![]() 1968 Partner (il sosia) de Bernardo Bertolucci avec Pierre Clémenti, Sergio Tofano & Romano Costa | ![]() 1969 Casanova, un adolescent à Venise (infanzia, vocazione e prime esperienze di Giacomo Casanova, Veneziano) | ![]() 1972 Malicia (Malizia) de Salvatore Sampieri avec Laura Antonelli, Alessandro Momo, Pino Caruso & Turi Ferro | ![]() 1975 Casanova (il Casanova di Federico Fellini) de Federico Fellini avec Donald Sutherland & Daniel Emilfork | ||
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Maria Christina Salomons voit le jour dans la capitale mondiale du cinéma le 14 février 1946. Elle a pour maman María África García Vidal fille d’un négociant espagnol et d’une Dominicaine, mais qui est plus connue sous le nom de Maria Montez, actrice à paillettes hollywoodienne. Son père est l’acteur français Jean-Pierre Aumont. D’origine juive, il a du quitter Paris en 1940, et s’est illustré en combattant dans les forces françaises libres. La petite est à peine âgée de trois ans lorsqu’elle arrive en France où ses parents, délaissant l’ambiance des studios nord-américaines, veulent poursuivre une carrière de comédiens plus conforme à leurs souhaits. Deux ans plus tard, Maria Christina, surnommée Tina perd sa maman foudroyée par une crise cardiaque. Elle va alors passer une partie de son enfance et son adolescente en Italie où son père, qui poursuit une carrière cinématographique exceptionnelle, s’est remarié. Sa belle-mère, la comédienne italienne Marisa Pavan, lui donne bientôt deux demi-frères.
À peine âgée de dix-sept, la jeune fille, qui vit dans l’ambiance très cosmopolite du monde du cinéma tombe amoureuse de Christian Marquand, de dix-neuf ans son aîné et oncle de la petite Marie Trintignant. Deux ans plus tard, le couple se sépare. Néanmoins, la jeune femme fait ses premières apparitions cinématographiques sous le nom de Tina Marquand. En 1965, c’est d’abord le film de Joseph Losey «Modesty Blaise» avec Monica Vitti en «agente secrète» d’un nouveau genre. Puis, dirigée par Roger Vadim que lui a présenté son mari, elle donne la réplique à Jane Fonda et Michel Piccoli dans une adaptation déroutante, très «nouvelle vague » d’une œuvre d’Emile Zola «La curée». Enfin dans le western de Michael Gordon «Texas nous voilà» (1966) elle est sauvée par Don Andrea de Baldazar joué par Alain Delon avec Dean Martin à leurs côtés. Au début des années soixante-dix, Tina qui adopte désormais le pseudonyme de son père, travaille beaucoup en Italie même si elle n’a pas toujours des premiers rôles. Elle joue notamment dans «Cadavres exquis» (1976) de Francesco Rosi avec Lino Ventura; et dans le «Casanova» de Federico Fellini avec Donald Sutherland. Mais elle fait aussi partie de la distribution de «Nina» de Vincente Minnelli avec Liza Minnelli, Ingrid Bergman et des partenaires de choix comme Charles Boyer, Fernando Rey et Amedeo Nazzari.
Mais Tina Aumont, trop entourée pour ne pas dire mal entourée, brûle la vie par les deux bouts. Elle vit un temps avec un peintre Frédéric Pardo puis avec le producteur et réalisateur Fabricio Lori. En 1978, elle est accusée et condamnée à une peine de prison par la justice italienne pour avoir faire rentrer une quantité non négligeable de drogue dans la péninsule. À partir des années quatre-vingts, Tina Aumont s’installe définitivement en France et tourne de temps en temps pour la télévision dont notamment un «Inspecteur Maigret» en 1982. Elle a également un petit rôle dans «Les frères Pétard» (1986) de Hervé Palud, avec Gérard Lanvin et Jacques Villeret. Elle apparaît une dernière fois sur le petit écran, en 2000, dans «Victoire ou la douleur des femmes» de Nadine Trintignant. Tina Aumont s’éteint, à l’âge de soixante ans, le 28 octobre 2006, d’une embolie pulmonaire dans sa résidence de Port-Vendres, dans les Pyrénées. Nous lui souhaitons sincèrement qu’elle puisse trouver Là-haut, la sérénité et le bonheur qu’elle n’a su ou pu rencontrer ici-bas.
