![]() 1978 Confidences pour confidences – de Pascal Thomas avec Henri Crémieux & Daniel Ceccaldi  | ![]() 1986 Lévy et Goliath – de Gérard Oury avec Michel Boujenah, Richard Anconina, Jean-Claude Brialy  | ![]() 1990 On peut toujours rêver – de Pierre Richard avec Smaïn, Pierre Richard, Edith Scob & Laurent Spielvogel  | ![]() 1994 Un indien dans la ville – de Hervé Palud avec Patrick Timsit, Thierry Lhermitte, Miou-Miou & Tolsty  | ||
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Née le 7 octobre 1919 à Paris et issue d’une famille originaire de Kiev, Louba Guertchikoff, de son vrai nom Louba Pinon, attirée par la comédie s’inscrit aux cours de René Simon et Charles Dullin. Elle abandonne sa vocation de comédienne suite à son mariage avec le pasteur protestant André Chazel. Au gré des nominations du père, la famille Chazel s’installe à Tahiti, à Gap dans les Hautes-Alpes puis à Neuilly dès 1967. Entre-temps, elle donne naissance à trois filles et un garçon dont Marie-Anne Chazel le 19 septembre 1952.
À Nice, Louba Guertchikoff fait la connaissance du comédien et metteur en scène Jean-Claude Penchenat au sein d’une troupe de théâtre amateur qui à son retour à Neuilly la présente à Ariane Mnouchkine qui vient de fonder «Le Théâtre du Soleil». À «La Cartoucherie» de Vincennes, elle participe aux grandes heures de la troupe en créant les spectacles «1789», «1793» ou «Méphisto». C’est dans l’adaptation cinématographique de «1789» qu’elle fait sa première apparition sur le grand écran. Elle est également au générique de «Molière» (1977) composé par Philippe Caubère. Elle est engagée à deux reprises par Franck Cassenti pour «L’affiche rouge» (1976) et «La chanson de Roland» (1978).
Au gré de ses apparitions au cinéma, Louba Guertchikoff va être associée à l’équipe du Splendid dans des rôles qui ne dépassent pas le statut de troisième couteau (épouse, vieille fille ou grand-mère). Dès la création du Splendid, elle participe à leurs spectacles amateurs et apparaît dans leurs productions cinématographiques dès «Les héros n’ont pas froid aux oreilles» (1978) de Charles Némès. Dans ce film, elle incarne le temps d’une courte scène la mamie de Marie-Anne Chazel et Christian Clavier que ces derniers abandonnent sur le parking d’une station-service. Logiquement, elle est sollicitée pour des scénarios signés par sa fille Marie-Anne Chazel «La vengeance d’une blonde» (1993) et «Les sœurs Soleil» (1996) de Jeannot Szwarc. Mais également par ceux de son gendre Christian Clavier «Twist again à Moscou» (1986) et «Les couloirs du temps, Les visiteurs 2» (1997) de Jean-Marie Poiré. D’autres membres du Spendid passés réalisateurs l’engagent: Michel Blanc pour «Marche à l’ombre» (1984), Josiane Balasko pour «Les keufs» (1987) ou Thierry Lhermitte pour un sketch du film «Les secrets professionnels du Docteur Apfelgluck» (1990). Son visage devient emblématique des comédies à succès «Lévy et Goliath» (1986) de Gérard Oury, «Association de malfaiteurs» (1986) et «Ripoux contre Ripoux» (1989) de Claude Zidi ou «Un indien dans la ville» (1994) de Hervé Palud. Elle apparaît également dans «Grosse fatigue» (1993) de Michel Blanc lorsque la troupe du Splendid se reconstitue de manière éphémère.
À la fin de sa carrière, Louba Guertchikoff obtient des rôles plus conséquents parfois créditée comme Louba Chazel. En 1992, elle est l’une des pensionnaires de la maison de retraite dans «Roulez jeunesse!» de Jacques Fansten avec Jean Carmet et Daniel Gélin. Pour la télévision, elle est la partenaire de sa fille dans «Vacances au purgatoire» (1992) de Marc Simenon. Elle obtient un rôle récurrent dans la série «Imogène» où Dominique Lavanant prête ses traits au personnage créé par Charles Exbrayat. Sa dernière apparition à l’écran est dans une comédie «Paparazzi» (1997) avec Patrick Timsit et Vincent Lindon. Louba Guertchikoff décède à l’âge de soixante-dix-neuf ans à Antony le 10 avril 1999.
