![]() 1933 Le chant du Danube (waltzes from Vienna) de Alfred Hitchcock avec Fay Compton & Edmund Gwenn | ![]() 1934 Toujours vingt ans (evergreen) de Victor Saville avec Betty Balfour, Sonnie Hale & Barry MacKay | ![]() 1936 Head over heels in love – de Sonnie Hale avec Robert Flemyng, Louis Borel, Whitney Bourne & Romney Brent | ![]() 1936 Jessie vedette (it’s love again) de Victor Saville avec Robert Young, Sonnie Hale, Cyril Wells & Sara Allgood | ||
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Issue d’une famille modeste de onze enfants, Jessie Margaret Matthews voit le jour le 11 mars 1907, dans le quartier de Soho, à Londres, capitale de l’Empire Britannique. Dès sa plus tendre enfance, elle étudie la danse et le chant.
Danseuse et chanteuse dans les revues musicales des années vingt, Jessie Matthews épouse, en 1925, Harry Lytton, un richissime play-boy. Rapidement elle devient une vedette de music-hall très populaire. La presse anglaise la surnomme alors «La divine danseuse». Jessie apparaît, à cette époque, dans quelques productions cinématographiques muettes. La décennie suivante, et malgré un divorce très médiatisé d’avec Harry en 1930, qui aurait pu briser sa carrière, elle se produit dans les plus grandes salles de l’Empire Britannique puis aux Etats-Unis. À Broadway, elle devient une véritable star. En 1931, elle se marie en deuxième noces, avec le cinéaste Sonnie Hale. Ils divorceront en 1943 et Jessie se maria une dernière fois en 1945 pour divorcer à nouveau en 1959.
Au début du cinéma parlant, les producteurs cherchent des interprètes susceptibles de déplacer les foules, Jessie Matthews, alors au faîte de la célébrité, sera de celles-ci. En 1931, elle revient à l’écran dans le rôle principal féminin de «Out of the blue» de Gene Gerrard et John Orton. Elle prend ainsi sa place parmi les plus grandes vedettes du cinéma anglais. Elle est utilisée au mieux dans des comédies musicales qui mettent en valeur ses dons de danseuse et son charme espiègle. En 1933, elle tourne deux films importants: «Le chant du Danube» de Alfred Hitchcock et «Vendredi 13» de Victor Saville.
Par la suite, Jessie Matthews enchaîne avec quatre comédies musicales sous la direction de Victor Saville: «The good companions» (1933) avec John Gielgud, «Evergreen» (1934) avec Betty Balfour, «First a girl» (1935) avec Griffith Jones et «Jessie vedette» (1936) avec Robert Young. Toutes seront des succès. En 1939, après trois productions mises en scène par son époux Sonnie Hale, elle entame le film de Carol Reed «Le robin de Bois d’Ecosse», hélas, ses caprices et ses problèmes psychologiques menacent la concrétisation de ce projet. Finalement son rôle est allégé au montage, mais le film sera un échec.
Jessie Matthews retourne sur scène, mais sa pathologie grandissante, elle perd la confiance des directeurs de théâtres anglais. Elle gagne les USA en 1942 où elle apparaît dans le film à sketches «Forever and a day» aux côtés de Charles Laughton. Complètement paranoïaque, elle rentre à Londres où elle disparaît de la vie publique. En 1958, Miss Matthews fait une apparition remarquée dans «Le petit Poucet», film américain de Georges Pal, où elle tient le rôle de la mère de Russ Tamblyn. Ses troubles de la personnalité ont pratiquement disparus. En 1963, elle fait un come-back à la radio. Elle y prête sa voix pour une série quotidienne très populaire: «Le journal de madame Date».
Pratiquement oubliée de tous, Jessie Matthews disparaît le 19 août 1981, à Eastcote, dans le Middlesex, emportée par un cancer. Quelques années plus tôt, Paul Morrissey lui avait confié un petit rôle, aux cotés de Dudley Moore, dans son adaptation filmée du «Chien des Baskerville».
© Philippe PELLETIER - Remerciements à Marlène PILAETE

1923 | This England – de ?
The beloved vagabond – de Fred LeRoy Granville avec Carlyle Blackwell Sr. |
1924 | Straws in the wind – de Bertram Phillips avec Fred Paul |
1931 | Plus rien à perdre ( out of the blue ) de Gene Gerrard avec Kenneth Kove |
1932 | There goes the bride – de Albert de Courville
avec Roland Culver
The midshipmaid / Midshipmaid gob – de Albert de Courville avec Anthony Bushell Les bons compagnons ( the good companions ) de Victor Saville avec John Gielgud |
1933 | Le chant du Danube ( waltzes from Vienna / Strauss’ great waltz ) de Alfred Hitchcock
avec Edmund Gwenn
The man from Toronto – de Sinclair Hill avec Ian Hunter Vendredi 13 ( Friday the thirteenth / Millie the non-stop variety girl ) de Victor Saville avec Ralph Richardson |
1934 | Toujours vingt ans ( evergreen ) de Victor Saville avec Betty Balfour |
1935 | First a girl – de Victor Saville avec Griffith Jones |
1936 | Jessie vedette / Amour quand tu nous tiens ( it’s love again ) de Victor Saville
avec Robert Young
Head over heels in love / Head over heels – de Sonnie Hale avec Robert Flemyng |
1937 | Gangway / Sparkles – de Sonnie Hale avec Alastair Sim |
1938 | Sailing along – de Sonnie Hale
avec Roland Young
La grande escalade / Robin des bois d’Ecosse ( climbing high ) de Carol Reed avec Alastair Sim |
1942 | Et la vie recommence ( forever and a day ) de René Clair, Edmund Goulding, Frank Lloyd, Cedric Hardwicke, Victor Saville, Robert Stevenson & Herbert Wilcox avec Charles Laughton |
1943 | CM Victory wedding – de Jessie Matthews
avec John Mills
Seulement réalisation, voix & narration |
1944 | Candles at nine – de John Harlow avec John Stuart |
1947 | Life is nothing without music – de ?
Seulement apparition |
1958 | Les aventures de Tom Pouce ( Tom Thumb ) de George Pal avec Peter Sellers |
1978 | Le chien des Baskerville ( the hound of the Baskervilles ) de Paul Morrissey avec Denholm Elliott |