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Pierre Doris



Date et Lieu de naissance : 29 octobre 1919 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 27 octobre 2009 (Paris, France)►
Nom Réel : Pierre Léon Tugot

ACTEUR
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1958 Cigarettes, whisky et p’tites pépées – de Maurice Régamey avec Annie Cordy & Nadine Tallier
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1962 L’assassin viendra ce soir – de Jean Maley avec François Deguelt, Raymond Souplex & Paulette Dubost
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1973 Le führer en folie – de Philippe Clair avec Henri Tisot, Alice Sapritch, Luis Rego & Patrick Topaloff
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1981 L’émir préfère les blondes – de Alain Payet avec Paul Préboist, Roger Carel, Katia Tchenko & Jean Parédès

Pierre Doris, de son vrai nom Pierre Tugot, nait le 29 octobre 1919 à Paris. À la fin de ses études, il se lance dans une carrière de fantaisiste dans les cabarets qui font légion dans l’immédiate après-guerre. Avec des sketches souvent de mauvais goût où sa femme est sa cible préférée, il devient le spécialiste de l’humour noir et invente un style auquel beaucoup de comiques comme Pierre Desproges ou Laurent Ruquier se réfèrent. Dans les années cinquante, Pierre Doris se produit dans les cabarets de Paris et on le retrouve même à l’affiche de l’Olympia en 1958, ses histoires seront gravées sur une dizaine de disques.

Au cinéma, Pierre Doris apparaît pour la première fois dans «Paris Music Hall» (1956) de Stany Cordier avec Albert Préjean suivi de «Comme un cheveu sur la soupe» (1957) de Maurice RégameyLouis de Funès tient la tête d’affiche. Suivront jusqu’à la fin des années soixante, des seconds rôles dans des films construits autour des vedettes comiques de l’époque: «Le triporteur» (1957) avec Darry Cowl, «Fortunat» (1960) avec Bourvil et Michèle Morgan, «Le bon roi Dagobert» (1963) avec Fernandel ou «Les gorilles» (1964) avec Francis Blanche et Darry Cowl. Même si sa contribution au septième art reste mineure, il partage encore l’affiche de «Clémentine Chérie» (1963) avec une jeune première oubliée France Anglade. Mais c’est la télévision qui lui offre un rôle à sa mesure dans le feuilleton «La maison de bois» (1970) réalisé par Maurice Pialat où il interprète un garde-chasse qui recueille un jeune orphelin, d’ailleurs c’est le petit écran qui lui offre des rôles conséquents jusqu’à la fin de sa carrière.

Quasiment absent des écrans par la suite, Pierre Doris se consacre au théâtre en interprétant avec succès des pièces de boulevard dans le cadre des Galas Herbert-Karsenty en Province ou à Paris comme «Un clochard dans mon jardin» (1979) de Jean Barbier avec Alice Sapritch au Théâtre des Nouveautés ou «Les voisins du dessus» (1985) de Laurence Jyl avec Marthe Mercadier au Théâtre de la Renaissance. En 1980, il effectue son retour au cinéma en obtenant le rôle de Bérurier dans «San Antonio ne pense qu’à ça» de Joel Séria avec Philippe Gasté mais cette adaptation ratée des personnages de Frédéric Dard passe totalement inaperçue. Néanmoins, on le remarque dans «La ville des silences» (1979) de Jean Marbœuf .

Pierre Doris se retrouve cantonné dans des comédies indignes de son talent: «On n’est pas sorti de l’auberge» (1982) avec Jean Lefebvre, «Les planqués du régiment» (1983) avec Paul Préboist, «L’émir préfère les blondes» (1983) avec Paul Préboist ou «On l’appelle catastrophe» (1983) avec Michel Leeb. Certes, il obtient un second rôle dans «Les rois du gag» (1984) de Claude Zidi avec Michel Serrault, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte qui s’avère être un échec public. Il apparaît même au générique de deux films érotiques réalisés par le cinéaste suisse Pierre B. Reinhard: «Dressage» (1985) et «Le diable rose» (1987). Seule compensation dans cette maigre filmographie, le rôle d’Oncle Alban dans «Outremer» (1989) de Brigitte Rouan avec Nicole Garcia, Marianne Basler et Brigitte Rouan, sa dernière apparition à l’écran. Jusqu’au début des années 2000, Pierre Doris se consacre au théâtre («Pygmalion» de George-Bernard Shaw avec Sophie Marceau au Théâtre Hébertot en 1993 ou «Le centenaire» de Bruno Druart avec Sophie Darel en tournée en 2000). Il décède à la veille de son quatre-vingt-dixième anniversaire le 28 octobre 2009 des suites d’un cancer du foie.

