![]() 1940 Le chevalier sans nom (il cavaliere senza nome) de Ferruccio Cerio & Ladislao Vajda avec Amedeo Nazzari | ![]() 1944 Maria-Christine (canto, ma sottovoce...) de Guido Brignone avec Francesco Albanese & Ave Ninchi | ![]() 1946 Un jour dans la vie (un giorno nella vita) de Alessandro Blasetti avec Amedeo Nazzari | ![]() 1948 Le pirate de Capri (i pirati di Capri) de Edgar G. Ulmer & Giuseppe Maria Scotese avec Louis Hayward | ||
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Maria Camilla Pianotti est née à Busto Arsizio, en Italie, le 18 novembre 1919. Déterminée à être une actrice comme sa sœur aînée Carola déjà dans le spectacle, elle déménage à Rome à seize ans et prend des cours de théâtre de Teresa Franchini. Admisse au Centre expérimental de Cinématographie, diplôme en poche elle est remarqué par le réalisateur Mario Bonnard qui la fait débuter en 1938 avec un petit rôle non crédité dans «Jeanne Doré». Rebaptisée Mariella Lotti, elle obtient plusieurs rôles dans des films d’époque fasciste et d’après-guerre ou, avec sa beauté raffinée, elle est rapidement devenue une des divas italiennes les plus populaires des années 1940.
En 1941, Mario Bonnard la sollicite à nouveau dans «Marco Visconti» où le noble Marco Visconti, Carlo Ninchi, tombe follement amoureux, et enlève la comtesse Bice Balzo, Mariella Lotti, déjà promise en mariage, mais Bice meurt de peur pendant son emprisonnement. Camillo Mastrocinque réalise «Les maris» (1941), l’un des premiers films italiens émergeant du développement néoréaliste de cette époque, elle interprète une femme qui se marie sans amour, mais finalement elle comprend que son mari, interprété par Amedeo Nazzari, est digne non seulement de son respect, mais aussi de son amour. Dans un drame psychologique «Fari nella nebbia» (1941) de Gianni Franciolini, elle est l’épouse d’un chauffeur de camion, interprété par Fosco Giachetti qui abandonne son mari pour poursuivre ses rêves de petite bourgeoisie, repentante elle reviendra vers lui. Dans «La gorgone » (1942), un mélodrame historique entre les Pisans et les Sarrasins, elle incarne la vierge Gorgona qui tombe amoureuse d’un jeune noble de Pise privé de gloire et d’honneur, tous deux se suicideront. Alberto Lattuada signe le mélodrame «Le passé qui tue» (1943), elle est Nicoletta qui quitte son mari pour suivre un amour de jeunesse, Bruno Traldi, devenu un pianiste célèbre, prise de remords insupportables envers son mari, elle met fin à ses jours.
Parmi les autres films de l’époque fasciste, on peut citer le drame de guerre « Quelli della montagna» (1942) de Aldo Vergano elle est l’épouse de Amedeo Nazzari en soldat héroïque malgré l’antipathie de son capitaine. En 1946, Mariella Lotti est sœur Bianca dans un drame néoréaliste «Un jour dans la vie», un groupe de partisans italiens recherchés par les Allemands se réfugie dans un couvent de religieuses, en représailles de l’hospitalité donnée aux partisans, les allemands tirent sur toutes les religieuses. Dans «Le prince rebelle» (1947) de Pino Mercanti, le prince Francesco di Sant’Agata, Massimo Serato, se rebelle contre la domination des Habsbourg, accusé d’hérésie, mené au bucher, il est sauvé grâce à la fille du vice-roi. En costume d’époque, elle est la Comtesse Mercedes de Lopez dans «Le pirate de Capri» (1948). Elle joue un rôle de soutien dans le drame de Luigi Zampa «Les coupables» (1952). Dans une histoire d’amour, de trahison et de meurtre «La storia del fornaretto di Venezia» (1952) de Giacinto Solito, elle est l’épouse trahie du grand inquisiteur Loredan, Paolo Carlini, qui a pour maîtresse Bianca, Doris Duranti, l’épouse d’un noble que les hommes de Loredan assassineront.
Mariella Lotti était mariée à l’industriel Alfredo Zanardo. Mais auparavant, elle a vécue quelques mois une histoire d’amour passionnée avec le roi Michel de Roumanie. Quelque temps après avoir quitté la profession, elle s’est installée en France. Elle décède le 18 décembre 2004 à Neuilly-sur-Seine.
