![]() 1933 Tante Sally (aunt Sally) de Tim Whelan avec Sam Hardy, Phyllis Clare, Ben Welden, Ann Hope & Billy Milton | ![]() 1935 Un parfait gentleman (the perfect gentleman) de Tim Whelan avec Frank Morgan & Herbert Mundin | ![]() 1936 Everybody dance – de Charles Reisner avec Ernest Truex, Percy Parsons, Alma Taylor & Percy Parsons | ![]() 1962 La chambre indiscrète (the L-shaped room) de Bryan Forbes avec Leslie Caron, Tom Bell & Anthony Booth | ||
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Cicely Courtneidge est née à Sydney, en Australie, le 1er avril 1893. Elle ne tarde pas à quitter son pays natal et part en Grande-Bretagne, d’où sont originaires ses parents, en 1894. Son père, Robert Courtneidge, abandonne bientôt le métier de comédien et devient producteur et auteur. Il ne voit aucun inconvénient à ce que sa fille fasse ses débuts sur scène alors qu’elle est encore une enfant et favorise sa carrière. En 1910, il lui permet de succéder à Phyllis Dare dans le grand succès «The Arcadians» et lui offre ensuite des rôles principaux dans «The Mousmé» en 1911, «The pearl girl» en 1913 ou encore «The Cinema Star» en 1914.
Au milieu des années 10, Robert Courtneidge connaît plusieurs revers professionnels et Cicely, privée du soutien paternel, décide de s’orienter vers les numéros de music-hall et se fait bientôt un nom dans ce domaine. Figure incontournable du spectacle britannique, on la voit dans les années 20, 30, 40 et 50 à l’affiche de nombreux spectacles musicaux comme, entre autres, «The little revue», «Lido Lady», «Clowns in Clover», «The house that Jack built», «Under the counter», «Gay’s the world», «Over the moon»,… Dès le milieu des années 50, Cicely Courtneidge est plus présente dans l’univers du théâtre classique et joue par exemple «The joy of living» d’Edith Wharton et Hermann Sudermann en 1955, «The bride and the bachelor» de Ronald Miller en 1956, «Dear Octopus» de Dodie Smith en 1967, «Move over, Mrs Markham» de Ray Cooney et John Chapman en 1971, etc. On retrouve encore l’infatigable vedette en 1976 dans une revue d’inspiration autobiographique «Once more with music».
Cicely Courtneidge débute à l’écran dans son propre rôle dans «Elstree Calling» (1930). Devenue une star du cinéma anglais, elle agrémente alors de sa fantaisie «Le train fantôme» (1931) et «Le joyeux policeman» (1932) de Walter Forde; «Happy Ever After» (1932) avec Lilian Harvey; «Soldiers of the King» (1933) de Maurice Elvey; «Falling for You» (1933) de Robert Stevenson, «Tante Sally» (1934) de Tim Whelan; «Things are looking up» (1934) de Albert de Courville; «Malbrough s’en va-t-en guerre» (1935) de Victor Saville; «Everybody dance» (1936) de Charles Reisner; «Take my tip» (1937) de Herbert Mason et «Under your hat» (1940) de Maurice Elvey. Par contre son unique expérience hollywoodienne, «Un parfait gentleman» (1935) de Tim Whelan, auprès de Frank Morgan, se révèle infructueuse. De 1955 à 1973, on la revoit encore dans quelques productions, particulièrement dans «La chambre indiscrète» (1962) de Bryan Forbes, dans laquelle, en lesbienne vieillissante, elle livre une composition dramatique très remarquée aux côtés de Leslie Caron et Tom Bell.
Durant son long et brillant parcours, Cicely Courtneidge travaille aussi pour la radio, la télévision et l’industrie du disque. Son autobiographie, «Cicely», est publiée en 1953. En 1972, elle est honorée du titre de Dame de l’Empire britannique. Pour terminer, rappelons que le nom de l’actrice reste à jamais indissociable de celui de l’homme de sa vie, Jack Hulbert, qu’elle épouse en 1916 et qui figure à ses côtés à maintes reprises sur scène et à l’écran. Hulbert disparaît en 1978; Cicely Courtneidge meurt deux ans plus tard, peu après son 87ème anniversaire, dans une maison de retraite médicalisée à Putney, quartier de la banlieue sud de Londres.
© Marlène PILAETE

1930 | Elstree calling – de Alfred Hitchcock, Adrian Brunel, Paul Murray, André Charlot & Jack
Hulbert avec Gordon Harker
+ chansons |
1931 | Le train fantôme ( the ghost train ) de Walter Forde avec Jack Hulbert |
1932 | A blonde dream / Happy ever after – de Robert Stevenson & Paul Martin
avec Lilian Harvey
Soldiers of the king / The woman in command – de Maurice Elvey avec Edward Everett Horton + chansons Le joyeux policeman ( Jack’s the boy / night and day ) de Walter Forde avec Ben Field |
1933 | Falling for you – de Robert Stevenson & Jack Hulbert
avec Tamara Desni
+ chansons Tante Sally ( aunt Sally / along came Sally ) de Tim Whelan avec Sam Hardy + chansons |
1934 | Things are looking up – de Albert de Courville
avec William Gargan
+ chansons |
1935 | Malbrough s’en va-t-en guerre / Moi et Malbrough ( me and Marlborough ) de Victor
Saville avec Tom Walls
Un parfait gentleman ( the perfect gentleman / the imperfect lady ) de Tim Whelan avec Frank Morgan + chansons |
1936 | Lady Kate / Tous le monde danse ( everybody dance ) de Charles Reisner avec Ernest Truex |
1937 | Take my tip – de Herbert Mason avec Jack Hulbert |
1940 | Under your hat – de Maurice Elvey
avec Glynis Johns
+ chansons |
1955 | Miss Tulip stays the night / Dead by morning – de Leslie Arliss avec Diana Dors |
1956 | CM How to sell your husband a washing machine – de Cecil Musk avec Jack Hulbert |
1960 | La toile d’araignée ( the spider’s web ) de Godfrey Grayson avec John Justin |
1962 | La chambre indiscrète / La chambre en forme de L. ( the L-shaped room ) de Bryan Forbes
avec Leslie Caron
+ chansons |
1965 | Ces merveilleux fous volant dans leurs drôles de machines ( those magnificent men in their flying machines, or how I flew from London to Paris in 25 hours 11 minutes / those magnificent men in their flying machines ) de Ken Annakin avec Stuart Whitman |
1966 | Un mort en pleine forme / Le corbillard s’emballe ( the wrong box ) de Bryan Forbes
avec John Mills
+ chansons |
1972 | Not now darling – de Ray Cooney & David Croft avec Leslie Phillips |