![]() 1935 El 113 – de Ernesto Vilches & Raphael J. Sevilla avec Virginia Zurí, Juanita Poveda & Luchy Soto | ![]() 1947 Pardonnez-moi (que dios me perdonne) de Tito Davison avec Maria Félix, Fernando Soler & Julián Soler | ![]() 1953 Bajo el cielo de España – de Miguel Contreras Torres avec Casimiro Hurtado, Marisa de Leza & Lina Rosales | ![]() 1954 Sucedió en mi aldea – de Antonio Santillán avec Joan Capri, José Moratalla, Rafael Luis Calvo & José Isbert | ||
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Ernesto Vilches le 6 février 1879 à Tarragone en Catalogne, sous le règne du roi d’Espagne Alphonse XII. De son père journaliste, il hérite un goût pour l’écriture et il rédige ses premières pièces. Après un bref séjour aux Philippines encore sous souveraineté espagnole (1898) il regagne l’Espagne en passant par le Mexique, l’Amérique centrale et New-York. Il s’oriente ensuite définitivement vers le théâtre et forme avec Irene López de Heredia un couple théâtrale célébrissime. Il créée sa propre compagnie théâtrale qui sillonne bientôt toute la planète hispanophone.
Ernesto Vilches débute au cinéma, en 1909, dans un cour métrage hispano-français «Aventuras de Pepín» de Francisco Oliver. En 1917, il écrit le scénario et joue avec sa partenaire de prédilection «El golfo» (1917) de José de Togores. Mais ce long métrage n’obtient pas le succès escompté et le comédien préfère ne pas renouveler l’expérience. Au tout début des années trente, il est cependant recruté par la «Paramount Pictures» pour participer à Hollywood à la grande aventure du parlant. Il est ainsi de la distribution de «Cascarrabias» (1930) de Cyril Gardner, aux côtés des actrices mexicaines Carmen Guerrero et Delia Magaña. Ernesto Vilches signe ensuite avec la «Metro-Goldwyn-Mayer» qui lui fait interpréter le personnage exotique de Wu Li Chang, héros du film homonyme réalisé par Nick Grinde assisté du cinéaste chilien Carlos F. Borcosque. Ce dernier le dirige en 1931 dans «Su última noche» aux côtés de la très belle actrice espagnole Conchita Montenegro et de l’Argentin Manuel Granado (plus connu sous le nom de Paul Ellis). Puis Ernesto Vilches est «Chéri-Bibi» dans le film adapté du roman de Gaston Leroux. L’acteur décide alors de passer à la réalisation avec «El comediante» (1931).
Au sommet de sa gloire hollywoodienne, Ernesto Vilches qui mène une vie professionnelle mais aussi sentimentale très active (constance de toute sa vie) gagne des fortunes colossales qu’il dépense aussitôt mais il commence à exaspérer les producteurs et il ne tourne plus que deux titres: «La noche del pecado» (1933) de Miguel Contreras Torres et «El desaparecido» (1934) de Antonio Graciani.
De retour en Espagne, en 1935, Ernesto Vilches remonte une compagnie théâtrale et embauche un jeune débutant, un certain Alfredo Mayo. La même année, il filme «El 113» aidé par cinéaste mexicain Rafael J. Sevilla, alors que l’Espagne, qui depuis de nombreuses années connaît une instabilité politique inquiétante, va bientôt s’engager dans une terrible guerre civile (Juillet 1936). Notre réalisateur, qui semble ne pas avoir voulu prendre partie, s’installe alors en Argentine où il met en scène une comédie «Una prueba de cariño» (1937) puis il apparaît dans une petite vingtaine de films argentins jouant notamment aux côtés de Libertad Lamarque, Georges Rigaud et Narciso Ibáñez Menta. Il part ensuite pour le Mexique où il joue pour des réalisateurs comme Tito Davison, Julián Soler et Rafael J. Sevilla. Dans les années cinquante il apparaît dans quelques coproductions et pour des rôles plus ou moins importants tant en Amérique qu’en Espagne: comme dans «Marta» de Francisco Elías (1954) avec le torero Mario Cabré et dans «Sucedió en mi aldea» de Antonio Santillán. Mais lors d’un séjour dans sa Catalogne natale, Ernesto Vilches, cet aventurier de la scène et de l’écran, est renversé accidentellement par un taxi. Il décède deux jours plus tard à l’hôpital de Barcelone le 8 décembre 1954.
