![]() 1963 Les monstres (i mostri) de Dino Risi avec Vittorio Gassman, Michèle Mercier & Marisa Merlini | ![]() 1967 Beaucoup trop pour un seul homme (l’immorale) de Pietro Germi avec Stefania Sandrelli & Gigi Ballista | ![]() 1978 La cage aux folles – de Edouard Molinaro avec Michel Serrault, Michel Galabru & Rémi Laurent | ![]() 1981 La tragédie d’un homme ridicule (la tragedia di un uomo ridicolo) de Bernardo Bertolucci avec Anouk Aimée | ||
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C’est à Crémone, en Italie, que Ottavio Tognazzi voit le jour le 23 mars 1922. Après ses études secondaires, le jeune homme travaille dans une usine de produits charcutiers. Passionné de théâtre, il commence sa carrière artistique, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans des spectacles de variétés amateurs. En 1944, il gagne un prix de comédie, et quelques mois plus tard, acquiert une certaine notoriété dans un numéro comique avec Raimondo Vianello.
En 1950, Ugo Tognazzi entame sa carrière cinématographique dans «I cadetti di Guascogna» dirigé par Mario Mattoli. Les années suivantes, il enchaîne des rôles dans des productions sans prétention. Parallèlement, il se produit avec son ami Vianello, sur scène, à la radio et à la télévision.
En 1961, Ugo effectue un virage dans sa carrière et dévoile une autre facette de son talent, en interprétant Primo Arcovazzi, un milicien fasciste chargé d’arrêter un résistant, dans «Le fédéral» de Luciano Salce. La même année, il passe honorablement à la réalisation avec «Le souteneur». Il s’impose rapidement comme l’un des acteurs majeurs de sa génération. Il tourne sous la direction des plus grands cinéastes italiens de son époque, parmi lesquels: Dino Risi pour: «La marche sur Rome» (1962), «Les monstres» (1963) et «Fais-moi mal, mais couvre-moi de baisers» (1968), Marco Ferreri pour: «Le lit conjugal» (1963) et «Le mari de la femme à barbe» (1963), Alessandro Blasetti pour «Le coq du village» (1963), Luigi Zampa pour «Question d’honneur» (1965), Pietro Germi pour «Beaucoup trop pour un seul homme» (1967), Ettore Scola pour «Le fouineur» (1969) et Pier Paolo Pasolini dans «Porcherie» (1969).
Devenu un des rois de la comédie à l’italienne, Ugo Tognazzi enchaîne les registres comiques et dramatiques avec une facilité déconcertante. Beaucoup de ses interprétations sont saluées par la critique et honorées de multiples prix. Dans les années soixante-dix, Tognazzi reste l’un des acteurs les plus sollicités de la péninsule. Il donne la réplique aux plus belles actrices: Romy Schneider dans «La Califfa» (1970), Claudia Cardinale dans «L’audience» (1971), Catherine Deneuve dans «Touche pas à la femme blanche» (1973), Jodie Foster dans «Si la plage m’était contée» (1977) et Ornella Muti dans «Désirs d’amour» (1978). Il joue aussi dans deux des plus gros succès italiens de la décennie: le scandaleux «La grande bouffe» (1973) de son ami Ferreri et «Mes chers amis» (1974) de Mario Monicelli.
En 1978, Ugo Tognazzi reprend le rôle de Renato, tenue à la scène par Jean Poiret, dans le mémorable «La cage aux folles», mise en scène par Edouard Molinaro et aux côtés d’un Michel Serrault follement survolté. Le film est un triomphe et deux suites sont tournées en 1980 et 1985. En 1981, déjà immense vedette, il est couronné d’un prix d’interprétation au Festival de Cannes pour sa magistrale interprétation dans «La tragédie d’un homme ridicule» de Bernardo Bertolucci. Par la suite, Tognazzi tourne encore quelques productions, souvent à l’étranger et notamment en France.
Figure emblématique du cinéma italien, Ugo Tognazzi meurt le 27 octobre 1990, à Rome (Italie), emporté par une hémorragie cérébrale.
© Philippe PELLETIER

1950 | Les cadets de Gascogne ( i cadetti di Guascogna ) de Mario Mattoli avec Walter Chiari |
1951 | Auguri e figli maschi ! – de Giorgio Simonelli
avec Checco Durante
Le mousquetaire fantôme ( la paura fa 90 ) de Giorgio Simonelli & Vittorio Metz avec Silvana Pampanini Ma brune sous pression ( una bruna indiavolata ) de Carlo Ludovico Bragaglia avec Silvana Pampanini |
1953 | L’amour à la ville ( amore in città ) de Alberto Lattuada, Michelangelo Antonioni, Federico
Fellini, Dino Risi, Francesco Maselli, Carlo Lizzani & Cesare Zavattini
avec Giovanna Ralli
Segment « Gli italiani si voltano » de Alberto Lattuada Pattes de velours ( l’incantevole nemica ) de Claudio Gora avec Buster Keaton Nous sommes tous des milanais ( siamo tutti milanesi ) de Mario Landi avec Mario Riva Café chantant – de Camillo Mastrocinque avec Elena Giusti |
1954 | Si vincessi cento milioni – de Carlo Moscovini & Carlo Campogalliani
avec Milly Vitale
Son altesse a dit non ( sua altezza ha detto no ! ) de Mario Basaglia avec Jacques Sernas Ridere ! Ridere ! Ridere ! – de Edoardo Anton avec Tino Scotti La femme est la même pour tous ( la moglie è uguale per tutti ) de Giorgio Simonelli avec Nadia Gray Assi alla ribalta – de Ferdinando Baldi & Giorgio Cristallini avec Carlo Croccolo |
1955 | I milanesi a Napoli – de Enzo Di Gianni avec Eva Nova |
1958 | Domenica è sempre domenica – de Camillo Mastrocinque
avec Vittorio De Sica
Mia nonna poliziotto – de Steno avec Tina Pica Marinai, donne e guai – de Giorgio Simonelli avec Carmen Bravo Il terrible Teodoro – de Roberto Bianchi Montero avec Nino Taranto Totò dans la lune ( Totò nella luna ) de Steno avec Totò Polycarpe maître calligraphe ( Policarpo, ufficiale di scrittura / Policarpo, calígrafo diplomado ) de Mario Soldati avec Peppino De Filippo Fantasmi e ladri – de Giorgio Simonelli avec Susana Canales |
1959 | Non perdiamo la testa – de Mario Mattoli
avec Daniela Rocca
Guardatele ma non toccatele ! – de Mario Mattoli avec Chelo Alonso La pica sul Pacifico – de Roberto Bianchi Montero avec Elke Sommer Le confident de ces dames – de Jean Boyer avec Fernandel Le cameriere – de Carlo Ludovico Bragaglia avec Giovanna Ralli La duchessa di Santa Lucia – de Roberto Bianchi Montero avec Lorella De Luca La sceriffa – de Roberto Bianchi Montero avec Alberto Sorrentino Nous sommes deux évadés ( noi siamo due evasi ) de Giorgio Simonelli avec Magali Noël La traite ( la cambiale ) de Camillo Mastrocinque avec Vittorio Gassman Tipi da spiaggia – de Mario Mattoli avec Edy Vessel I genitori in blue-jeans – de Camillo Mastrocinque avec Sylva Koscina Ces sacrées romaines / Les bacchanales de Tibère ( i baccanali di Tiberio ) de Giorgio Simonelli avec Abbe Lane |
1960 | Tu che ne dici ? – de Silvio Amadio
avec Olimpia Cavalli
Il mio ami |