© Caroline HANOTTE

1965 | Modesty Blaise – de Joseph Losey
avec Terence Stamp
La curée – de Roger Vadim avec Jane Fonda |
1966 | Texas nous voilà / Les conquérants du Texas ( Texas across the river ) de Michael Gordon
avec Dean Martin
Scusi, lei è favorevole o contrario ? – de Alberto Sordi avec Bibi Andersson |
1967 | Qui êtes-vous inspecteur Chandler? ( troppo per vivere… poco per morire ) de Michele Lupo
avec Claudio Brook
L’homme, l’orgueil et la vengeance ( l’uomo, l’orgoglio, la vendetta ) de Luigi Bazzoni avec Franco Nero |
1968 | Les dégénérés ( satyricon ) de Gian Luigi Polidoro
avec Ugo Tognazzi
Partner ( il sosia ) de Bernardo Bertolucci avec Pierre Clémenti Alibi ( l’alibi ) de Vittorio Gassman, Adolfo Celi & Luciano Lucignani avec Vittorio Gassman Le lit de la vierge – de Philippe Garrel avec Jean-Pierre Kalfon CM Home movie, autour du lit de la vierge – de Frédéric Pardo avec Pierre Clémenti Seulement apparition |
1969 | Come ti chiami, amore mio ? – de Umberto Silva
avec Claudine Auger
Casanova, un adolescent à Venise ( infanzia, vocazione e prime esperienze di Giacomo Casanova, Veneziano ) de Luigi Comencini avec Lionel Stander Le dernier guet-apens ( Corbari ) de Valentino Orsini avec Giuliano Gemma Metello – de Mauro Bolognini avec Lucia Bosè CM Souvenirs souvenirs – de Pierre Clémenti avec Philippe Garrel |
1970 | Le hurlement ( l’urlo ) de Tinto Brass
avec Gigi Proietti
Nécropolis – de Franco Brocani avec Nicoletta Machiavelli |
1971 | Le sergent Klems ( il sergente Klems / sargento Klems / man of legend ) de Sergio Grieco
avec Peter Strauss
Une bonne planque ( bianco, rosso e … / blanco, rojo y…/ the sin / white sister ) de Alberto Lattuada avec Fernando Rey Arcana – de Guilio Questi avec Maurizio Degli Esposti |
1972 | Racconti proibiti… di niente vestiti / Master of love / Maestro d’amore – de Brunello
Rondi avec Rossano Brazzi
Malicia / Malicia, bonne à tout faire ( Malizia / malice ) de Salvatore Sampieri avec Laura Antonelli |
1973 | Le gang des frères Blue ( Blu gang vissero per sempre felici e ammazzati / brothers Blue / the
short and happy life of brother Blue ) de Luigi Bazzoni
avec Jack Palance
Torso ( i corpi presentano tracce di violenza carnale / bodies beartraces of carnal violence / carnal violence ) de Sergio Martino avec John Richardson Storia de fratelli e de cortelli – de Mario Amendola avec Ninetto Davoli |
1974 | Il trafficone – de Bruno Corbucci
avec Carlo Giuffrè
Le secret de la vie ( lifespan ) de Alexander Whitelaw avec Klaus Kinski Les hautes solitudes – de Philippe Garrel avec Laurent Terzieff La grande bourgeoise ( fatti di gente perbene ) de Mauro Bolognini avec Catherine Deneuve |
1975 | Giovannino – de Paolo Nuzzi
avec Christian De Sica
Parties déchaînées ( la principessa nuda ) de Cesare Canevari avec Ajita Wilson Le messie ( il messia ) de Roberto Rossellini avec Jean Martin Salon Kitty / Madame Kitty ( doppelspiel / madam Kitty ) de Tinto Brass avec Helmut Berger Casanova ( il Casanova di Federico Fellini ) de Federico Fellini avec Donald Sutherland |
1976 | Cadavres exquis ( cadaveri eccellenti ) de Francesco Rosi
avec Lino Ventura
Divine créature / La divine nymphe ( divina creatura ) de Guiseppe Patroni Griffi avec Laura Antonelli Nina ( a matter of time ) de Vincente Minnelli avec Charles Boyer |
1977 | Un cuore semplice – de Giorgio Ferrara avec Joe Dallesandro |
1979 | Holocaust 2 ( holocaust parte seconda : i ricordi, i deliri, la vendetta / holocaust 2 : The
memories, delirium and the vendetta, part two / subliminal : A splendid day to die in /
the experiment ) de Angelo Pannacciò
avec Gordon Mitchell
La via del silenzio – de Franco Brocani avec Laurent Terzieff La bande du Rex – de Jean-Henri Meunier avec Nathalie Delon |
1982 | Rebelote – de Jacques Richard avec Jean-Pierre Léaud |
1985 | CM Cinématon – de Gérard Courant |
1986 | Les frères Pétard – de Hervé Palud avec Gérard Lanvin |
1990 | Sale comme un ange – de Catherine Breillat
avec Claude Brasseur
Scènes coupées au montage |
1995 | DO Nico icon – de Susanne Ofteringer
avec Paul Morrissey
Seulement apparition |
1996 | Les deux orphelines vampires – de Jean Rollin avec Alexandra Pic |
1997 | CM Le marquis de Slime – de Quelou Parente avec Michel Lemoine |
1998 | Giulia – de Roy Stuart avec Alessandro Corsini |
1999 | DO Jean-Pierre Aumont, charme et fou-rires – de Patty Villiers
avec Jean-Pierre Aumont
Seulement apparition |
2000 | La mécanique des femmes – de Jérôme de Missolz avec Rémi Martin |
2003 | DO Alain Pacadis, un héros in – de Grégory Hervelin & Vladimir Tybin
avec Serge Kruger
Seulement apparition |