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Né le 7 avril 1933 à Birmingham en Alabama, Wayne Rogers obtient une Licence d’histoire à l’Université de Princeton en 1954. Diplômé, il sert dans la marine américaine avant d’entamer une carrière d’acteur. À la fin des années cinquante, il apparaît dans des séries comme «Au nom de la loi» (1959) avec Steve McQueen, «Alfred Hitchcock» (1961), «Le fugitif» (1965), «Les envahisseurs» (1967) avec Roy Thinnes ou «Cannon» (1971) avec William Conrad. Au cinéma, il débute en jouant furtivement un soldat dans «Le coup de l’escalier» (1959) de Robert Wise avec Harry Belafonte. Il obtient un rôle plus consistant dans «Luke la main froide» (1967) de Stuart Rosenberg avec Paul Newman, réalisateur et acteur qu’il retrouve dans «WUSA» (1970) et «Les indésirables» (1971). Il signe également le scénario de deux films réalisés par Ted V. Mikels «Dr. Sex» (1963) et «The astro-zombies» (1968).
En 1972, Wayne Rogers reprend le rôle de Elliot Gould dans la série «MASH» adaptée du film éponyme de Robert Altman récompensé de la Palme d’Or au Festival de Cannes en 1970. Diffusée quotidiennement sur CBS dès septembre 1972, cette sitcom qui porte un regard au vitriol de la politique extérieur dénonce l’absurdité de la Guerre de Corée par le biais de la Mobile Army Surgical Hospital incarnée par deux chirurgiens cyniques. Pressenti pour le rôle de Alan Alda qui reprend celui de Donald Sutherland, il préféré le caractère plus joyeux du capitaine «Trapper» à la personnalité sombre acerbe de «Hawkeye». Classée parmi les plus grandes séries de la télévision américaine, les histoires s’inspirent de faits réels rapportés par des chirurgiens de l’unité MASH. Après trois saisons et en dépit du succès de la série qui perdure jusqu’en 1983, il abandonne son rôle en 1975. Il interprète le rôle principal d’un détective privé dans «Los Angeles, années 30», série policière qui n’obtient pas le succès escompté et n’est pas renouvelé au bout de la première saison. Dès lors, il enchaîne les téléfilms unitaires avant de décrocher le rôle vedette d’une autre sitcom. Entouré de Lynn Redgrave pour les 2 premières saisons puis Sharon Gless pour la troisième, il compose un médecin dans «House calls» (1979/82) qui succombe au charme de la directrice de l’hôpital. Adaptée d’un film éponyme de Howard Zieff avec Walter Matthau et Glenda Jackson, cette série demeure inédite en France. Wayne Rogers signe la réalisation de trois épisodes. À la télévision, il reprend le temps d’un téléfilm le rôle de Larry Hagman dans le soap «Jinny de mes rêves» (1985) et obtient un rôle récurrent dans la série policière «Arabesque» (1992) avec Angela Lansbury.
Accaparé par la télévision, Wayne Rogers ne fait que quelques rares incursions sur le grand écran. En 1981, il compose un faussaire d’art dans «Hot touch» sous la direction de Roger Vadim avec Marie-France Pisier, présenté au Festival de Deauville. Il est tête d’affiche de films qui ne sont exploités aux Etats-Unis comme «The gig» (1985) où il interprète un musicien de jazz d’un groupe amateur. Il est le partenaire de Alec Baldwin, Whoopi Goldberg et James Woods dans «Les fantômes du passé» (1996) ou de Kiefer Sutherland et Beau Bridges dans «L’heure du crime» (1987). Pour un de ses derniers rôles, il joue dans le thriller «Danger à domicile» (2001) avec Bo Derek diffusé directement à la télévision. À la fin de sa vie, il connaît une reconversion inattendue en tant que gestionnaire de portefeuille et investisseur intervenant régulièrement dans l’émission «Cashin’In» sur la bourse de Fox News Channel. Agé de 82 ans, Wayne Rogers décède des complications d’une pneumonie le 31 décembre 2015 à Los Angeles.
© Olivier SINQSOUS

1959 | Le coup de l’escalier ( odds against tomorrow ) de Robert Wise avec Harry Belafonte |
1963 | Dr. Sex – de Ted V. Mikels
avec Julia Calda
+ scénario & production |
1965 | Les compagnons de la gloire ( the glory guys ) de Arnold Laven avec Tom Tryon |
1966 | La chambre des horreurs ( chamber of horrors ) de Hy Averback avec Suzy Parker |
1967 | Luke la main froide ( Cool Hand Luke ) de Stuart Rosenberg
avec Paul Newman
Astro-Zombies ( the space vampires / space zombies ) de Ted V. Mikels avec Wendell Corey Seulement scénario & production |
1969 | WUSA – Stuart Rosenberg avec Anthony Perkins |
1971 | Les indésirables ( pocket money ) de Stuart Rosenberg avec Lee Marvin |
1972 | Armageddon ( the doomsday machine / doomsday / escap from planet earth ) de Harry Hope & Lee Sholem avec Mala Powers |
1978 | Once in Paris... – de Frank D. Gilroy avec Gayle Hunnicutt |
1980 | Adorable faussaire / Coup de maître ( hot touch / Peter Dion ) de Roger Vadim avec Marie-France Pisier |
1981 | TV House calls – de Wayne Rogers
avec David Wayne
+ réalisation des épisodes « Officer needs assistance », « The Kensington connection » & « Conventional warface » |
1985 | The gig – de Frank D. Gilroy avec Cleavon Little |
1987 | L’heure du crime / Temps mort ( the killing time ) de Rick King avec Kiefer Sutherland |
1993 | The goodbye bird – de William Clark & William Tannen avec Cindy Pickett |
1995 | Les fantômes du passé ( ghosts of Mississippi / ghosts from the past ) de Rob Reiner avec Whoopi Goldberg |
1997 | Love lies bleeding – de William Tannen avec Faye Dunaway |
1999 | Coo Coo Cafe – de Jacqueline Giroux avec Sebastian MacLean |
2000 | Danger à domicile ( frozen with fear ) de Paul Lynch avec Bo Derek |
2002 | Three days of rain / 3 days of rain – de Michael Meredith avec Peter Falk |
2003 | Nobody knows anything! – de William Tannen
avec Robert Englund
+ production |