![]() 2002 Violence des échanges en milieu tempéré – de Jean-Marc Moutout avec Jérémie Renier, Cylia Malki & Laurent Lucas | ![]() 2006 Demandez la permission aux enfants – de Eric Civanyan avec Sandrine Bonnaire, Anne Parillaud & Pascal Légitimus | ![]() 2010 La conquête – de Xavier Durringer avec Bernard Le Coq, Denis Podalydès, Laurence Pernel & Michèle Moretti | ![]() 2020 Mince alors 2! – de Charlotte de Turckheim avec Lola Dewaere, Charlotte de Turckheim & Marc Riso | ||
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Né le 19 décembre 1965 à Sainte-Foy-la-Grande, Pierre Cassignard monte à Paris après l’obtention de son baccalauréat. Il intègre l’Ecole nationale des Arts et techniques du théâtre appelée familièrement «Rue Blanche». Un de ses professeurs Stuart Seide le sollicite alors qu’il met en scène «Un jardin en désordre» (1987) de Alan Ayckbourn où il interprète le fils de Delphine Seyrig. Ensuite, il suit les cours du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Il fait partie de la Promotion 1991, composée notamment du metteur en scène Stanislas Nordey, fils du cinéaste Jean-Pierre Mocky. Parallèlement, il joue en tournée «La ritournelle» (1990) de et mise en scène par Victor Lanoux avec Sim.
C’est l’amorce d’une brillante carrière théâtrale, Pierre Cassignard connaît la consécration lorsqu’il interprète «Les jumeaux vénitiens» (1996) de Carlo Goldoni dans une mise en scène de Gildas Bourdet, lorsque ce dernier dirige le Théâtre de la Criée à Marseille. Couronnée de succès, la pièce est reprise à Paris et permet à Pierre Cassignard de décrocher le Molière du meilleur comédien. Il est dirigé par Didier Long dans «Bel-Ami» (1998) de Maupassant, Daniel Roussel ou dans «Hôtel des deux mondes» (1999) de Eric-Emmanuel Schmitt. Il obtient des gros succès dans les pièces «On ne refait pas l’avenir» (2000) avec Philippe Torreton, «Hollywood» (2013) avec Thierry Frémont et «Darius» (2016) avec Clémentine Célarié. À plusieurs reprises, il est le partenaire de Léa Drucker dans «Trois jours de pluie» (2004), «L’amant» (2010) et «Un amour qui ne finit pas» (2015) ou de Cristiana Réali dans «La Locandiera» (2005), «Good canary» (2008), «On purge bébé» (2010) et «La société des loisirs» (2014). Il reprend une pièce de boulevard «C’est encore mieux l’après-midi» (2017) de Ray Cooney adaptée par Jean Poiret. Dans la même veine, il est le partenaire de Michèle Bernier dans «Folle Amanda» (2017) ou de Josiane Balasko dans «Un grand cri d’amour» (2019). Il s’essaye également à la mise en scène.
La carrière cinématographique de Pierre Cassignard reste modeste. Crédité pour la première fois dans «Le provincial» (1989) de Christian Gion avec Roland Giraud, il ne tourne qu’une vingtaine de films. On se souvient essentiellement de sa composition de «Jean-Pierre Cassel jeune» dans «J’aurais voulu être un danseur» (2005) de Alain Berliner ou du couple formé avec Anne Parillaud dans «Demandez la permission aux enfants!» (2006). Il personnifie Frédéric Lefebvre dans «La conquête» (2010) de Xavier Durringer qui évoque l’ascension au pouvoir de Nicolas Sarkozy interprété par Denis Podalydès. Finalement c’est à la télévision qu’il acquiert une certaine notoriété en devenant une figure familière des téléspectateurs. Il est dirigé par Bernard Rapp dans «L’héritière» (2001) avec Géraldine Pailhas ou participe à «Stavisky, l’escroc du siècle» (2014) avec Tomer Sisley. Il décroche le rôle principale de la série «Empreintes criminelles» (2009) qui évoque le premier laboratoire de police scientifique du monde.
À la fin de sa carrière, Pierre Cassignard interprète un tour de chant intitulé «Un soir avec Montand» (2018). Actif jusqu’à son décès, il apparaît dans un épisode de la série «Les petits meurtres d’Agatha Christie» (2020) et dans la comédie «Mince alors2 !» (2020) de et avec Charlotte de Turckheim. Son décès à l’âge de 56 ans est annoncé sur les réseaux sociaux par Michèle Bernier avec ces mots «Salut mon Pierrot d’amour... Tu me manques déjà tellement».
© Olivier SINQSOUS

1989 | Le provincial – de Christian Gion avec Roland Giraud |
1994 | Une femme française – de Régis Wargnier avec Emmanuelle Béart |
1996 | Le septième ciel – de Benoît Jacquot avec Sandrine Kiberlain |
1997 | Vive la république ! – de Eric Rochant avec Aure Atika |
1998 | CM Orthographe renforcée – de Jean Larriaga avec Michèle Simmonet |
1999 | Le sourire du clown – de Eric Besnard
avec François Berléand
Tôt ou tard – de Anne-Marie Etienne avec Amira Casar |
2001 | Vivante – de Sandrine Ray
avec Fanny Cottençon
CM Le thé vert – de Brice Emiel avec Isabelle Leprince |
2002 | Violence des échanges en milieu tempéré – de Jean-Marc Moutout avec Jérémie Renier |
2004 | Tout pour plaire – de Cécile Telerman
avec Mathilde Seigner
Les poupées russes – de Cédric Klapisch avec Audrey Tautou |
2005 | CM Ethel – de Jordan Beswick avec Sophie-Charlotte Husson |
2006 | Demandez la permission aux enfants – de Eric Civanyan
avec Sandrine Bonnaire
J’aurai voulu être danseur – de Alain Berliner avec Cécile de France |
2008 | Un homme et son chien – de Francis Huster
avec Jean-Paul Belmondo
CM Un excellent dossier ! – de Artus de Penguern avec Michel Jonasz |
2010 | La conquête – de Xavier Durringer avec Denis Podalydès |
2014 | L’étudiante et monsieur Henri – de Ivan Calbérac avec Claude Brasseur |
2020 | Mince alors 2 ! – de Charlotte de Turckheim avec Lola Dewaere |
2021 | DO La grande histoire des petits meurtres – de Thibault Pomares
avec Samuel Labarthe
Seulement apparition Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil Remerciements à Michel Lefort pour l’acte de décès |