© Gary RICHARDSON

1938 | Le roman d’une mère ( Jeanne Doré ) de Mario Bonnard
avec Lamberto Picasso
I figli del Marchese Lucera – de Amleto Palermi avec Gino Cervi Le ring enchanté ( io, suo padre ) de Mario Bonnard avec Augusto Lanza |
1939 | Il socio invisible – de Roberto Roberti
avec Carlo Romano
Il signore della taverna – de Amleto Palermi avec Giovanni Grasso Le pont des soupirs ( il ponte dei sospiri ) de Mario Bonnard avec Otello Toso |
1940 | Kean – de Guido Brignone
avec Rossano Brazzi
El inspector Vargas / L’ispettore Vargas – de Gianni Franciolini & Félix Aguileña avec Giulio Donadio La fille du corsaire ( la figlia del corsaro verde ) de Enrico Guazzoni avec Fosco Giachetti Le chevalier sans nom ( il cavaliere senza nome ) de Ferruccio Cerio & Ladislao Vajda avec Carlo Tamberlani |
1941 | Le chevalier noir / Prisonniers d’amour ( Marco Visconti ) de Mario Bonnard
avec Carlo Ninchi
Les maris ( i mariti ) de Camillo Mastrocinque avec Amedeo Nazzari Il vetturale del San Gottardo – de Hans Hinrich & Ivo Illuminati avec Osvaldo Valenti Fari nella nebbia – de Marco Elter & Gianni Franciolini avec Luisa Ferida Turbamento – de Guido Brignone avec Renzo Ricci |
1942 | La gorgone ( la gorgona ) de Guido Brignone
avec Rossano Brazzi
Acque di primavera – de Nunzio Malasomma avec Paolo Stoppa Mater dolorosa – de Giacomo Gentilomo avec Claudio Gora Quelli della montagna – de Aldo Vergano avec Amedeo Nazzari |
1943 | Silence on tourne ( silenzio, si gira ! ) de Carlo Campogalliani
avec Beniamino Gigli
L’escadrille blanche ( escadrila albă / squadriglia bianca ) de Ion Sava avec Claudio Gora Le passé qui tue / La flèche dans le flanc ( la freccia nel fianco ) de Alberto Lattuada avec Leonardo Cortese |
1944 | Il fiore sotto gli occhi – de Guido Brignone
avec Anna Magnani
Maria-Christine ( canto, ma sottovoce... ) de Guido Brignone avec Francesco Albanese On ne peut pas revenir en arrière ( nessumo torna in dietro ) de Alessandro Blasetti avec Valentina Cortese |
1945 | I dieci comandamenti – de Giorgio Walter Chili avec Massimo Girotti |
1946 | Un jour dans la vie ( un giorno nella vita ) de Alessandro Blasetti
avec Arnoldo Foà
Touri : Outrage à l’amour ( malacarne ) de Pino Mercanti & Giuseppe Zucca avec Amedeo Nazzari Donizetti / L’enfer des amants ( il cavaliere del sogno / l’inferno degli amanti ) de Camillo Mastrocinque avec Tito Schipa |
1947 | Les aventures de Pinocchio ( le avventure di Pinocchio ) de Gianetto Guardone
avec Vittorio Gassman
Fumerie d’opium ( fumeria d’oppio ) de Raffaello Matarazzo avec Armando Francioli Le prince rebelle / Le prince pirate / Les loups de Sicile ( il principe ribelle ) de Pino Mercanti avec Massimo Serato Les frères Karamazoff ( i fratelli Karamazoff ) de Giacomo Gentilomo avec Andrea Checchi Guarany – de Riccardo Freda avec Antonio Vilar Le choix des anges ( arrivederci, papà ! ) de Mario Mastrocinque avec Nico Pepe |
1948 | Le pirate de Capri ( i pirati di Capri / captain Sirocco / the masked pirate / pirates of Capri ) de Edgar G. Ulmer & Giuseppe Maria Scotese avec Louis Hayward |
1949 | Il diavolo in convento – de Nunzio Malasomma avec Gilberto Govi |
1950 | Pour l’amour du ciel ( e più facile che un cammelo… ) de Luigi Zampa avec Jean Gabin |
1951 | Il capitano di Venezia – de Gianni Puccini
avec Leonardo Cortese
Les innocents paient ( gli innocenti pagano ) de Luigi Capuano avec Otello Toso Nez de cuir – de Yves Allégret avec Jean Marais |
1952 | Seulement pour toi, Lucie ( solo per te Lucia ) de Franco Rossi
avec Piero Lulli
Les coupables ( processo al città ) de Luigi Zampa avec Silvana Pampanini La storia del fornaretto di Venezia – de Giacinto Solito avec Marco Vicario La femme qui inventa l’amour ( la donna che inventò l’amore ) de Ferruccio Cerio avec Rossano Brazzi |
1953 | Carmen, fille d’amour ( siempre Carmen / Carmen proibita ) de Giuseppe Maria Scotese avec Mario Cabré |