![]() 1971 Les déracinés – de André Teisseire avec Edmée Deniau, Guy Di Rigo, Alain Doutey, Robert Vidalin & Dora Doll | ![]() 1972 R.A.S. – de Yves Boisset avec Jacques Spiesser, Jacques Villeret, Jacques Weber & Jean-François Balmer | ![]() 1976 La question – de Laurent Heynemann avec Jacques Denis, Nicole Garcia, Roland Blanche & Michel Beaune | ![]() 1986 Poussière d’ange – de Edouard Niermans avec Bernard Giraudeau, Fanny Bastien & Fanny Cottençon | ||
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Henri Marteau naît à Reims le 16 janvier 1933. Mais c’est à Paris qu’il mène sa carrière de comédien. Très discret, il commence par faire de la figuration pour ses premiers pas dans notre 7ème Art. Et il apparaît ainsi dans à peu près trente-cinq longs métrages. Doté d’un physique séduisant, avec un sourire en coin qui pouvait nous le faire facilement classer dans la catégorie des jeunes premiers, il aurait pu prétendre à une carrière plus riche et assumer davantage de rôles de premier plan.
Henri Marteau tient tout de même dès le départ un rôle relativement important dans «Brigade des mœurs» (1957) de Maurice Boutel, où il campe un journaliste qui aide un commissaire, interprété par Fernand Sardou, à démanteler un réseau de traite des blanches. Amoureux de sa belle dans un taxi, il doit obéir à Micheline Luccioni, et descendre presque en marche du véhicule dans «Un témoin dans la ville» (1958) de Edouard Molinaro. Dans «Une ravissante idiote» (1963), en l’occurrence Brigitte Bardot, toujours de Edouard Molinaro, il se mêle en invité de Denise Provence à des espions peu scrupuleux qui en veulent à Anthony Perkins.
Nous le retrouvons ensuite face à Francis Blanche, gagnant d’un repas gastronomique, dans «Les veinards», où Henri Marteau campe un photographe impatient. Aux côtés de Louis de Funes dans «Le grand restaurant» (1966) de Jacques Besnard, il figure un policier adjoint de Bernard Blier. Puis, il est le collaborateur de Michel Bouquet sans se douter que ce dernier a tué l’amant de sa femme dans «La femme infidèle» (1968) de Claude Chabrol. Dans «Un flic» (1972) de Jean-Pierre Melville, il donne des conseils à Alain Delon pour avoir des réflexes rapides en matière de tirs sur cible. Sous la houlette de Costa-Gavras, il participe à «L’aveu» (1969) et à «Section spéciale» (1974). Il est partenaire à deux reprises de Jacques Dutronc, dans «Le mors aux dents» (1978) de Laurent Heynemann, et dans «Le mouton noir» (1979) de Jean-Pierre Moscardo. «Une sale affaire» (1980) de Alain Bonnot, le mêle à un trafic de stupéfiants. Dans «Indochine», réalisé par Régis Wargnier, en 1991, il tient le rôle du père de Catherine Deneuve.
Mais à l’instar d’artistes, tels Alice Sapritch, Jean-Claude Drouot et bien d’autres, c’est grâce à la télévision que Henri Marteau se fait connaître davantage du grand public! Nous retiendrons outre ses passages réguliers dans des séries comme «Les cinq dernières minutes», «Marie Pervenche», «Commissaire Moulin» où «Joséphine, ange gardien», ses nombreuses présences dans des téléfilms de qualité comme «Un matin de juin 40» de Claude Jean Bonnardot, en 1970, où il figure un des courageux Cadets de Saumur, et son rôle convaincant de «Lyonnais» dans «Ardéchois Cœur Fidèle» (1974) de Jean-Pierre Galo. De Compagnon du Tour de France, il devient un efficace maître de chai en 1997, dans la fiction «Les filles du maître de Chai» de François Luciani. Enfin il pratique l’art d’être grand père du petit rouquin célèbre de notre littérature: «Poil de Carotte» (2003) de Richard Bohringer. Deux ans plus tard, le 21 janvier 2005, une pénible maladie l’emporte, nous privant ainsi sans doute de personnages attachants qu’il aurait encore pu nous offrir. Henri Marteau était marié à Léone Tomezyk qu’il avait épousée en 1960.
© Donatienne ROBY

1956 | L’école des cocottes – de Jacqueline Audry avec Dany Robin |
1957 | La peau de l’ours – de Claude Boissol
avec Denise Grey
Le dos au mur – de Edouard Molinaro avec Jeanne Moreau Brigade des mœurs – de Maurice Boutel avec Colette Ripert |
1958 | Un témoin dans la ville – de Edouard Molinaro
avec Lino Ventura
Le gorille vous salue bien – de Bernard Borderie avec Bella Darvi Guinguette – de Jean Delannoy avec Zizi Jeanmaire |
1959 | Sans tambour ni trompette ( die gans von Sedan ) de Helmut Käutner
avec Dany Carrel
Nathalie agent secret – de Henri Decoin avec Martine Carol La valse du gorille – de Bernard Borderie avec Roger Hanin Les veinards – de Jean Girault, Philippe de Broca & Jacques Pinoteau avec Mireille Darc |
1963 | Une ravissante idiote – de Edouard Molinaro avec Brigitte Bardot |
1965 | Quand passe les faisans / Quand passe les escrocs – de Edouard Molinaro
avec Bernard Blier
La communale – de Jean L’Hôte avec Fernand Ledoux |
1966 | Tant qu’on a la santé – de Pierre Etaix
avec Hélène Dieudonné
Le grand restaurant – de Jacques Besnard avec Louis de Funès |
1968 | La femme infidèle – de Claude Chabrol avec Stéphane Audran |
1969 | L’aveu – de Costa-Gavras avec Yves Montand |
1971 | Les déracinés – de André Teisseire avec Dora Doll |
1972 | Un flic – de Jean-Pierre Melville
avec Alain Delon
R.A.S. – de Yves Boisset avec Jacques Spiesser |
1973 | Moi je veux voir la mer... – de Christian-Paul Arrighi avec Florence Giorgetti |
1974 | Section spéciale – de Costa-Gavras
avec Pierre Dux
Le grand délire / Pierrot la démerde ( die große ekstase ) de Dennis Berry avec Jean Seberg |
1975 | Docteur Justice ( doctor Justice / anbición fallida ) de Christian-Jaque avec John Phillip Law |
1976 | La question – de Laurent Heynemann avec Nicole Garcia |
1977 | Le passé simple – de Michel Drach avec Marie-José Nat |
1978 | Le mors aux dents – de Laurent Heynemann avec Michel Piccoli |
1979 | Le mouton noir – de Jean-Pierre Moscardo
avec Brigitte Fossey
La légion saute sur Kolweizi – de Raoul Coutard avec Bruno Cremer |
1980 | Une sale affaire – de Alain Bonnot avec Marlène Jobert |
1982 | La côte d’amour – de Charlotte Dubreuil avec Danièle Delorme |
1986 | Poussière d’ange – de Edouard Niermans avec Fanny Cottençon |
1987 | À notre regrettable époux – de Serge Korber avec Jacqueline Maillan |
1991 | Indochine – de Régis Wargnier avec Catherine Deneuve |
1998 | CM Soleil d’automne – de Julien Eger avec Agnès Roland |