© Olivier SINQSOUS

copyright
1956Paris Music Hall – de Stany Cordier avec Albert Préjean
1957Comme un cheveu sur la soupe – de Maurice Regamey avec Louis de Funès
Le triporteur – de Jacques Pinoteau avec Darry Cowl
L’amour est un jeu / Ma femme, mon gosse et moi – de Marc Allégret avec Annie Girardot
1958Mimi Pinson – de Robert Darène avec Dany Robin
Cigarettes, whisky et p’tites pépées / Cigarettes, whisky et petites pépées – de Maurice Régamey avec Nadine Tallier
En légitime défense – de André Berthomieu avec Bernard Blier
Julie la rousse – de Claude Boissol avec Pascale Petit
1959Messieurs les ronds de cuir – de Henri Diamant-Berger avec Jean Richard
Business – de Maurice Bartel avec Pauline Carton
1960Le Sahara brûle – de Michel Gast avec Jean Servais
Dans la gueule du loup – de Jean-Charles Dudrumet avec Magali Noël
Fortunat – de Alex Joffé avec Michèle Morgan
Dans l’eau qui fait des bulles ! / Le garde-champêtre mène l’enquête – de Maurice Delbez avec Marthe Mercadier
1962Les veinards – de Jean Girault, Philippe de Broca & Jacques Pinoteau avec Geneviève Cluny
    Segment « La vedette » de Philippe de Broca
Clémentine Chérie – de Pierre Chevalier avec France Anglade
L’assassin viendra ce soir / L’assassin – de Jean Maley avec Paulette Dubost
1963L’empire de la nuit – de Pierre Grimblat avec Eddie Constantine
La porteuse de pain – de Maurice Cloche avec Suzanne Flon
Le bon roi Dagobert – de Pierre Chevalier avec Fernandel
Cherchez l’idole – de Michel Boisrond avec Johnny Hallyday
Les mordus de Paris – de Pierre Armand avec Jany Clair
1964Les motorisés ( le motorizzate ) de Marino Girolami avec Totò
Allez France ! – de Robert Dhéry avec Colette Brosset
Le petit monstre – de Jean-Paul Sassy avec Michel Serrault
La bonne occase – de Michel Drach avec Edwige Feuillère
Les gorilles – de Jean Girault avec Maria Pacôme
Requiem pour un caïd – de Maurice Cloche avec Pierre Mondy
1965Whisky y vodka – de Fernando Palacios avec Pilar Bayona
Déclic et des claques / L’esbroufe – de Philippe Clair avec Renée Saint-Cyr
1966Trois enfants dans le désordre – de Léo Joannon avec Bourvil
La permission ( the story of a Three-Day Pass ) de Melvin Van Peebles avec Nicole Berger
1968Bruno, l’enfant du dimanche – de Louis Grospierre avec Roger Hanin
1969Slogan – de Pierre Grimblat avec Jane Birkin
Aux frais de la princesse – de Roland Quignon avec Francis Blanche
1970La guerre des espions / Bastos, ma sœur préfère le colt 45 – de Jean-Louis van Belle avec Martine Kelly
1973Le führer en folie – de Philippe Clair avec Alice Sapritch
1975Les petits dessous des grands ensembles / Ça glisse au pays des merveilles – de Christian Chevreuse avec Perette Souplex
1976Le jour de gloire – de Jacques Besnard avec Jean Lefebvre
1977Freddy / Jeannot la frime – de Robert Thomas avec Sophie Daumier
1978Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûter pas les autres – de Raymond Lewin avec Romain Bouteille
1979La ville des silences – de Jean Marbœuf avec Jean-Pierre Cassel
1980San Antonio ne pense qu’à ça ! – de Joël Séria avec Hubert Deschamps
1981L’émir préfère les blondes – de Alain Payet avec Jean Parédès
1982Ca va faire mal ! – de Jean-François Davy avec Daniel Ceccaldi
On l’appelle catastrophe – de Richard Balducci avec Michel Lebb
On n’est pas sorti de l’auberge – de Max Pécas avec Bernadette Lafont
1983Les planqués du régiment – de Michel Caputo avec Pauline Lafont
1984Les rois du gag – de Claude Zidi avec Gérard Jugnot
1985Dressage / Education perverse – de Pierre B. Reinhard avec Henri-Jacques Huet
1987Le diable rose – de Pierre B. Reinhard avec Brigitte Lahaie
1989Outremer – de Brigitte Roüan avec Nicole Garcia
Fiche créée le 28 octobre 2009 | Modifiée le 6 novembre 2022 | Cette fiche a été vue 15591 fois
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