![]() 1959 Chaleurs d’été – de Louis Félix avec Patricia Karim, Yane Barry, Janine Massina & Claude Sainlouis | ![]() 1961 Cadavres en vacances / Pas si folles les guêpes – de Jacqueline Audry avec Jeanne Valérie & Junie Astor | ![]() 1967 La religieuse de Monza (la monaca di Monza) de Eriprando Visconti avec Carla Gravina & Anne Haywood | ![]() 1967 L’adorable corps de Deborah (il dolce corpo di Deborah) de Romolo Guerrieri avec Carroll Baker | ||
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Michel Bardinet est né le 15 novembre 1931, à Toulon dans le Var. Il passe sa jeunesse en Provence avant de suivre des études de Droit à Paris. Licencié, il décide de s’orienter vers une carrière de comédien et prend des cours d’art dramatique auprès de Mady Berry et Raymond Gérôme. Au milieu des années cinquante, il débute sur scène dans «Adorable Julia», un adaptation de Marc-Gilbert Sauvajon de la pièce de William Somerset Maugham et Guy Bolton, et dans «Ouragan sur la Caine» d’après Herman Wouk présenté au Théâtre du Rond-Point.
En 1957, Michel Bardinet fait ses premiers pas devant les caméras avec un petit rôle d’étudiant en médecine dans «Mademoiselle strip-tease» de Pierre Foucaud, avec Agnès Laurent, Dora Doll et Philippe Nicaud. Pendant un dizaine d’années, il joue les faire-valoir, sans jamais réellement percer. On le voit notamment en artiste-peintre dans «La jument verte» (1959) de Claude Autant-Lara avec Bourvil et Sandra Milo ou en directeur d’usine dans «La porteuse de pain» (1963) de Maurice Cloche avec Suzanne Flon dans le rôle-titre. En 1961, pendant le tournage de «Cadavres en vacances» dirigé par Jacqueline Audry, il tombe amoureux de sa jolie partenaire, Jeanne Valérie. Ils se marient la même année et finiront par divorcer dix ans plus tard. Entre 1964 et 1965, il est distribué dans la pièce «Lucrèce Borgia» de Victor Hugo, mise en scène par Bernard Jenny, jouée dans des lieux exceptionnels comme l’Hôtel de Soubise à Paris, le Grand Théâtre romain de Lyon ou au Festival de Montauban.
C’est en 1963 que Michel Bardinet devient une figure familière des téléspectateurs quand il incarne Bernard Talan, le fiancé disparu de la jeune infirmière «Janique Aimée» dans le célèbre feuilleton du même nom. L’acteur profite de cette toute nouvelle notoriété pour accepter une proposition alléchante pour travailler en Italie. À Rome, il rencontre sa seconde épouse, Grun Friberg, une suédoise avec qui il restera marié douze ans. Il tourne son premier film à Cinecittà, en 1966, «Technique d’un meurtre», un thriller policier avec Robert Webber, Franco Nero et José Luis de Vilallonga. Michel Bardinet apparaît dans une quinzaine de productions italiennes, parmi lesquelles: «La religieuse de Monza» (1967) de Eriprando Visconti avec Carla Gravina, «Tu peux ou tu peux pas?» (1969) de Pasquale Festa Campanile avec Catherine Spaak, «Moi la femme !» (1971) de Dino Risi avec Monica Vitti et «Viol en première page» (1972) de Marco Bellocchio avec Gian Maria Volonté.
En 1971, de retour en France, Philippe Labro en fait une victime abattue d’une balle en plein front dans «Sans mobile apparent». Il tourne encore une dizaine de films dont «Mado» (1976) de Claude Sautet, «Le chasseur de chez Maxim’s» (1976) de Claude Vital, «I love you, je t’aime» (1978) de George Roy Hill et «L’invité surprise» (1988) de Georges Lautner, son dernier rôle au cinéma. À cette époque, il s’oriente vers le doublage et prête ainsi sa voix, entre autres, à Mel Ferrer dans la série «Falcon Crest» (1981/84) ou au personnage de Powathan dans le dessin animé des productions Disney «Pocahontas» (1995). Après une dernière apparition en 2000 dans la télésuite «Victoire, ou la douleur des femmes» de Nadine Trintignant avec Marie Trintignant en tête de distribution, Michel Bardinet se retire dans le Vaucluse. Il meurt le 22 février 2005, à Apt, dans une totale indifférence.