© Olivier SINQSOUS

| 1973 | 1789 – de Ariane Mnouchkine avec Roland Amstutz | 
| 1975 | Le locataire ( the tenant ) de Roman Polanski avec Isabelle Adjani | 
| 1976 | Le corps de mon ennemi – de Henri Verneuil
 avec Jean-Paul Belmondo
 L’affiche rouge – de Frank Cassenti avec Pierre Clémenti  | 
| 1977 | Molière / Molière ou la vie d’un honnête homme – de Ariane Mnouchkine
 avec Philippe Caubère
 Les héros n’ont pas froid aux oreilles – de Charles Nemes avec Daniel Auteuil  | 
| 1978 | La chanson de Roland – de Franck Cassenti
 avec Alain Cuny
 Confidences pour confidences – de Pascal Thomas avec Henri Crémieux  | 
| 1981 | Chanel solitaire ( Coco Chanel ) de George Kaczender
 avec Timothy Dalton
 Il faut tuer Birgit Haas – de Laurent Heynemann avec Jean Rochefort L’ombre rouge – de Jean-Louis Comolli avec Claude Brasseur  | 
| 1982 | Stella – de Laurent Heynemann
 avec Jean-Claude Brialy
 Le jeune marié – de Bernard Stora avec Richard Berry  | 
| 1984 | Marche à l’ombre – de Michel Blanc avec Gérard Lanvin | 
| 1985 | Souvenirs secrets ( love all fair ) de John Reid avec John Gielgud | 
| 1986 | Twist again à Moscou – de Jean-Marie Poiré
 avec Bernard Blier
 Lévy et Goliath – de Gérard Oury avec Michel Boujenah Cross – de Philippe Setbon avec Roland Giraud Club de rencontres – de Michel Lang avec Francis Perrin Association de malfaiteurs – de Claude Zidi avec François Cluzet  | 
| 1987 | Bernadette – de Jean Delannoy
 avec Sydney Penny
 Les keufs – de Josiane Balasko avec Isaach de Bankolé Paris by night – de Davis Hare avec Charlotte Rampling  | 
| 1988 | La vie et rien d’autre – de Bertrand Tavernier
 avec Philippe Noiret
 Les secrets professionnels du Dr. Apfelglück – de Thierry Lhermitte, Hervé Palud, Mathias Ledoux, Alessandro Capone & Stéphane Clavier avec Daniel Gélin  | 
| 1989 | La femme de Rose Hill – de Alain Tanner
 avec Jean-Philippe Ecoffey
 Ripoux contre ripoux – de Claude Zidi avec Thierry Lhermitte  | 
| 1990 | On peut toujours rêver – de Pierre Richard avec Smaïn | 
| 1991 | La montre, la croix et la manière ( the favour, the watch and the very big fish ) de Ben Levin avec Jeff Goldblum | 
| 1993 | Roulez jeunesse ! – de Jacques Fansten
 avec Jean Carmet
 Grosse fatigue – de Michel Blanc avec Carole Bouquet La vengeance d’une blonde – de Jeannot Szwarc avec Christian Clavier  | 
| 1994 | Un indien dans la ville – de Hervé Palud
 avec Patrick Timsit
 CM Se pendre à son cou – de Jean-Luc Gaget avec Thomas Chabrol  | 
| 1995 | Fantôme avec chauffeur – de Gérard Oury
 avec Gérard Jugnot
 CM Ma grand-mère fait du vélo – de Thierry Aguila avec Bernard Renucci  | 
| 1996 | Les sœurs Soleil – de Jeannot Szwarc avec Marie-Anne Chazel | 
| 1997 | Les visiteurs 2 / Les couloirs du temps : Les visiteurs 2 – de Jean-Marie Poiré
 avec Jean Reno
 Paparazzi – de Alain Berbérian avec Vincent Lindon  | 
 