© Caroline HANOTTE

1909 | CM Aventuras de Pepín – de Francisco Oliver avec Ana Quijada |
1917 | El golfo – de José de Togores
avec Irene López Heredia
+ sujet & scénario |
1930 | Cascarrabias – de Cyril Gardner
avec Carmen Guerrero
Wu Li Chang – de Nick Grinde & Carlos F. Borcosque avec Angelita Benítez |
1931 | Su última noche – de Carlos F. Borcosque & Chester M. Franklin
avec Conchita Montenegro
Cheri-Bibi – de Carlos F. Borcosque avec María Fernanda Ladrón de Guevara El comediante – de Leonard Fields & Ernesto Vilches avec María Calvo + scénario |
1933 | La nuit du péché ( la noche del pecado ) de Miguel Contreras Torres avec Virginia Zurí |
1934 | El desaparecido – de Antonio Graciani avec Fortunio Bonanova |
1935 | El ciento trece / El 113 – de Ernesto Vilches & Raphael J. Sevilla
avec Juanita Poveda
+ scénario |
1938 | Una prueba de Cariño – de Ernesto Vilches
avec Ana María Pugliese
Seulement réalisation & scénario |
1941 | Embrujo – de Enrique Susini
avec María Ruanova
L’ultime refuge ( último refugio ) de John Reinhardt avec Georges Rigaud En el viejo Buenos Aires – de Antonio Momplet avec Libertad Lamarque Ceniza al viento – de Luis Saslavsky avec Tita Merello |
1942 | Su primer baile – de Ernesto Arancibia
avec María Santos
Punto negro – de Luis Mottura avec Mariana Martí Les plus beaux yeux du monde ( los ojos más lindos del mundo ) de Luis Saslavsky avec Judith Sulian |
1943 | El sillón y la gran duquesa – de Carlos Schlieper
avec Elena Marcó
Juvenilia – de Augusto Cesar Vatteone avec Nelly Darén |
1944 | Siete mujeres – de Benito Perojo
avec Silvana Roth
Centauros del pasado – de Belisario García Villar avec Nelly Edison |
1945 | Villa Rica del Espíritu Santo – de Benito Perojo
avec Silvana Roth
La casa está vacía – de Carlos Schlieper avec Maria Teresa Squella La dama duende – de Luis Saslavsky avec Alberto de Mendoza |
1946 | Rosa de América – de Alberto de Zavalia
avec Delia Garcés
El que recibe las bofetadas – de Boris H. Hardy avec Narciso Ibáñez Menta |
1947 | La cumparsita – de Antonio Momplet
avec Nelly Darén
Así te deseo – de Belisario García Villar avec Amalia Sánchez Ariño Pardonnez-moi ( que dios me perdonne ) de Tito Davison avec Maria Félix |
1948 | La sin ventura – de Tito Davison
avec María Antonieta Pons
Matrimonio sintético – de Julián Soler avec Nelly Montiel María la O – de Adolfo Fernández Bustamante avec Rita Montaner |
1949 | Una mujer con pasado – de Raphael J. Sevilla
avec Gustavo Rojo
La vorágine / Abismos de amor – de Miguel Zacarías avec René Cardona Lola Casanova – de Matilde Landeta avec José Baviera El embajador – de Tito Davison avec Alicia Caro |
1953 | Bajo el cielo de España / Sangre en el ruedo – de Miguel Contreras Torres avec Casimiro Hurtado |
1954 | Marta ( los diez mandamientos ) de Francisco Elías
avec Elisa Montés
Sucedió en mi aldea – de Antonio Santillán avec Joan Capri |