescents, Nita Naldi est d’abord mannequin pour une maison de couture. Son étrange beauté lui permet de travailler comme modèle d’artiste.
Quelques années plus tard, elle apparaît dans des vaudevilles avec son frère Frank. En 1918, elle fait ses débuts à Broadway comme choriste dans «The passing show of». L’année suivante, elle rejoint les Ziegfeld Follies et prend le nom de scène de Nita Naldi. En 1920, la Paramount l’engage pour incarner Gina, la séduisante danseuse de cabaret qui fascine John Barrymore, dans «Dr. Jekyll et Mr. Hyde» de John S. Robertson. Avec sa sensualité provocante, ses cheveux couleur corbeaux, ces yeux perçants, Nita Naldi captive le grand public en interprétant la séductrice et la vamp tout au long des années 20. Elle joue aux côtés de Rudolf Valentino dans «Arènes sanglantes» (1922) de Fred Niblo, où elle remporte un vif succès. Elle est la maîtresse d’un matador incarné par Valentino, marié à Carmen, Lila Lee, cette relation torride teintée de sadomasochisme provoque sa déchéance jusqu’à y perdre la vie dans l’arène.
Sa nature provocante ressort à nouveau dans «Les dix commandements» (1923) de Cecil B. DeMille, dans la deuxième partie de cette fresque biblique, il nous montre la rivalité de deux frères, Rod La Roque et Richard Dix, pour Nita Naldi, une vamp eurasienne. Elle retrouve Rudolph Valentino dans des drames romantiques: «L’hacienda rouge» (1924) où elle tente de détruire son mariage avec Julietta, Helen D’Algy, et «Cobra» (1925), tous deux de Joseph Henabery. Puis elle s’installe en Europe, d’abord en Angleterre où elle joue sous la direction de Alfred Hitchcock dans le mélodrame romantique «L’aigle de la montagne» (1926) où accusée a tort d’immoralité, elle s’enfuit dans les montagnes et épouse un ermite, joué par Malcolm Keen. En France, pour Léonce Perret, elle est la perfide princesse de Chabrant qui prend dans ses filets un peintre, Iván Petrovich, qui vient d’épouser son modèle, Louise Lagrange, dans «La femme nue» (1926). En Autriche, pour son dernier film «Pratermizzi» (1927) de Karl Leiter avec Anny Ondra, Nita Naldi campe une danseuse qui défigurée par une maladie porte un masque.
Après ce film, Nita Naldi retourne dans son pays natal, avec l’avènement du son et les nouvelles techniques, incapable de s’adapter à la nouvelle façon de jouer, malgré sa diction parfaite, elle se retirer des plateaux à seulement 32 ans. L’actrice s’est mariée une seule fois avec le millionnaire, J. Searle Barclay, en 1929, ruiné par un divorce coûteux, ils sont restés unis jusqu’à son décès en 1945. Elle ne s’est pas remariée et n’a pas eu d’enfants. Par besoin d’argent elle participe à quelques représentations théâtrales mais les critiques sont cruelles, se moquant de son embonpoint. Pour ce fait elle poursuit un journal en justice, mais le procès est rejeté. Abandonné de tous, réduit à la pauvreté, elle décède le 17 février 1961 victime d’une crise cardiaque, dans la chambre d’une pension de famille à New York. Elle a été enterrée avec sa mère au cimetière Calvary à New York.
© Gary RICHARDSON

1920 | Dr. Jekyll et Mr. Hyde ( Dr. Jekyll and Mr. Hyde ) de John S. Robertson
avec John Barrymore
The common sin / For your daughter’s sake – de Burton L. King avec Anders Randolf Life – de Travers Vale avec Rod La Rocque |
1921 | The last door – de William P.S. Earle
avec Eugene O’Brien
A divorce of convenience – de Victor Heerman avec Owen Moore Expérience ( experience ) de George Fitzmaurice avec Richard Barthelmess |
1922 | L’homme de l’au-delà / L’homme du passé ( the man from the beyond ) de Burton L. King
avec Harry Houdini
Porté manquant ( reported missing ) de Henry Lehrman avec Tom Wilson Channing of the Northwest – de Ralph Ince avec Norma Shearer Arènes sanglantes ( blood and sand ) de Fred Niblo avec Rudolph Valentino The snitching hour – de Alan Crosland avec Frank Currier L’émigrée ( Anna Ascends ) de Victor Fleming avec Robert Ellis Un nuage passa ( the glimpses of the moon ) de Allan Dwan avec David Powell CM Un voyage à Paramount-Ville ( a trip to Paramountown ) de ? avec Clarence Burton Seulement apparition |
1923 | Hollywood / Joligud – de James Cruze
avec Hope Drown
Seulement apparition Celles qui souffrent ( you can’t fool your wife ) de George Melford avec Lewis Stone La gueuse ( lawful larceny ) de Allan Dwan avec Conrad Nagel Les dix commandements ( the ten commandments ) de Cecil B. DeMille avec Charles de Rochefort Don’t call it love – de William C. DeMille avec Jack Holt |
1924 | The breaking point – de Herbert Brenon
avec George Fawcett
L’hacienda rouge ( a sainted devil ) de Joseph Henabery avec Rudolph Valentino What price beauty ? – de Tom Buckingham avec Pierre Gendron |
1925 | The lady who lied – de Edwin Carewe
avec Louis Payne
The marriage whirl / Modern madness – de Alfred Santell avec Kenneth Harlan Le jardin des plantes ( the pleasure garden ) de Alfred Hitchcock avec Virginia Valli Le corsaire aux jambes molles ( clothes makes the pirate) de Maurice Tourneur avec Dorothy Gish Cobra – de Joseph Henabery avec Rudolph Valentino The miracle of life – de Stanner E.V. Taylor avec Percy Marmont |
1926 | The unfair sex – de Henri Diamant-Berger
avec Walter Miller
L’aigle de la montagne ( the mountain eagle / fear o’god ) de Alfred Hitchcock avec Malcolm Keen La femme nue – de Léonce Perret avec Iván Petrovich Le masque d’épouvante ( Pratermizzi ) de Karl Leiter avec Hugo Thimig |