![]() 1921 Cameron of the Royal Mounted – de Henry MacRae avec Irving Cummings, Gaston Glass & Frank Lanning | ![]() 1932 Voleur de gloire (the phantom broadcast) de Phil Rosen avec Ralph Forbes, Arnold Gray & Gail Patrick | ![]() 1933 Sous le soleil d’Afrique (the devil’s in love) de William Dieterle avec Victor Jory & Loretta Young | ![]() 1940 Joe, le roi des gangsters (so you won’t talk) de Edward Sedgwick avec Joe E. Brown & Frances Robinson | ||
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Vivienne Osborne est née Vera Vivienne Spragg, le 10 décembre 1896, à Des Moines dans l’Iowa. Elle commence sa carrière comme danseuse sur scène à l’âge de 5 ans, elle passe de nombreuses années à faire des tournées dans l’état de Washington avec une compagnie de théâtre. À 18 ans, elle a fait ses débuts à Broadway, et parallèlement elle entame une carrière à l’écran en 1920, mais le cinéma encore muet ne lui convient pas.
Sous le pseudonyme de Vivienne Osborne, elle revient à l’écran dans le drame familial «Husband’s Holiday» (1931) de Robert Milton, elle y est Mary, une femme dévouée mais trompée qui refuse le divorce, son mari, Clive Brook, toujours amoureux, revient vers elle. Dans le film policier «The famous Ferguson case» (1932), Lloyd Bacon met finement le doute sur l’assassin du riche et influent homme d’affaires George M. Ferguson, Purnell Pratt, auprès de son corps, sa femme, Vivienne Osborne, est découverte ligotée et bâillonnée, mais pour deux journalistes l’affaire semble étrange.
Phil Rosen l’entraîne dans le thriller «Voleur de gloire» (1932), où un chanteur de radio et son assistant sont amoureux d’Elsa, Vivienne Osborne, lorsque le chanteur est retrouvé mort, les soupçons tombent sur l’assistant et Elsa. Dans un autre thriller horrifique «Tomorrow at seven» (1933) de Ray Enright, dans un vieux et sombre manoir, elle fait parti d’un groupe de personnes qui est menacé par un maniaque, Henry Stephenson, surnommé «la carte noire» qui remet subrepticement à ses futures victimes une carte à jouer annonçant l’heure exacte de leur mort. Encore un rôle étrange dans «Supernatural» (1933) de Victor Halperin, Roma Courtenay, Carole Lombard, après avoir assisté à une séance de spiritisme, devient soudainement possédée par l’esprit malveillant de la meurtrière exécutée Ruth Rogen, Vivienne Osborne, Roma deviendra elle aussi meurtrière. En femme fatale, elle est la cause d’un mari assassin dans «À la lanterne verte» (1936) de Errol Taggart, son mari, Stanley Ridges, tente de tuer un par un toute sa famille pour s’accaparer l’héritage, démasqué il avoue qu’il avait besoin de plus d’agent pour garder sa femme Alicia, Vivienne Osborne, accros aux paillettes. Dans le drame musical «Chante pour moi» (1936) de Kurt Neumann, elle est Rosa Donelli, une soprano à succès qui va aider un jeune orphelin, Bobby Breen, a obtenir une chance de chanter à l’opéra à New York.
Dans les années 40, Vivienne Osborne tourne peu, néanmoins on peut retenir sa performance de mère alcoolique dans le drame social «J’accuse mes parents» (1944) de Sam Newfield, un adolescent traîné devant un tribunal pour mineur, se remémore sa vie au sein de sa famille dans une maison pleine de bouteilles d’alcool vides, il revoit sa mère, Vivienne Osborne, ivre lors de la remise d’un diplôme scolaire. Joseph L. Mankiewicz lui offre un dernier grand rôle dans «Le château du dragon» (1945), où la fille d’un fermier, Miranda incarnée par Gene Tierney, est invitée chez son cousin Nicholas, Vincent Price, à venir faire un séjour dans sa maison pour tenir compagnie à sa fille, elle va vite découvrir les sombres recoins et la personnalité terrifiante de Nicholas ainsi que son épouse interprétée par Vivienne Osborne. À 50 ans, elle quitte l’industrie cinématographique, et pour subvenir à ses besoin elle travaille comme vendeuse dans un grand magasin, avant de s’éteindre à 64 ans seulement, le 10 juin 1961.
