![]() 1959 La vengeance du Sarrazin (la scimitarra del Saraceno) de Piero Pierotti avec Lex Barker & Massimo Serato | ![]() 1959 Le géant de la vallée des rois (Maciste nella valle dei Re) de Carlo Campogalliani avec Mark Forest | ![]() 1960 La reine des barbares (la regina dei tartari) de Sergio Grieco avec Jacques Sernas & Philippe Hersent | ![]() 1961 Maciste contre le cyclope (Maciste nella terra dei ciclopi) de Antonio Leonviola avec Gordon Mitchell | ||
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Cette sculpturale beauté, au tempérament de feu et à la chevelure sauvage, est née le 10 avril 1933 dans le centre de Lugareño, une ville de la province de Camagüey, à Cuba. Son père est un riche planteur cubain de canne à sucre, sa mère est mexicaine. Petite fille rebelle, elle reçoit une éducation appropriée dans une institution religieuse. À 16 ans, on la marie au directeur d’un grand journal cubain, mais dès que le riche mari s’absente quelques jours, l’oiseau s’envola en laissant ce mot «Je préfère danser»! En 1957, le divorce est prononcé. Libre, elle met la Havane à ses pieds en se produisant sérieusement au Cuba’s National Theatre ou elle gagne rapidement la réputation de danseuse sensuelle et tentatrice… Après un court passage aux États-Unis, où elle se produit à Miami et Broadway, elle se retrouve à Paris, en 1957, et devient une des vedettes des Folies-Bergère. Comparé à Josephine Baker, elle est surnommée «La bombe H cubaine». Elle combine ses rythmes afro-cubains de rumba et de mambo avec un style de danse du ventre sexuellement suggestive. Sa beauté torride et son charme troublant ne peuvent échapper aux producteurs de films notamment en Italie ou elle va connaître son heure de gloire à l’époque du péplum.
En 1958, Chelo Alonso fait ses débuts dans «Sous le signe de Rome» de Guido Brignone. Un rôle secondaire, mais son numéro de danse chargée d’érotisme vole presque la vedette à Anita Ekberg en Zénobie, la reine de Palmira qui séduit Georges Marchal. Elle enchaîne avec «La terreur des barbares» (1959) de Carlo Campogalliani, où elle est la fille d’un chef barbare qui tombe amoureuse de Steve Reeves le chef des rebelles, dans «La vengeance du Sarrazin» (1959) de Piero Pierotti, elle est la Princesse Miriam auprès de Lex Barker, qu’elle retrouve dans «La terreur du masque rouge» (1959) de Luigi Capuano, elle y est Kerima la gitane. Elle est encore la courageuse Tania dans «La reine des barbares» (1960) de Sergio Grieco avec Jacques Sernas et Folco Lulli, et la maléfique Reine Smedes dans «Le géant de la vallée des rois» (1960) de Carlo Campogalliani avec Mark Forest dans le rôle de Maciste.
En 1960, Chelo Alonso rencontre le producteur de disques et de films Aldo Pomilia lors du tournage de «Morgan le pirate» avec Steve Reeves dans rôle titre. Ils se marient l’année suivante et ils ont un fils, Aldino. Cette beauté magnétique tourne son dernier film d’aventures, en 1961, «Maciste contre le cyclope» de Antonio Leonviola avec Gordon Mitchell en Maciste qui combat le cyclope et la Reine Capys, Chelo Alonso, qui nourrit des plans diaboliques pour la destruction de la race humaine. À peine âgée de 30 ans, elle envisage déjà la fin de sa carrière. Après «Quattro notti con Alba» (1962) de Filippo D’Amico où elle joue une prostituée, elle quitte le cinéma au profit de la télévision et enregistre quelques chansons. Elle revient quatre ans plus tard, pour faire une apparition dans «Le bon, la brute et le truand» de Sergio Leone. Enfin, elle est une prostituée dans «Un tueur nommé Luke» (1969) de Giulio Petroni.
Après sa retraite définitive, Chelo Alonso fonde la maison de disques «Aris» avec son mari et, créée un programme télévisé de recettes de cuisine. Après la mort de Aldo Pomilia en 1986, elle s’installe avec son fils Aldino d’abord à Sienne, puis à Mentana, se consacrant à l’hôtellerie et ouvre une entreprise d’élevage de chats. Souvent immortalisée pour ses danses voluptueuses dans des films tournés dans la Rome antique, Chelo Alonso décède à Mentana, près de Rome, le 20 février 2019, à l’age de 85 ans.
© Gary RICHARDSON

1958 | Sous le signe de Rome ( nel segno di Roma / sotto il segno di Roma / la regina del deserto )
de Guido Brignone avec Georges Marchal
Amour à Tunis ( Tunisi top secret ) de Bruno Paolinelli avec Massimo Serato |
1959 | La terreur de barbares ( il terrore dei barbari ) de Carlo Campogalliani
avec Bruce Cabot
La vengeance du Sarrazin ( la scimitarra del Saraceno ) de Piero Pierotti avec Lex Barker Les prisonniers de la tour ( i reali di Francia ) de Mario Costa avec Gérard Landry Guardatele ma non toccatele ! – de Mario Mattoli avec Ugo Tognazzi La terreur du masque rouge ( terrore della maschera rossa ) de Luigi Capuano avec Lex Barker Les conquérants de la vallée sauvage ( la strada dei giganti ) de Guido Malatesta avec Don Megowan |
1960 | Gastone – de Mario Bonnard
avec Alberto Sordi
Les dames ( le signore ) de Turi Vasile avec Enrico Maria Salerno La reine des barbares ( la regina dei tartari ) de Sergio Grieco avec Jacques Sernas Capitaine Morgan / Morgan le pirate ( Morgan il pirata / Morgan the pirate ) de André De Toth & Primo Zeglio avec Steve Reeves Le géant de la vallée des rois / Maciste dans la vallée des pharaons ( Maciste nella valle dei Re ) de Carlo Campogalliani avec Mark Forest |
1961 | La fille sous le drap ( la ragazza sotto il lenzuolo ) de Marino Girolami
avec Walter Chiari
Maciste contre le cyclope ( Maciste nella terra dei ciclopi / Atlas against the cyclops / Atlas in the land of the cyclops / Maciste vs. the cyclops / Monster from the unknown world ) de Antonio Leonviola avec Gordon Mitchell |
1962 | Quattro notti con Alba – de Luigi Filippo D’Amico avec Ettore Manni |
1966 | Le bon, la brute et le truand ( il buono, il brutto, il cattivo ) de Sergio Leone avec Clint Eastwood |
1967 | Saludos hombre ( corri, uomo, corri / run, man, run ! / big gundown 2 ) de Sergio Sollima avec Tomas Milian |
1968 | DO Western, italian style – de Patrick Morin
avec Chuck Connors
Seulement apparition |
1969 | Un tueur nommé Luke ( la notte dei serpenti ) de Giulio Petroni avec Luigi Pistilli |