© Pascal DONALD

1957 | Mademoiselle strip-tease – de Pierre Foucaud avec Dora Doll |
1958 | Tant d’amour perdu – de Léo Joannon
avec Pierre Fresnay
Faibles femmes – de Michel Boisrond avec Pascale Petit |
1959 | La jument verte – de Claude Autant-Lara
avec Sandra Milo
Chaleurs d’été – de Louis Félix avec Patricia Karim |
1960 | Le panier à crabes – de Joseph Lisbona
avec Denise Grey
Un martien à Paris – de Jean-Daniel Daninos avec Darry Cowl La croix et la bannière – de Philippe Ducrest avec Evelyne Eyfel CM L’art culinaire à travers les âges – de Jean-Marie Isnard avec Roger Nicolas CM Cantate profane – de Jean-Marie Isnard avec Lucien Raimbourg |
1961 | Cadavres en vacances / Pas si folles les guêpes – de Jacqueline Audry avec Jeanne Valérie |
1962 | CM Cantate profane – de Jean-Marie Isnard avec Lucien Raimbourg |
1963 | La porteuse de pain – de Maurice Cloche
avec Suzanne Flon
Les baisers – de Claude Berri, Charles L. Bitsch, Jean-François Hauduroy, Bertrand Tavernier & Bernard Toublanc-Michel avec Barbara Steele Segment « Baiser du soir » de Jean-François Hauduroy |
1964 | Requiem pour un caïd – de Maurice Cloche avec Magali Noël |
1965 | Et la femme créa l’amour – de Fabien Collin avec Béatrice Altariba |
1966 | Technique d’un meurtre ( tecnica di un omicidio / hired killer / professional killer / no tears for a killer ) de Franco Prosperi avec Robert Webber |
1967 | Coup de force à Berlin ( Tiffany memorendum / il misterio dell’ombra ) de Sergio Grieco
avec Irina Demick
Ti ho sposato per allegria – de Luciano Salce avec Monica Vitti L’adorable corps de Deborah ( il dolce corpo di Deborah / the sweet body of Deborah / the body ) de Romolo Guerrieri avec Carroll Baker La religieuse de Monza ( la monaca di Monza ) de Eriprando Visconti avec Carla Gravina |
1968 | Il rapporto – de Lionello Massobrio
avec Giovanna Marini
La pecora nera – de Luciano Salce avec Lisa Gastoni Pourquoi pas avec toi ? ( brucia, ragazzo, brucia ) de Fernando Di Leo avec Françoise Prévost |
1969 | La jeunesse du massacre ( i ragazzi del massacro ) de Fernando Di Leo
avec Nieves Navarro
Quella piccola differenza – de Duccio Tessari avec Juliette Mayniel Tu peux ou tu peux pas? ( con quale amore, con quanto amore ) de Pasquale Festa Campanile avec Catherine Spaak |
1970 | Abus de pouvoir / Une enquête dangereuse ( abuso di potere ) de Camillo Bazzoni
avec Marilù Tolo
Meurtre par intérim ( un posto ideale per uccidere ) de Umberto Lenzi avec Irene Papas |
1971 | Sans mobile apparent – de Philippe Labro
avec Dominique Sanda
Moi la femme ! ( noi donne siamo fatte cosi ) de Dino Risi avec Monica Vitti |
1972 | Viol en première page ( sbatti il mostro in prima pagina ) de Marco Bellocchio avec Laura Betti |
1973 | La poursuite implacable ( Revolver / blood in the streets ) de Sergio Sollima avec Agostina Belli |
1974 | Les noces de porcelaine – de Roger Coggio avec Mylène Demongeot |
1976 | Mado – de Claude Sautet
avec Romy Schneider
Le chasseur de chez Maxim’s – de Claude Vital avec Michel Galabru Arrête de ramer t’attaque la falaise / Qu’il est joli garçon l’assassin de papa – de Michel Caputo avec Bernadette Lafont Seulement voix & narration |
1977 | La fille de Prague avec un sac très lourd – de Danielle Jaeggi avec Michal Bat-Adam |
1978 | I love you, je t’aime ( a little romance ) de George Roy Hill avec Laurence Olivier |
1979 | La Tour Eiffel en otage ( the hostage tower ) de Claudio Guzman avec Britt Ekland |
1983 | Si elle dit oui… je ne dis pas non ! – de Claude Vital
avec Mireille Darc
Une américaine à Paris ( american dreamer ) de Rick Rosenthal avec JoBeth Williams |
1984 | L’amour propre / L’amour propre ne reste jamais très longtemps – de Martin Veyron avec Marianne Basler |
1988 | L’invité surprise – de Georges Lautner avec Jean Carmet |
1995 | DA Pocahontas, une légende indienne ( Pocahontas ) de Mike Gabriel & Eric Goldberg
Seulement voix dans la version française |