© Gary RICHARDSON

1919 | In walked Mary – de George Archainbaud avec June Caprice |
1920 | Love’s flame – de Carl Gregory
avec Thomas Carrigan
Les incomprises ( the restless sex ) de Robert Z. Leonard & Léon d’Usseau avec Marion Davies Maman ( over the hill to the poorhouse / over the hill ) de Harry F. Millarde avec Mary Carr The right way / Making good – de Sidney Olcott avec Joseph Marquis |
1921 | Mother eternal – de Ivan Abramson
avec Thurston Hall
Cameron of the Royal Mounted – de Henry MacRae avec Irving Cummings |
1922 | Un père ( the good provider ) de Frank Borzage avec William Collier Jr. |
1929 | CM Night club – de Robert Florey avec Fanny Brice |
1930 | CM The nightingale – de Arthur Hurley
avec Pat O’Brien
CM Masquerade – de Casey Robinson avec Roy D’Arcy |
1931 | Prince Chap ( beloved bachelor ) de Lloyd Corrigan
avec Paul Lukas
Husband’s holiday – de Robert Milton avec Clive Brook Two kinds of women – de William C. DeMille avec Phillips Holmes |
1932 | The famous Ferguson case – de Lloyd Bacon
avec Grant Mitchell
Deux secondes ( two seconds ) de Mervyn LeRoy avec Edward G. Robinson Week-end marriage / Weekend lives / Working wives – de Thornton Freeland avec Loretta Young The dark horse – de Alfred E. Green avec Warren William La vie commence ( life begins / dream of life / the dawn of life ) de Elliott Nugent & James Flood avec Eric Linden Men are such fools – de William Nigh avec Leo Carrillo Sailor be good – de James Cruze avec Jack Oakie Paquebot de luxe ( luxury liner ) de Lothar Mendes avec George Brent Voleur de gloire / Le fantôme de la radio ( the phantom broadcast / phantom of the air ) de Phil Rosen avec Ralph Forbes |
1933 | Supernatural – de Victor Halperin
avec Carole Lombard
Tomorrow at seven – de Ray Enright avec Chester Morris Sous le soleil d’Afrique / Le prisonnier de Fort Zamba ( the devil’s in love ) de William Dieterle avec Victor Jory |
1935 | La femme de sa vie ( no more ladies ) de Edward H. Griffith avec Joan Crawford |
1936 | Chante pour moi / Chantons encore / On recherche un enfant ( let’s sing again ) de Kurt
Neumann avec Grant Withers
Suivez votre cœur !.... / Suis ton cœur ( follow your heart ) de Aubrey Scotto avec Nigel Bruce Wives never know – de Elliott Nugent avec Adolphe Menjou À la lanterne verte / La lanterne verte ( sinner take all ) de Errol Taggart avec Joseph Calleia Champagne valse ( champagne waltz ) de A. Edward Sutherland avec Fred MacMurray Le crime que personne n’a vu ( the crime nobody saw ) de Charles Barton avec Lew Ayres |
1937 | She asked for it – de Erle C. Kenton avec William Gargan |
1940 | Le lys du ruisseau ( the Primrose Path ) de Gregory La Cava
avec Joel McCrea
Capitaine Casse-Cou ( captain Caution ) de Richard Wallace avec Victor Mature Joe, le roi des gangsters ( so you won’t talk ) de Edward Sedgwick avec Joe E. Brown |
1944 | J’accuse mes parents ( I accuse my parents ) de Sam Newfield avec Robert Lowell |
1946 | Le château du dragon ( dragonwyck ) de Joseph L. Mankiewicz avec Walter Huston |