![]() 1971 La vie facile – de Francis Warin avec Henri Serre & Margo Lion (Seulement scénario & interprétation) | ![]() 1972 Ça va, ça vient – de Pierre Barouh avec Areski Belkacem, Elie Garguir & Pierre Barouh (Seulement interprétation) | ![]() 1974 Le boucher, la star et l’orpheline – de Jérôme Savary avec Micheline Presle, Gérard Croce & Christopher Lee | ![]() 1975 La fille du garde-barrière – de Jérôme Savary avec Mona Heftre, Jean-Paul Farré, Jean-Paul Muel & Roland Topor | ||
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Jérôme Savary est né le 27 juin 1942 à Buenos Aires où son père s’expatrie avec son épouse, une riche héritière américaine, pour fonder une communauté pacifiste. À la fin des années quarante, il revient en France pour suivre ses études à Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) puis les cours de musique de Maurice Martenot, créateur des ondes Martenot ancêtre de la musique électronique. Après des études à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, il quitte la France pour New-York. En 1962, il regagne l’Argentine pour fuir les 24 mois de son service militaire français afin d’en effectuer que 7 à Buenos Aires ce qui explique sa double nationalité franco-argentine. De retour à Paris, il intègre le «monde des argentins» composé de Copi, Alejandro Jodorowsky ou Fernando Arrabal.
En 1966, Jérôme Savary fonde sa propre compagnie «Le Grand Magic Circus» où collabore Roland Topor dans des spectacles qui mêlent théâtre, music-hall et cirque dont la pièce «SuperDupont Ze Show» d’après Marcel Gotlib avec Alice Sapritch en est l’illustration parfaite. Le «Grand Magic Circus» est distribué dans le film «La vie facile» (1971) de Francis Warin avec Henri Serre. Dans le même état d’esprit, il fait deux incursions en tant que réalisateur au cinéma pour «Le boucher, la star et l’orpheline» (1974) où Christopher Lee, Micheline Presle, Delphine Seyrig et Michel Simon apparaissent furtivement et «La fille du garde barrière» (1975). Avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, il est nommé président du Nouveau Théâtre Populaire de la Méditerranée à Montpellier en 1985 dont il démissionne pour assurer la présidence du Centre Dramatique de Lyon où il créé «Le bal des cocus» (1987) avec Anémone.
Reconnu par ses pairs, Jérôme Savary obtient de gros succès en sollicitant des artistes de renom. En 1983, Jacques Weber est «Cyrano de Bergerac» de Edmond Rostand avec Charlotte de Turckheim en Roxane, pièce reprise par Francis Huster et Cristiana Réali en 1997. Avec «La femme du boulanger» (1985), Michel Galabru interprète la pièce fétiche de la fin de carrière. Christophe Malavoy prête ses traits à D’Artagnan dans la pièce éponyme de Alexandre Dumas en 1988. Jérôme Savary dirige Guy Bedos dans «La résistible ascension d’Arturo Ui» (1993) de Bertolt Brecht et «Dérapages» (1997) de Arthur Miller, Jean-François Balmer dans «Pierre Dac, mon mètre soixante-trois» (1994), Jean-Claude Dreyfus dans «Chanteclerc» (1994) ou Jacques Sereys dans «L’avare» (1999). Parallèlement, il met en scène des comédies musicales: «Cabaret» (1986) avec Ute Lemper, récompensée du Molière du spectacle musical, reprise en 1995 avec Dee Dee Bridgewater. Puis, dans le même registre, «La légende de Jimmy» (1990) de Michel Berger et Luc Plamandon, «Irma la douce» (2000) avec Clotilde Courau, «Mistinguett» (2001) ou «La belle et la toute petite bête» (2003) avec Arielle Dombasle. Spectacles créés au Théâtre de Chaillot (1988 à 2000) ou à l’Opéra-Comique (2000 à 2006) dont il assure la direction. Il assure aussi la mise en scène d’opéras à la Scala de Milan, au Grand Théâtre de Genève, en Autriche ou en Pologne.
Après son départ de l’Opéra-Comique de Paris, Jérôme Savary s’installe à Béziers où il dirige sa propre troupe dans «La Boîte à Rêves». Pour sa dernière mise en scène, il dirige Michel Galabru dans «Tartarin de Tarascon» (2012) où Elie Semoun et Martin Lamotte complètent la distribution. Il décède le 4 mars 2013 des suites d’un cancer à l’âge de 70 ans à l’hôpital franco-britannique de Levallois-Perret.
© Olivier SINQSOUS

1969 | DO Paris top secret / Paris insolite – de Pierre Roustang
avec Pierre Gualdi
Seulement apparition |
1970 | Sept réalisateurs en colère – de Edmond Fress, Jean Marbœuf, Francis Warin, Serge Ganzl,
Jean Douchet, Michel Leeb & Georges Spicas
avec Myriam Mézières
Seulement interprétation – Segment « La bergère en colère » de Francis Warin |
1971 | La vie facile – de Francis Warin
avec Margo Lion
Seulement scénario & interprétation TV Full house – de Jérôme Savary avec Joe Melia Série – Réalisation d’un épisode |
1972 | Ça va, ça vient – de Pierre Barouh
avec Philippe Montaigu
Seulement interprétation |
1974 | Le boucher, la star et l’orpheline – de Jérôme Savary
avec Micheline Presle
+ scénario, chansons & interprétation |
1975 | La fille du garde-barrière – de Jérôme Savary
avec Jean-Paul Muel
+ scénario & interprétation DO Villeneuve-sur-Lot, première mondiale – de Patrick Grandperret avec Mona Heftre Seulement apparition |
1979 | Forbidden zone – de Richard Elfman
avec Susan Tyrrell
Seulement chansons |
2001 | TV Mistinguett, la dernière revue – de Jérôme Savary
avec Liliane Montevecchi
+ scénario & décors |
2008 | DA Yona, la légende de l’oiseau-sans-aile ( Yonayona pengin /よなよなペンギン) de Rintaro
Seulement voix dans la version française |
2009 | DO La traversée du désir – de Arielle Dombasle
avec Jean-Paul Belmondo
Seulement apparition |
2011 | DO Le retour de la Beat Generation – de Robert Kuperberg
avec Peter Fonda
Seulement apparition |